Hello !
Ce week-end, j'ai fait (accompagnée d'une de mes meilleures amies), une "constellation familiale" (psychogénéalogie)...
Constellation que j'aurais dû faire il y a 2 ans si j'avais suivi les conseils de mes chers "petits" Anges. A cette époque là, j'en avais ressenti le besoin. Un matin je circulais en voiture, et me posais intérieurement la question si la faire ou pas, et si oui où, en écoutant un CD de qui vous savez...
Soudain, alors que Joe chantait:
"Je pense à toi...
Le CD s'est interrompu...
Laissant la parole à une station de radio, au micro de laquelle le présentateur a prononcé le nom et le quartier de la ville dans laquelle devait se dérouler ladite constellation... puis le CD A CONTINUE normalement avec la suite, dont:
"Où es-tu, que fais-tu ?"
Voilà, c'était net et sans ambiguïté !!!
Avec une telle précision, pas moyen, ensuite, de faire preuve de mauvaise foi en disant qu'on n'avait pas compris, quand, à la place, on a fait une formation en "affirmation de soi", parce que c'était proche du domicile, et qu'à cause de la fatigue due aux travaux de la maison on craignait de ne pas avoir la force de faire le trajet... mais aussi par peur de tomber en panne de voiture (elle donnait des signes de fatigue qui tentaient pourtant d'attirer mon attention sur la nécessité de "réparer") ****
*** Tiens, confirmation ?!! Juste comme j'écrivais la ligne ci-dessus, mon oreille a été attirée par ce qui se disait à la radio (RMC):
"La peur est mauvaise conseillère" (discussion liée aux effets de la peur, entre un politique et M. Bourdin, sur les solutions à trouver par rapport aux attentats, peu après 8h50).
Le sujet de ce billet, il s'est dévoilé le dimanche 29 novembre (1er dimanche de l'Avent, bonne symbolique non ?!!).
Rappel mais aussi précision pour les personnes qui ne me lisaient pas durant la période 2008/2009 (environ), sur le site de "Femme Actuelle".
A cette époque là, mes chers inspirateurs célestes m'ont permis de prendre conscience des influences liées à "5 volatiles", comme ils disaient, plus précisément (ce sont des symboliques, bien sûr):
- Caliméro (l'injustice)
- Le vilain petit canard (le rejet)
- Le dindon de la farce (la victime)
- Le canard boîteux (la mauvaise image de soi)
Et "la quintessence", selon l'expression de mes chers Anges, c'est:
- L'autruche !!!
Cette dernière, c'est la symbolique de qui ne veut pas voir, qui est dans le DENI donc, et, pour ce qui me concerne, c'est celle qui rapplique "ventre à terre", dès qu'elle détecte un risque "d'attaque" des 4 volatiles pré-cités, afin d'en contrer (illusoirement) les effets potentiellement perturbants, voire dévastateurs, du moins le craint-elle.
Et comme l'autruche est championne à la course (au moins la mienne), elle les coiffe généralement au poteau !
Et quand on finit par ouvrir les yeux et voir la réalité en face, généralement à la suite d'une épreuve, alors pour le coup, les effets des 4 volatiles sont vraiment dévastateurs puisque trop longtemps "enterrés" et ignorés, ils jaillissent comme des "diables" de leur boîte !
Le volatile qui m'a donné le plus de "mal", ce fut Caliméro, à mes yeux, jusqu'à dimanche: "le gros pénible", "l'emmerdeur patenté", et sa "réplique":
Le dindon de la farce.
Le vilain petit canard, il n'a pas eu la même charge négative pour moi, puisqu'il devient un beau cygne à la fin, et grâce aux conseils de mes chers Anges, le travail a été efficace.
De même pour le canard boîteux, lui aussi "réplique" du précédent.
Bon, mais si de temps en temps il m'arrive de subir quelques assauts de ce qui me semblait une guigne, j'avais quand même intégré, grâce à mes chers Anges, qu'ils ne sont que le reflet, le plus souvent, de la façon dont je me traîte moi-même (mais qui peut aussi être, éventuellement) la façon dont je traîte quelqu'un d'autre).
Alors je cherche la solution, afin d'en sortir... tout en déplorant quand même de mettre une bonne quinzaine de jours à m'extirper du puits sans fond !
Mais bon, les effets pervers de "l'animal" me semblaient limités quand même. Je m'en étais débarrassée, donc.
