Hello !
Avant toute chose, je suis vraiment ravie de vous annoncer l'ouverture, par une amie, Guylaine, d'un cabinet de communication animale.
Comme je ne sais pas si j'ai le droit de mettre le lien, je vous donne le nom du site:
unanimaldesanimots.
Si vous ne trouvez pas, envoyez-moi un message, je vous donnerai le lien.
Très utile, par exemple, quand on a perdu un animal, qu'il a disparu, qu'il est malade et que le vétérinaire ne trouve pas pourquoi, ou bien encore s'il semble triste, etc.
C'est vraiment raffraîchissant et encourageant, surtout quand on a encore entendu parler aujourd'hui de la façon dont sont abattus les animaux. J'en suis encore ulcérée.
Pour le billet d'uajourd'hui, on ne quitte pas le domaine des animaux.
"Donner l'exemple plutôt que donner des leçons", c'est le titre que m'ont inspiré ces chers Anges.
Vous savez que depuis que nous sommes arrivés dans cette maison (en location en attendant de trouver le merle blanc... enfin, la maison de nos rêves à acheter !), nous avons hérité d'une chatte "libre", baptisée "Puffy" par les précédents locataires qui la nourrissaient mais ne l'ont pas amenée avec eux en partant.
Nous avons pris le relais bien sûr, qui pourrait laisser un chat avoir faim ???
Pourtant cela nous posait beaucoup de problèmes, vu que nous pensions ne rester que peu de temps. Que se passerait-il après notre départ, car la petite "bête" ne voulait pas rester enfermée, même avec ses petits, elle préférait la liberté.
Parce qu'elle n'était pas opérée. Alors nous avons vu une première nichée disparaître, puis une seconde est née mais cette fois-ci nous avons eu la chance de recueillir et placer 2 chatons, de façon presque "miraculeuse", je l'ai raconté dans ce blog en décembre.
Pour limiter les dégâts, j'ai donné la pilule à la chatte, mais ce n'est pas à conseiller, alors nous pensions la faire opérer (à nos frais bien sûr, comme tout le reste). Ma vétérinaire devait me passer un panier spécial pour pouvoir l'attraper plus facilement.
Mais cela me stressait du fait que la petite "bête" n'allait pas apprécier.
Alors, évidemment, je me faisais du souci, partagée entre le fait que la pilule, c'est mauvais pour la santé, mais que l'opération, c'est beaucoup de stress !
Et ensuite, est-ce que quelqu'un prendrait le relais pour la nourrir après notre départ ?
J'essayais bien sûr de faire confiance à la vie, mais c'était quandmême un problème.
Aussi, ces chers Anges ont entendu quelques récriminations:
"Ras le bol de toujours devoir payer pour les autres, et devoir prendre en charge les responsabilités que d'autres n'assument pas ! Je me serais bien passée de tous ces stress !", car nous ne faisions pas de différences avec les nôtres, et la chatte "libre" mangeait les mêmes croquettes et les mêmes pâtées...
Sauf qu'elle engloutissait à elle seule presque autant que les 3 miennes !
Sans compter les grognements et feulements échangés avec les miennes, parce que la clôture n'était qu'une formalité pour la sauvageonne.
Alors parfois, je l'avoue, il m'arrivait d'envier les gens insouciants, qui n'avaient rien à faire de la petite "bête" et qui semblaient vivre bien tranquilles.
Face à cela, mes chers inspirateurs célestes, me conseillaient de travailler à me défaire du "formatage" du sacrifice, lié au vécu de mon enfance. Et j'ai suivi leurs conseils.
Revenons à Puffy. Le dimanche des Rameaux, nous ne l'avons pas vue.... Et les jours suivants non plus...
Même si nous gardions un peu espoir quand même, ouvrant le volet tôt le matin et le fermant tard le soir, nous nous doutions qu'il lui était arrivé quelque chose, car habituellement elle venait manger 2 fois par jour.
Et dimanche matin, jour de Pâques, alors que nous revenions d'une sortie avec les enfants, le voisin nous a appelés pour nous annoncer...
Qu'il avait trouvé Puffy morte dans son jardin, en début de semaine !
Il ne sait pas ce qu'il lui est arrivé, aucun signe particulier sur son corps.
Le jardin est le long de la route... Il y a dans les environs un c....d (censuré) qui n'aime pas les chats, la première nichée en a peut-être fait les frais...
Nous nous étions attachés à cette "bébête", même si nous nous protégions, sachant qu'il nous faudrait partir sans elle.
Mais, bien que triste, je suis vraiment contente de penser que la petite "bête" n'a pas souffert de la faim pendant sa courte vie, qu'elle a eu de l'affection aussi.
Heureusement que nous avons écouté notre coeur, et avons vécu dans le présent, faisant ce qu'il fallait sur le moment.
La petite "bête" est partie avant notre départ. Malgré la peine, c'est un soulagement de ne pas avoir à la laisser.
Et ces chers Anges, pour atténuer ma peine, m'ont fait remarquer que par sa fin, Puffy me montre que, grâce au travail fait sur moi-même pour me libérer du "formatage" du sacrifice, ma vie se libère peu à peu des situations porteuses de sacrifice.
Voilà, je vous mets la photo d'un des petits de Puffy, car nous n'avons pas pensé à la prendre en photo. Mais ce chaton, c'est Puffy en miniature. Elle était très belle. Je pensais à faire son portrait... quand j'aurais le temps !
Excellente fin de journée !