Hello !
Aujourd'hui, 20 août, cela fait 34 ans que Joe est "parti" de l'autre côté.
Cela me donne l'élan pour continuer mes explications.
Pourquoi se trouve-t-on parfois régulièrement confronté à des personnages ayant des comportements (toujours les mêmes d'ailleurs) particulièrement "toxiques" ?
Pourquoi a-t-on du mal à voir ces mêmes personnages tels qu'ils sont, et non comme l'on voudrait qu'ils soient ?
Pourtant, notre intuition nous l'a soufflé maintes et maintes fois, en vain ; on a eu des signes pour nous alerter, mais on n'a pas voulu les comprendre, on les a même ignorés.
L'excuse ???
Ne pas juger, on n'a pas le droit de juger ces comportements, il faut faire avec...
L'explication ?
C'est à la fois très simple et très compliqué: cela correspond au fait que cela fait écho à des comportements et souffrances liés à une, voire des personnes de notre parenté...
Qu'on pense, qu'on croit, qu'on nous a appris à ne pas avoir le droit de juger !!!!
Et pour ne pas être amené à juger ces comportements là sur notre ou nos parents, (et prendre conscience des souffrances générées en nous), alors on s'interdit donc de les voir...
Enfin, c'est plus exactement la part en nous qui est restée un enfant qui dépend de son ou ses parents, et qui "gère" notre vie à notre insu, qui nous l'interdit et qui, si on n'y prend garde, nous interdit l'accès à cette re-connaissance de faits et comportements "toxiques", voire "mortifères", qu'il serait pourtant urgent de reconnaître pour pouvoir les soigner et s'en préserver pour devenir enfin soi-même, et non le prolongement de ce ou ces parents.
"Coïncidence", hier, tandis que j'attendais mon tour dans la salle d'attente de l'orthoptiste, j'ai pris machinalement une revue: c'était un "Femme Actuelle" un peu ancien, je n'ai pas eu le temps de regarder la date... mais juste celui de lire un article qui donnait la parole à des femmes exposant leurs souffrances liées à des comportements abusifs de leur mère, alors qu'elles avaient 30, voire 40 ans, et étaient elles-mêmes mères de famille.
La psychologue spécialiste du sujet expliquait de façon très pertinente les raisons souvent "obscures" de tels comportements maternels, et conseillait la prise de conscience et la prise de distance, soit, d'une certaine façon, "l'émancipation", seule façon de se sortir du problème en ne cédant pas au sentiment de culpabilité et aux manipulations, en deux mots, devenir adulte, s'accorder ce droit là !
Autre "coïncidence", en ce moment j'apprends "L'Hypnose Humaniste", et suis en train de lire:
"L'Hypnose Humaniste pour les nuls" d'Olivier Lockert et Patricia d'Angeli (Hypnothérapeutes et formateurs, fondateurs d' l'IFHE), chez First Editions.
On y apprend les dernières découvertes sur le fonctionnement de notre "Inconscient", dont l'âge mental serait de 6 ans, ce qui éclaire bien des modes de comportement et réactions !
Comment savoir sur qui les événements difficiles à vivre cherchent à attirer notre attention ?
J'en ai souvent parlé. Il convient de mettre chaque élément de la situation à plat, un peu comme si on la disséquait, et essayer de voir les similitudes qui vont nous éclairer sur le problème (problème récurrent -ex: manipulation-, circonstances, etc.), y compris en décortiquant les "synchronicités" qui donnent une vision exacte de la situation.
Quand donc on se trouve confronté à plusieurs reprises à des gourous et/ou sectes, cela a à voir avec notre histoire familiale et plus particulièrement l'emprise qu'elle a sur nous, puisque la secte se veut une famille, qui prétend protéger de dangers plus ou moins imaginaires, quitte à nous empêcher de nous exprimer, à nous imposer le silence, et ne surtout pas nous permettre d'exprimer notre différence, à nous isoler et nous détourner de tout autre personne ou centre d'intérêt.
Après, il convient d'examiner la situation et les protagonistes (femme, homme, couple, enfant, mode de fonctionnement, traits de caractère, noms, prénoms), avec une attention particulière pour tout ce qui provoque chez nous écoeurement, colère, peine.
Il est important de voir les choses clairement, afin de prendre les mesures qui s'imposent pour s'en préserver DEFINITIVEMENT, CAR NUL N'EST VENU SUR CETTE TERRE POUR SE SACRIFIER ET ENCORE MOINS ETRE SACRIFIE SUR L'AUTEL DU MALHEUR DE QUELQU'UN, FUT-IL UN PARENT.
"Ce n'est pas dans l'ordre des choses qu'un enfant parte avant son ou ses parents" entend-t-on souvent dire.
CE N'EST DONC PAS NON PLUS DANS L'ORDRE DES CHOSES QU'UN ENFANT PERDE SA VIE POUR PANSER LES PLAIES D'UN PARENT.
L'Amour, le vrai, ce n'est pas celui qui demande de se sacrifier. Il est certes plutôt du côté de celui qui sacrifie sa vie à autrui, mais il s'agit dans ce cas là de l'amour de l'autre, non de celui, pourtant essentiel, dû à soi-même, indispensable pour arriver à vivre heureux et en bonne santé.
Certes, il peut être tentant de mal juger quelqu'un qui change de comportement et prend le large vis-à-vis d'un proche (surtout quand il a pu y avoir un sentiment de rivalité !), mais le moindre respect dû à la personne (donc un tant soit peu d'Amour, ce mot que l'on brandit tous sans trop en connaître l'essence), ce moindre respect donc, il voudrait qu'on cherche à comprendre, avant de juger et de critiquer, qu'on écoute, car souvent celui qui s'éloigne, il répugne à se confier, il souffre et culpabilise de ce qu'il a subi et ne veut pas risquer de gêner ou de faire du mal en parlant.
Il est important de prendre conscience que, dans une famille, tous les membres ne sont pas traités de la même manière, et que, en se focalisant sur sa propre souffrance, on peut ne pas voir celle d'un autre, ou bien, qu'en se focalisant sur la souffrance de quelqu'un d'autre, on peut écraser la sienne propre, avec tous les risques que cela fait courir, car le "Maître Intérieur", il le fera comprendre... d'une façon ou d'une autre.
La maltraîtance physique et la maltraîtance à caractère sexuel sont reconnues. La première peut se voir plus aisément par les traces extérieures.
Mais les blessures psychologiques, elles sont bien plus difficiles à voir, à reconnaître, et engendrent, de surcroît, un sentiment de honte et de culpabilité, chez les enfants (y compris devenus "grands" !).
ls ne comprennent pas pourquoi ils se retrouvent des "cibles", alors ils croient être mauvais, perdent confiance en eux. Cela amène des tendances à l'auto-destruction, via les addictions et les comportements dits "à risques". Et plus les enfants sont dits "précoces", plus ils ont la capacité à intégrer tous ces sentiments auto-destructeurs.
Pour couronner le tout, ils peuvent être jugés et critiqués par les ignorants et les non conscients, qui ne veulent pas chercher la ou les raisons... ce qui aggrave encore le problème !
Voilà, plus d'explications et de développements dans un prochain billet.
Bonne fin de journée !