Quand, lors d'une****
**** Tiens Joe chante juste à l'instant...
"Les yeux d'Emilie" !
Mon compagnon a dû changer de station avant de partir, et mettre Nostalgie (il est aux alentours de 9h40), notamment ces phrases qui me sautent aux oreilles:
"Je réchauffais ma vie à son sourire (...)
Et la mélancolie, au soleil d'Emilie, devenait joie de vivre..."
Bon présage, je suppose puisque ma constellation personnelle a porté aussi sur la joie de vivre, qui est le challenge que je suis venue relever... péniblement, très péniblement pour ne pas dire assez vainement jusqu'à présent.
Bon, mais reprenons le sujet du volatile:
Quand, lors de la constellation d'une participante, l'injustice venant sur le tapis, le "Constellateur" a proposé de mettre en scène Calimero.
J'ai glissé à l'amie qui m'accompagnait:
"Calimero, les Anges m'ont aidée à m'en défaire" ***
*** Quand j'ai rapporté ma phrase, plus tard, j'ai dit "débarrasser" au lieu de "défaire", réalisant par la suite que le choix de mot est important, même si dit sans y faire attention.
Quelle ne fut pas ma surprise d'être choisie par la participante pour incarner "l'emmerdeur patenté" ! J'ai accepté, même si je n'y étais pas obligée, curieuse de voir "l'ennemi" de près, trop intriguée aussi d'avoir été choisie sur tant de personnes, en expliquant au groupe que "le petit père Caliméro" et moi étions de "vieux potes".
Oui, "Vieux potes" mais, dans mon esprit, pris dans le sens de l'illustration parfaite de l'expression:
"AVEC DE TELS AMIS, ON N'A PAS BESOIN D'ENNEMIS."
Je commençais à imaginer le poussin geignard collant à la personne comme la misère au pauvre, entrant par la fenêtre alors qu'on venait de le jeter par la porte, et qu'on soupirait de soulagement, adossé à cette dernière !
Afin de ne pas être "parasitée" par mes a priori et nos vieux "différends", j'ai demandé la Lumière et à être parfaitement neutre...
Et le comportement de Calimero n'a pas été, mais alors pas du tout ce que je pensais !
Dès le début, le ressenti de devoir tourner autour des participants, généralement en sens inverse de leur marche, en veillant à passer derrière chacun, afin de les avoir sous contrôle, un peu comme traçant une frontière invisible, pour baliser (dans le sens de signaler un danger particulier).
Quand le constellateur a demandé, dès que j'arrêterais de tourner en rond, de me placer, Caliméro est allé se placer DEVANT la personne qui constellait, comme un rempart, même si je ne ressentais pas l'intensité de ses souffrances, face à ceux qui les déclenchaient.
Quand la "protégée" de Calimero a cherché à l'écarter de son chemin, il a refusé, expliquant:
"Je ne veux pas que tu m'écrases ! Mais si tu me le demandes gentiment, je veux bien."
Elle a fait ce qui lui était demandé et le poussin s'est écarté de son chemin, avec un sourire ("je réchaussfais ma vie à son sourire" ??) et un gentil petit signe, mais est resté à surveiller la situation...
Pour se retrouver en conflit de pouvoir avec...
LA JOIE DE VIVRE !
Laquelle ne le supportait pas, ne le quittant pas des yeux...
Le résultat ?
Calimero ne savait plus où donner de la tête, comme hypnotisé par la joie de vivre, l'attention attirée cependant par les manifestations de souffrance de certains personnages, qu'il aurait voulu aller limiter, consoler, mais qu'il ne pouvait aller faire, tant le poids du regard et du rejet de la joie de vivre le clouaient sur place.
Note: j'ai été obligée, à plusieurs reprises, de fermer les yeux, aux prises avec les signes de mon burn out: tête qui tourne, troubles de la vision, peur de tomber, envie de fuir...
Mais le besoin de régler la situation, pour la guérison de la protégée de Calimero a été plus fort...
Et Calimero est resté jusqu'à la guérison !
La constellation finie, j'ai réalisé que la solution, pour la résolution de mon challenge lié à la joie de vivre, POUR CE QUI ME CONCERNE, bien évidemment, c'est d'accepter ma partie Calimero, j'ai ressenti même de l'affection pour elle, puisque j'avais ressenti l'Amour de Caliméro pour toutes les parties souffrantes et son besoin de leur venir en aide.
