Hello !
Avant tout, je voudrais vous parler d'un film:
"Demain" de Cyril Dion et Mélanie Laurent:
http://www.demain-lefilm.com/
Je suppose que mes "braves" Anges approuvent l'idée, car peu après le début de l'écriture de ce billet, Joe a chanté, sur Nostalgie (aux environs de 10h30):
"L'équipe à Jojo" !!!
Relevé sur le site:
"Alors que l’humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, Cyril, Mélanie, Alexandre, Laurent, Raphäel et Antoine, tous trentenaires, partent explorer le monde en quête de solutions capables de sauver leurs enfants et, à travers eux, la nouvelle génération. A partir des expériences les plus abouties dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie...), ils vont tenter de reconstituer le puzzle qui permettra de construire une autre histoire de l’avenir."
Cela me semble faire écho aussi au billet du 01/10 dernier:
http://lesangesetmarylou8.over-blog.com/2015/10/des-paroles-ou-des-actes.html
"Des paroles ou des actes", traitant notamment de la générosité, bien plus profitable à tous quand elle est mise en pratique directement par les "acteurs" et peut ainsi se prendre en exemple, plutôt que quand elle demandée, le plus souvent par ceux qui se contentent de brasser du vent pour faire illusion.
Sans vraiment sortir du sujet, puisque le sacrifice est souvent confondu avec de la générosité et demandé, sinon imposé, au nom d'un autre être ou d'une cause en théorie plus importants. Le sacrificié devient ainsi le SAUVEUR... Enfin, du moins c'est l'idée qui l'aveugle, avec tous les risques que cela comporte, pour lui-même et/ou pour d'autres !
Voilà pourquoi mes chers inspirateurs célestes tiennent tant à aborder ce sujet "brûlant", en ce moment.
Pour Eux, travailler sur les énergies néfastes liées au sacrifice (de soi, des autres), représente un moyen pacifique et en tous cas inoffensif mais pourtant beaucoup plus efficace que des bombes, de contrer les discours manipulateurs et trompeurs destinés à pousser au sacrifice de soi-même et/ou des autres, qui aboutissent aux horreurs qu'on a vécues.
Peu avant la fin du week-end de constellations familiales, le Constellateur a été amené ("coïncidence" ? "hasard" ?) à expliquer la différence, entre le fait de renoncer volontairement à quelque chose, pour le plaisir de faire plaisir, comme on cède sa place à quelqu'un et le fait de se penser, se vivre en sauveur, donc, par ricochet, au final, à se nier, nier ses droits.
Rappel: le jour où mon frère est "parti", le samedi 26 Mai 2012 (week-en de l'Ascension), après l'appel de ma belle-soeur, j'ai donc pris ma voiture pour parcourir les 250 km qui nous séparaient. Quand j'ai allumé le moteur, la radio diffusait:
"Je l'aime à mourir" de Francis Cabrel (remarque, Francis est le prénom de mon demi-frère "décédé" à 4 ans).
Evidemment, le désespoir "aidant, ", ces chers Anges en ont pris pour leur grade (la colère, la révolte font partie des étapes du deuil), mais, loin de s'en offusquer, Ils m'ont expliqué que mon frère avait fait ce choix d'incarnation, donc de "départ", pour plusieurs raisons, dont celle de me permettre de me délivrer du sentiment de culpabilité que j'avais par rapport à lui, qui m'avait poussée, plus ou moins consciemment, à me sacrifier. Entre autres sacrifices destructeurs: me nier, nier mes capacités, pour ne pas lui "faire d'ombre", par amour pour lui mais aussi pour ne pas être rejetée.
Et c'est ce qui a permis le "formatage" de ma vie: être souvent confrontée à la "nécessité" du sacrifice.
Et c'est là que la symbolique diverge subtilement: Calimero est confronté à l'injustice dont il est victime, qui n'est pas obligatoirement liée au sacrifice imposé (différence de traitement, de situation...), mais le dindon de la farce lui, est confronté au sacrifice qui lui est imposé: la farce est à ses dépens.
Je suis donc allée faire cette constellation familiale afin de "travailler" sur le sujet. Ce qui a eu lieu le samedi 28 novembre.
Très vite, le déroulement a mis en évidence le lien avec mes 2 frères (le "demi" que je n'ai pas connu) et mon presque jumeau (on avait 10 mois et demi de différence).
Même si les Anges m'avaient expliqué l'inanité, la vanité (dans le sens d'inutilité) de faire de la négation de soi, de l'auto-destruction inconsciente donc et du sacrifice un mode de vie, avec en filigrane le "sauvetage" ou en tous cas l'espoir de rendre le sort de quelqu'un meilleur, là j'ai vraiment pu le toucher du doigt. C'est, au contraire, comme Ils aiment à le répéter:
"La plus grande injustice que l'on puisse se faire à soi-même".
Les souffrances intérieures de mon frère, que lui seul pouvait soigner (ce qu'il a commencé à faire, mû par la découverte de son cancer, mais quelques mois seulement avant le bout du voyage, bien trop tard) l'ont conduit à la fin qu'il a eue.
Et l'on prend ainsi bien conscience, au plus profond de soi, même si pourtant on l'avait bien réalisé, que la problématique concernait les parents et eux seuls, et que l'autre enfant, d'apparence "favorisé" n'est pour rien dans la situation et n'a donc pas à en porter la responsabilité, ni à en payer le prix.
La conclusion reste toujours la même: le respect de soi et des autres, avant même l'Amour, c'est le début de la Sagesse et de la Tolérance.
Et le juste milieu, toujours: ni trop ni trop peu.
Le prochain billet sera consacré aux origines même du sacrifice.
Excellent week-end à vous !