Hello !
Ces derniers jours, mes chers inspirateurs célestes insistent sur la nécessité de la compassion. Envers son prochain bien évidemment, mais AUSSI ET SURTOUT ENVERS SOI-MEME.
Comment pourrait-on prendre la juste mesure de la souffrance de son prochain si l'on a nié les siennes ???
"Il ne faut pas s'écouter"
Combien de fois a-ton entendu cette affirmation, autrefois, mais encore aujourd'hui... Je l'ai d'ailleurs entendue pas plus tard qu'hier après-midi à la télé !
Evidemment, ces chers Anges ne partagent pas du tout, mais alors pas du tout cet avis. Pour Eux, cela a fait le lit de nombre de nos maux, encourageant les non-dits, mais aussi, d'une certaine façon, l'esprit de sacrifice.
Comment s'étonner de ce fait qu'il y ait tant de "burn-out", de maladies, de dépressions ?
S'écouter, c'est écouter ses ressentis, ses intuitions, les signes, y compris de notre corps, bien évidemment.... Lesquels préviennent EN AMONT des problèmes, AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD.
Rappel de ce que disent les Anges sur l'importance d'écouter son corps:
"C'est lui qui aura le dernier mot".
"Ne pas s'écouter, c'est rouler à "tombeau ouvert", la tête dans le guidon, droit vers le mur !"
Rappel encore de ce que disent les psy:
"Tout ce qui n'est pas exprimé s'imprime".
Et mes chers inspirateurs célestes aiment à rajouter:
"Et en prime, ça déprime".
"Comment pourrait-on exprimer ce que l'on n'entend pas parce que l'on ne l'écoute pas ????
Et justement, le fait d'écouter ses propres souffrances (dans le juste milieu, bien évidemment, il ne s'agit pas de s'y appesantir démesurément, on l'a bien compris), ce fait là donc va permettre de SE DONNER A SOI-MEME TOUTE LA COMPASSION NECESSAIRE A SA PROPRE GUERISON."
Là encore, comment s'étonner d'avoir la sensation que tout le monde se fiche de nous et de nos souffrances, ou que personne ne les voit ni ne les comprend, si soi-même on les a niées ?
Alors ces derniers jours donc, mes chers Anges m'ont conseillé de "travailler" à m'accorder de la compassion, notamment par rapport à la "perte" de "ma" Croquette (plus exactement par rapport au fait que la vision de son enveloppe corporelle, cotoyée et calinée depuis près de 15 ans, me manque). Car même si la souffrance a été diminuée, grâce à l'aide de ces chers Anges, et même si je sens ma "bébête" présente et radieuse en esprit, il n'en reste pas moins le traumatisme.
Et pour bien m'en faire prendre conscience "ma" Cracotte, pauvre Poulette, miaule beaucoup et semble chercher sa copine. Nous avions recueilli Croquette en premier (elle avait environ 2 mois et demi), et 15 jours après Cracotte (qui avait environ 3 mois), abandonnée au moment des congès, par d'abominables (censuré)...
Et de plus, ces derniers jours, Cracotte a eu une irritation à l'oeil gauche, qui m'a fait craindre que le stress ne lui déclenche à nouveau un ulcère. Je lui donne donc, en plus d'un collyre, des "Fleurs de Bach": "Star of Bethléem" (ces dernières dans l'eau de boisson).
Cet élixir est conseillé dans les situations de "Chocs émotifs passés ou récents, suite de mauvaise nouvelle, émotion, deuil, perte d'un être cher".
Il faut croire que mes chers inspirateurs célestes on trouvé que je n'avais pas assez travaillé sur le problème, car ce matin, après avoir mis l'élixir dans l'eau des chats...
J'ai renversé malencontreusement une bonne partie du flacon...
Sur moi... des cheveux aux pieds !
Cela m'a fait penser au traumatisme autour du "décès" de mon frère, en mai 2012.
Au lendemain de son incinération, un cousin de mon compagnon a annoncé son arrivée chez nous... le soir même.
Certes, nous savions qu'il avait l'intention de venir séjourner quelques jours chez nous, mais je ne pensais pas que ce serait si vite. Sur le coup, cela m'a énervée: je ne me sentais pas en état de faire la conversation, et étais fatiguée par les nuits sans sommeil.
Mais il n'est pas venu à l'esprit de mon compagnon de lui demander de différer sa venue.
Et vous croyez que j'ai fait quoi ???
Je me suis tue ! *
** Ces chers Anges me font remarquer au passage l'autre sens de ce mot: TUE !!!
Finalement, je me suis dit que ce ne serait pas une mauvaise chose: ça changerait les idées de mon compagnon (à cause de ses soucis d'électrosensibilité), et moi, de mon côté, j'aurais moins le temps de penser.
La période fut difficile, très difficile pour moi. Difficile de se laisser aller à pleurer devant un tiers, alors je ravalais mes larmes. Et la fatigue n'arrangeait rien, bien évidemment. La situation était souvent tendue, ce d'autant plus que le cousin semblait trouver superflu que mon compagnon m'aide à la vaisselle ou autres tâches !
Et cela a duré...
12 jours !
Et encore, parce que je n'étais plus vraiment aimable, les derniers jours.
Alors évidemment, j'ai pris ces chers Anges à témoin de l'injustice de la situation, et de ma colère contre les 2 cousins qui me donnaient l'impression d'avoir enterré un chien, non mon frère.
Leur réponse ?
"Ce n'est ni plus ni moins que le reflet de la façon dont tu te traites !
Quand on n'a qu'un frère, la probabilité de vivre ce deuil est AU MAXIMUM d'UNE FOIS DANS SA VIE. A supposer bien sûr que le frère parte en premier, ce qui est le cas.
Tu vis donc une période d'une extrême importance, car extrêmement douloureuse, puisque vous n'aviez que 10 mois de différence, et de ce fait il faisait partie intégrante de ta vie. Il était donc d'une importance capitale que tu prennes soin de toi, que tu t'accordes du temps pour panser tes plaies.
Au lieu de cela, tu as fait passer les convenances, soucis et douleurs des autres en premier, piétinant les tiennes, comme on "met la poussière sous le tapis", espérant qu'en regardant ailleurs tout se remettra en ordre comme par enchantement.
Tu ne t'es pas respectée, tu n'as pas fait respecter cette période de deuil pour toi, comment t'étonner de ne pas être respectée dans ton deuil ?"
Voilà donc qui semble donner raison à ces chers Anges: quand Caliméro pointe son nez, il est bon de l'écouter, de prendre acte de ce qui est ressenti, ET D'EN SOIGNER LES EFFETS, au lieu de virer le volatile à coups de pieds.
Caliméro demande une juste compassion envers soi-même, et cette compassion que l'on s'accordera "exorcisera" les injustices ressenties du fait justement du manque de compassion et de reconnaissance des torts et blessures subis, au début de sa vie.
La vie, ni personne, ne réparera les souffrances dues aux injustices vécues ou ressenties si on ne se "répare" pas soi-même.
Voilà, excellente journée à vous, avec enfin du soleil ici !