Je ne dois plus en avoir HONTE, ni en avoir PEUR. Ce n'était pas une marque de faiblesse mais celle de la difficulté à m'accepter telle que je suis. Lui, versait les larmes que je n'avais pas pu verser enfant, lui reconnaissait et écoutait mes souffrances niées et reniées.
Et si Calimero signale une INJUSTICE, c'est d'abord et avant tout celle que nous nous faisons à nous-même, qu'il convient de reconnaître et réparer.
J'avais déjà réalisé depuis longtemps que Calimero est le REVELATEUR d'une souffrance enfouie, non reconnue ou pas suffisamment, sur laquelle il convient de travailler, mais là j'ai eu la confirmation du fait que l'urgence n'est pas de se débarrasser du sentiment d'injustice, mais de SOIGNER LES EFFETS DU SENTIMENT D'INJUSTICE, donc de bien soigner les effets des souffrances sur lesquelles il alerte.
Non Calimero n'est pas un "empêcheur de tourner en rond" puisque c'est lui qui tourne autour de la situation, mais il cherche à consoler des peines qui n'ont pas été reconnues. Et ce, tant que ces souffrances ne seront pas reconnues et SOIGNEES, en prenant le temps qu'il faut pour cela.
"ON N'ECRASE PAS UNE PETITE "BETE" QUI SOUFFRE PARCE QU'ON NE VEUT PAS ENTENDRE SA SOUFFRANCE, C'EST INHUMAIN !
En clouant le bac de Calimero dès qu'il se manifeste, on cautionne les injustices ressenties ou subies, donc on les perpétue, et on va attirer des expériences qui vont les faire ressortir, comme on se prend les pieds dans le tapis sous lequel on a glissé la poussière.
Entendons nous bien, même si tu l'as bien compris et intégré, mais ce qui va sans dire va mieux en le disant, nous ne sommes pas en train de dire qu'il faut faire de l'apitoiement sur soi un mode de vie, mais qu' au contraire, il convient de reconnaître le signal que Calimero pointe: les souffrances de "l'enfant intérieur" que chacun a en soi, qui n'ont pas été soignées, et qui ne peuvent être reconnues que par soi-même.
Note: la définition de l'adjectif "volatil" est: "qui s'évapore".
Calimero, bien compris et bien utilisé peut s'avérer un baume pour les plaies.
Mais comme tout médicament, il ne doit pas être utilisé ad vitam aeternam, afin D'EVITER TOUT RISQUE D'ACCOUTUMANCE et d'EFFETS SECONDAIRES NEFASTES qui feraient que le REMEDE SERAIT PIRE QUE LE MAL, puisqu'il perpétuerait aussi le problème: LE JUSTE MILIEU, comme toujours !
Cependant, il est nécessaire de faire le traitement adéquat à chaque crise, car, pour reprendre la citation de Mark Twain:
"On ne se débarrasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre: il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche."
Et pour ce faire, il convient de bien la voir, la soupeser, afin d'adapter la procédure, de la prendre dans ses bras, l'envelopper d'amour et d'attention, de compassion surtout, compassion à la mesure de celle qu'éventuellement on a eu l'impression de ne pas recevoir, du moins pas à notre convenance.
Et le poussin pourra devenir une belle poule...
Aux oeufs d'or ???"
Du coup, je me suis souvenue avoir vu, il y a pas mal de temps, un article sur la nouvelle version de Caliméro destinée aux enfants, j'en avais parlé dans ce blog, sur le moment, mais l'avais oublié. J'ai retrouvé l'article, sur internet, qui date de janvier 2014 (il y a près de 2 ans !!).
Titre:
"Calimero, non il n'est plus une victime, il agit !"
Il est écrit notamment: plus loin:
"Sa célèbre phrase a été conservée, mais elle est désormais devenue « le signal pour agir et surmonter les obstacles ». « Il peut être affecté mais rebondit toujours. Grâce à ce changement radical, il devient proactif (...)"
Je mets le lien, mais je ne sais pas s'il fonctionnera:
http://www.toutelatele.com/calimero-non-il-n-est-plus-une-victime-56286#x8vdyyk1tgCfxbeC.99
Suite et complément à toutes ces explications dès que possible !
Excellente journée !!