Photo personnelle de traces de "papattes" d'un oiseau dans la neige
Hello !
Il est quelquefois arrivé qu’on me dise que je vois des signes partout. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui refusent de voir les leurs, et qui crient à l’injustice de la vie quand ce pourquoi on les prévenait arrive, qui aurait pu peut-être être évité.
Le spectacle « magique » de ces dessins sur ma voiture, que j’ai failli ne pas photographier du tout, trop obnubilée par le travail et les occupations, j’enrage de ne pas l’avoir photographié davantage.
Il m’a fallu du temps, et quelques signes, pour réaliser à quel point je suis encore, parfois, « aveugle » et « sourde » à tous ces signes, contrairement à ce que pensent les ignorants.
Sur le trajet, ce matin là, je me suis vaguement étonnée de ne pas avoir de signe à la radio.
« Ça dort « là-haut », me suis-je dit. Puis, magnanime (hi ! Hi !), j’ai pensé qu’ils en avaient bien le droit, avec tous les signes forts que j’avais eu les derniers jours (j’en ai encore à vous raconter).
Réponse des bergers à la bergère ?
Alors que je redémarrais ma voiture, ce lundi matin, de Caussade, un air interprété par France Gall se fit entendre. J’allais zapper pour trouver quelque chose de mieux, quand des paroles m’ont (quand même !) sauté aux oreilles:
« Et il éclaire le monde pour nos yeux qui ne voient rien.
Si le bonheur existe, c’est une épreuve d’artiste… »
Là, j’ai enfin réalisé en pensant au titre de la mélodie:
« Cézanne peint »
J’ai réalisé donc, que j’avais eu un signe magnifique, mais n’en avais pas saisi tout l’importance.
Pourquoi ces dessins sur ma voiture, et pas sur celle de mon compagnon ? Même si elle n’était pas juste à côté, elle était dans le même sens.
Cela m’a rappelé qu’un matin, il y a peu, j’avais bien remarqué des dessins formés par le givre: une myriade de petites étoiles de givre couvrait finement la voiture, comme des motifs ciselés sur un tissu. J’avais déjà ressenti de devoir prendre une photo, mais ne l’avais pas fait. C’était pourtant la première fois que je voyais un « travail » aussi fin.
Habituellement, il y a une couche de givre, et c’est tout.
J’en retire la « leçon » suivante: je passe encore à côté de trop de belles choses, trop obnubilée que je suis par toutes mes « tâches ».
C’est aussi ce qui a conduit mon frère à la maladie, il en a pris conscience, et y remédie.
Je suppose que les bonnes nouvelles sur la santé (et le reste), de mon frère, semblent dans la continuité de ces signes encourageants et forts. Le « problème » n’est pas évolutif, et au vu des derniers résultats, mon frère devrait échapper à l’opération et à la chimio. Il n’y aurait « que » radiothérapie.
Preuve que dès que l’on comprend ce qu’on devait comprendre, les choses s’arrangent au mieux ???
A chacun de se faire son opinion.
Bonne journée !