Hello !
Je me suis posé la même question que toi, Jackette.
Après avoir mis au jour, et tenté d'éliminer, grâce au travail de mes chers inspirateurs céleste, le "formatage" lié à mon histoire familiale, et à mon vécu de l'enfance, qui m'ont amenée à toujours m'imposer et me laisser imposer le silence, à gommer mes différences et capacités, à intégrer l'idée de sacrifice, à me replier sur moi-même, je pensais ne plus avoir à croiser la route de dérives sectaires.
C'est d'ailleurs le cas, puisque cela ne concerne que quelqu'un de mes connaissances. Mais cela vient entretenir la motivation à informer. C'est tellement dommage de voir quelqu'un déraper.
Alors j'ai réfléchi au(x) point(s) commun(s).
J'en ai trouvé un, qui me semble important, c'est qu'à chaque fois, au lieu de chercher ses réponses en soi, de se faire confiance, on va les chercher chez d'autres. Par manque de confiance en soi et en ses ressentis. Parce qu'il nous semble que quelqu'un d'apparence plus brillante, plus sage, plus calée, en sait plus que nous, plus que, surtout, le conseil qui va nous être donné, en toute bienveillance et humilité.
En règle générale, les conseils n'ont pas été écoutés.
On oublie que la vie est une école, avec ses "colles", et parfois on fonce dans tout ce qui se présente, pensant faire ainsi l'économie du travail sur soi. Si on pouvait acheter un savoir, une élévation, quel gain de temps, temps qu'on pourrait ainsi consacrer à autre chose, on a tant de projets en tête !
Le temps a pris le pouvoir sur nous et sur nos capacités de raisonnement.
Le risque sectaire, qu'est-ce que c'est ?
C'est un risque d'enfermement, mais aussi, de par l'étymologie du mot secte, de se retrouver à suivre les préceptes d'une ou plusieurs personnes, donc de ne plus être maître de soi-même, de ne plus diriger sa vie, en en laissant à quelqu'un d'autre les rennes.
On ne suit plus ce que l'on ressent intérieurement, ce n'est plus notre maître intérieur, (notre for intérieur) qui décide.
Ce mot: "secte", nous renvoie en général des images parfois caricaturales d'emprisonnement, de menaces, de pressions quand on veut en sortir, de travail forcé, voire d'abus de toute sorte.
Alors, évidemment, on pense être capable de faire la part des choses. On se dit qu'on ne sera pas dupe de tels agissements.
Autrefois, pour endoctriner, on amenait les personnes à exécuter tout un tas de tâches et rituels, afin, à cause de la fatigue, d'empêcher de penser, de faire perdre tout discernement, donc.
Mais de nos jours, pas besoin de cela, la vie est devenue tellement difficile, que nous avons tous plus ou moins la tête dans le guidon. La tâche est de ce fait bien plus "facile".
La manipulation, elle fait partie de la vie, il faut bien en être conscient.
La différence entre convaincre et manipuler n'est pas toujours évidente.
On peut déjà commencer à se manipuler soi-même, inconsciemment, en se donnant tout un tas de "bonnes" raisons, dans tous nos actes de la vie, mais sans toujours approfondir vraiment nos vraies motivations.
On peut aussi manipuler en toute bonne foi, croyant bien faire: pour amener quelqu'un à arrêter de fumer, par exemple. C'est pour la bonne cause.
Encore faut-il être sûr que nos raisons soient les bonnes pour la personne concernée.
Sur un plan plus vaste, la manipulation, elle se joue comme dans une arène.
Il va y avoir une "cape" qui va être brandie, pour attirer, au moins l'attention, puis, passe après passe, on risque de finir "embroché", parce qu'on aura foncé tête baissée dans ce qui a attiré, retenu notre attention, puis a fait monter la pression jusqu'à nous détourner de notre chemin.
La "cape", cela peut être n'importe quoi: un but humanitaire, l'acquisition d'une prétendue élévation spirituelle, (parfois du simple fait d'appartenir à un groupe), mais aussi bien sûr des peurs, etc.
La manipulation donc, elle se construit à l'insu, non seulement du manipulé, mais parfois aussi à l'insu du manipulateur, qui peut croire de bonne foi être en droit de faire ce qu'il fait.
Maintenant, il y a aussi ceux qui ont des desseins de pouvoir, d'emprise, qui veulent se rendre maîtres des autres. Et dans ce cas là, ils vont éviter de commettre des erreurs pouvant faire fuir.
Les mouvements sectaires, comme je l'évoquais dans mon livre, ils sont toujours en mouvement, c'est une question de survie. Alors, tout ce qui dépasse va être modifié, gommé, au fur et à mesure que pointé du doigt.
Par exemple: si les tarifs ont été prohibitifs, ils seront baissés... On se rattrapera par la suite sur autre chose...
Comme déjà expliqué plusieur fois, la secte représente symboliquement le lien familial, qu'elle peut tendre peu à peu à remplacer, et pas seulement dans des cas de mésentente antérieure, ou de rupture de ban.
Le fait de s'y trouver confronté peut donc reflèter l'impact de la toile de fond familiale...
Dans laquelle on reste prisonnier, pensant pratiquement toujours y être de son plein gré.
Pour que le lien de subordination envers une dérive sectaire se tisse, il doit y avoir, en apparence, un lien de fraternité, qui peut d'ailleurs se traduire dans les discours, par des appellations suggérant ce lien.
Il y a surtout, et c'est indispensable, un horizon commun affiché (la lune): un but humanitaire, par exemple, mais cela peut être aussi l'objectif d'une prise de pouvoir, pour les meilleures raisons qu'il soit, bien évidemment. C'est le cas en politique.
On voit bien que l'emprise à caractère sectaire, elle est susceptible de se trouver dans toutes les situations de la vie.
On peut la retrouver aussi dans certaines entreprises, dans lesquelles il ne fait pas bon affirmer sa différence, et surtout quand il s'agit de contester des méthodes qui semblent immorales.
Voilà pourquoi mes chers inspirateurs célestes aiment tant aller à contre courant des bien pensants, en conseillant, face au sage ou supposé tel, montrant la lune (but), de ne pas hésiter à regarder aussi le doigt, puis le bras, jusqu'à la tête et à l'entourage du sage ou supposé tel, et de bien prendre le temps d'écouter ses intuitions et ressentis, autant que les discours.
Afin d'éviter ce piège, en résumé: la tolérance, l'humilité, la bienveillance, le respect, l'ouverture aux autres, tous les autres, pas seulement une supposée élite, et bien évidemment l'Amour, de soi et des autres, la confiance en soi, en ses ressentis, sont des outils indispensables. Et, bonne nouvelle, cela ne coûte rien !
En toutes situations, ne jamais perdre de vue, m'ont conseillé mes chers inspirateurs célestes, que si l'autre nous paraît ne pas avoir compris ce que nous pensons avoir compris, il n'en a pas moins compris d'uatres points que nous n'avons pas compris.
Ils m'ont aussi appris, face à un désaccord ou une contradiction avec quelqu'un, d'essayer de trouver ce que l'âme de cette personne essaie de m'amener à comprendre, par Amour. Car l'âme est bien plus et en sait bien plus que nous.
Je dois dire que cela m'a toujours beaucoup aidée. de mettre ces conseils en pratique.
Cela permet d'évacuer plus vite l'impact des faits désagréables, de se débarrasser "d'épines" dont on n'avait pas conscience, et donc de pardonner plus facilement.
Voilà, bonne fin de journée !