Hello !
J'espère que le beau temps est revenu pour tout le monde, en cette journée de fête Nationale. Bon signe, ce beau temps aujourd'hui, où l'on commémore la prise de La Bastille, qui, rappellons le, était une prison.
Revenons sur les explications à mes soucis de santé.
Une des pistes évoquées fut donc "une maladie rare des yeux", et ce, notamment par la 1ère orthoptiste consultée.
Elle m'a expliqué que j'avais un muscle, sur le nez, côté oeil gauche, qui était paralysé. De ce fait donc, a-t-elle ajouté, l'oeil droit se fatigue à envoyer des signaux qui ne sont pas relayés par le gauche.
Parallèlement aux examens médicaux, j'ai essayé d'analyser le sens de tout cela, en prenant en compte tous les signes que j'avais eus (voir billets précédents).
Il se trouve que j'avais refusé obstinément, et à plusieurs reprises, de délivrer un (entre autres !) message que ces chers Anges m'avaient inspiré. Je les connais pourtant bien, mais ça ne m'a pas empêchée de penser que nous étions tombés d'accord: non, c'était non !
Sauf que ce n'était pas le cas.
Ce message était une piste de réflexion à adresser à quelqu'un de médiatique qui a des problèmes de maladie des yeux, pour l'aider, peut-être... en tous cas c'était le but.
Je suppose que vous voyez de qui il s'agit, puisque c'est aussi en rapport avec Joe.
Bon... je sais bien...
Que je ne sais rien, mais que ces chers Anges si...
Mais ça ne m'a pas empêchée de leur dire que ce n'était pas la peine, que c'était du temps perdu, que la personne en question ne prendrait même pas la peine de lire le message, et que dans le cas contraire, elle n'y croirait pas. Il doit y avoir tant d'hurluberlus qui lui écrivent des âneries...
Mais voilà, quand j'ai ressenti personnellement les effets de problèmes de vue sur la qualité de vie, j'ai n'ai pu qu'éprouver de la compassion et l'envie d'aider, même en pure perte: sans la vue, on ne peut pas faire grand chose !
D'ailleurs j'avais surtout des difficultés à voir correctement en arrière, ma vue se dédoublant: impossible, au plus gros du problème, de reculer sans danger, et encore moins de faire un créneau ou de me garer entre 2 voitures.
J'ai donc bien compris que je ne pouvais plus faire marche arrière, ni me planquer dans mon petit trou !
Et j'ai du même coup réalisé à quel point, même si on se trouve insignifiant, il est important de bien remplir son rôle.
La preuve: un tout petit muscle de rien du tout, PARALYSE, prive un être tout entier de son autonomie !!! Le corps est une merveilleuse "machine" hyper sophistiquée, mais dont tous les "acteurs" ont leur utilité, certains étant même indispensables.
Par "hasard", je suis aussi tombée sur un article daté du 15
Avril, sur internet. La personne destinataire du mesage y annonçait l'annulation de sa prestation.
Cela nous amène à "l'effet papillon".
Mes chers inspirateurs célestes m'ont démontré ceci:
"Imagine que tu aies transmis le message, qu'il ait été lu et qu'il ait aidé à améliorer la santé de l'artiste. Alors, outre le soulagement de la personne malade, dont tu peux mesurer l'importance, le spectacle aurait peut-être eu lieu. Il aurait apporté aussi du bonheur à beaucoup de spectateurs venus applaudir l'artiste et la prestation. Mais n'oublie pas que cette manifestation permet aussi à tout un tas de corps de métiers de gagner leur vie. Ce que cette annulation a empêché.
Tu vois qu'une paralysie peut avoir d'énormes conséquences, bien plus que tu ne peux l'imaginer !"
Je me suis donc exécutée...
Enfin, je l'ai promis, bien décidée à tenir parole, dès le lendemain de ma sortie de l'hôpital, soit le samedi. Ce jour là, je suis allée faire mes courses au marché, conduite par mon compagnon. Arrivée au niveau de la Poste (rappel, c'est à La Poste que j'ai ressenti les premiers signes des troubles), j'ai croisé 2 dames inconnues qui discutaient.
L'une disait à l'autre:
"Il y a 15 jours d'incubation. On va voir..."
Un peu plus loin, tandis que je faisais la queue pour acheter des fruits, une dame et son enfant me précédaient. Soudain, la dame, s'adressant apparemment à sa fille, qui était contre elle, a dit ceci:
"Marylou, tu es bien coquine en ce moment !"
CE FAISANT, ELLE ME REGARDAIT au lieu de baisser la tête vers sa fille ! Et elle a répété sa phrase, toujours avec un regard vers moi !
Pas de "hasard", bien sûr. Mais j'étais étonnée et me suis bien demandé:
"Pourquoi ?"
J'avais pourtant bien l'intention de faire ce qui m'était demandé...
Mais j'ai compris un peu plus tard, en réalisant qu'en fait, j'essayais juste de "refiler" la patate chaude à une amie qui me semblait bien placée, peut-être, pour m'aider à faire parvenir à l'artiste en question mon message.
C'était bien essayé... mais ça n'a pas marché, l'amie en question ne savait pas comment faire pour joindre cette artiste. J'ai donc dû me débrouiller seule, et...
ai trouvé une adresse. "Mission" accomplie et postée le lundi, en me rendant à mon rendez-vous chez l'ophtalmo, après avoir eu le week-end pour écrire le message et les explications.
Mais il y avait autre chose encore, car l'ophtalmo et l'orthoptiste qui a pris la suite de la première, n'étaient pas d'accord avec le premier dignostic. La 2ème orthoptiste était d'ailleurs en colère contre sa collègue, et m'a expliqué que cette dernière partait pour travailler ailleurs, et que depuis qu'elle l'avait décidé, elle n'était plus motivée !
Je suppose que c'était une pierre dans mon jardin, moi qui avais du mal à vraiment me motiver à faire ce qui m'était demandé, ayant trop d'activités annexes: sans motivation, on peut faire des erreurs d'interprétation.
C'est ce que m'a expliqué la 2ème orthoptiste:
"Elle n'avait qu'à lire les résultats du bilan, ce n'était pas compliqué !"
Le résultat de mon "obéissance" ne s'est pas fait attendre: ma vue s'est améliorée !!
Et bonne nouvelle: je n'ai pas une maladie rare des yeux, d'après les résultats !
"Coïncidence", en regardant dans mon agenda, j'ai constaté que le 15 Avril, c'est le jour où le chat de mon frère est revenu pour la 3ème fois chez ma belle-soeur, miaulant à la porte-fenêtre, tandis que nous discutions des soucis de santé de ma mère, craignant qu'elle ne puisse rester chez elle.
Il y avait aussi un rapport avec le fait que je ne voulais pas voir en face les problèmes de ma mère. Plus précisément, je ne voulais pas parler à son Docteur de ses périodes de crise, craignant qu'elle n'apprenne de quoi elle souffre.
Le problème, c'est que cela nous amenait à trop prendre sur nous, ma belle-soeur et moi, et ce n'est bien sûr pas bon pour la santé. J'ai donc informé le médecin, et ma vue s'est encore améliorée.
De plus, ma mère ne saura pas pour autant ce qu'elle a, je n'avais pas à avoir peur !
Bonne fin de journée et à bientôt pour la suite des explications.