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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 12:34
Ma première constellation familiale, les 7 et 8 Mai 2011

Hello !

 

Afin d'apporter un éclairage complémentaire lié à mon expérience sur l'influence possible des vies de nos ancêtres sur notre destin personnel, j'ai recherché dans mes billets de Mai 2011 le récit de ma première constellation familiale, qui "coïncidence" par "hasard", par la date de son déroulement (les 7 et 8 Mai, le 8 étant la commémoration de la Victoire de 1945 !!), avec ma problématique du moment:

 

ME LIBERER DU POIDS DES DRAMES VECUS PAR MA MERE ET MA FAMILLE MATERNELLE PENDANT LA GUERRE de 39/45.

 

J'ai été poussée dans cette démarche, à l'époque, par mes chers "petits" Anges, car je dois bien avouer que même si j'avais lu un ouvrage sur le sujet, trouvé par "hasard" dans un vide-grenier, je ne croyais pas vraiment à la psychogénéalogie.

 

Cela me paraissait certes avoir une influence, mais ponctuelle, et sur quelques personnes en particulier.

 

Pourtant, à plusieurs reprises, mes chers inspirateurs célestes m'avaient délivré des messages pour éclairer certaines personnes sur une transmission familiale liée aux épreuves qu'elles vivaient, et cela s'était d'ailleurs vérifié.

 

Mais bon, de là à en faire une généralité, je doutais... et trainais la patte.

 

Ce d'autant plus qu'étant encore sous le coup de mon horrible expérience dans une association de marchands du temple, je craignais de me retrouver à nouveau dans un capharnaüm (!!!) du même acabit.

 

Voilà donc le billet du 10 Mai 2011. J'avais oublié de noter le titre quand je l'ai écrit, et ne m'en souviens pas.

 

!! Vous noterez que la nuit précédant ma constellation, j'ai rêvé qu'une boîte contenant des bestioles genre CAFARDS s'était ouverte, et déversée dans la pièce, libérant ses "occupants".

IL M'A ETE EXPLIQUE A L'EPOQUE QUE MA DEMARCHE AVAIT PERMIS A UNE OU DES AMES (le ou les dénonciateurs), D'ETRE LIBEREE(S) DES CONSEQUENCES DE CET ACTE FUNESTE, AUX REPERCUSSIONS CONSIDERABLES...

 

Et les "cafards", symboliquement, ce sont ceux qui dénoncent, dans les cours d'école.

 

NOTE/RAPPEL:

 

1* mon oncle et le premier mari de ma mère, fusillés en tant que Résistants, ont été faits prisonniers, avec d'autres de leur groupe, du fait d'une dénonciation.

2. Très souvent, tout au long de ma vie, j'ai habité dans une rue ou avenue "Jean Moulin", et ce nom revenait régulièrement dans ma vie (nom du Lycée où 2 de mes enfants ont fait leurs études, par exemple).

3. L'ancien nom de la rue où nous habitons actuellement est: "Rue de la Résistance" !!!

4* Le stage se déroulait dans une ville de Provence, dont est originaire ma famille maternelle. Ma grand-mère maternelle a même accouché d'un de ses enfants sur les marches de la gare de cette ville !!!!

 

 

Billet du 10 05 11

Hello !

 

Dire que ça m’a apporté n’est même pas à la hauteur. Je ne sais pas comment rendre compte de l’état de délivrance (c’est le mot qu’on employait autrefois pour l’accouchement) dans lequel je me sens.

Je ne dis pas cela sous le coup d’un sentiment d’exaltation, non, je ressens une certitude tranquille que des choses ont changé. Peut-être pas tout, mais une partie au moins.

 

Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser encore et toujours que c’est mon vécu, adapté à ma situation et à mes « racines », et que ce n’est pas forcément pour autant la panacée pour tout le monde. La personne qui nous a « accompagnés » dans cette expérience est quelqu’un d’une compétence extrême, à tous niveaux et pas seulement de par sa formation professionnelle (écoute, bienveillance réelle, et amour de son prochain, quel qu’il soit), et cela me semble impératif, parce que beaucoup d’émotions sont amenées à la surface, même en tant que spectateur, car personne n’est là par hasard.

 

Bon, mais je vais faire dans l’ordre pour vous conter par le « menu ».

 

D’abord, première constatation :

 

La Provence n’avait plus (et n’a toujours plus d’ailleurs) le même effet « attractif » sur moi. Même pas la Sainte Victoire (une montagne), qui habituellement me remue jusqu’aux entrailles, à en avoir les larmes aux yeux dès que je l’aperçois. J’appréciais le paysage, mais sans plus, plutôt moins même que celui où je vis actuellement.

Impressionnant non ?

 

Les 2 matins où j’ai pris la direction de la ville du stage (à près d’une heure de route en voiture de chez mes amis), juste à la sortie de leur village, j’ai laissé sur ma gauche un panneau portant le nom de 2 lieux dits.

 

Le premier : La Fabrique (nom du quartier où j’ai habité la majeure partie de mon enfance, et où je vivais déjà l’année de mes 10 ans).

 

Le deuxième ?

Le Moulin (Jean Moulin).

 

Revenons au premier matin. Juste après avoir dépassé ce panneau, la radio (nostalgique, je crois) a diffusé une chanson dont j’ignore le nom de l’interprète, et dont certains passages m’ont frappée :

 

« Ce soir c’est le grand bal,

On va faire danser les Etoiles » (danser ou chanter, je ne me souviens pas très bien)

« Bien plus haut… ».

 

Et aussi :

« Allez viens, c’est bientôt la fin

De ce monde qui n’entend rien.

Allez viens SONNER LE TOCSIN… »

 

A ne bien sûr pas prendre au 1er degré, mais dans le sens d’un changement de mode de vie qui allait s’opérer dans mon « monde », dans ma façon d’appréhender la vie.

 

« Sonner le tocsin » : « tocsin », c’est un mot d’origine provençale. On sonnait le tocsin pour donner l’alarme.

 

Puis ensuite, avant que je ne sois amenée à me concentrer sur la route et la circulation, autre chanson, dont j’ignore aussi le nom de l’interprète :

 

« Dam dam, héo ô ô ô… » (si j’ai bien compris les mots)

 

« L’horloge tourne… *

Les minutes INFANTICIDES… »

 

* répété plusieurs fois dans la chanson, pour scander les âges chantés : « j’ai 20 ans », « j’ai 30 ans », etc., à rapprocher du 1er message de mon amie « décédée » :

 

« L’horloge tourne, toujours… ».

 

Et à la fin de la chanson : 

« Et moi je rêve d’arrêter le temps… »

 

Etrange, non, après la sensation ressentie la veille, au péage ?

 

Bon, mais si j’allais à ce stage, la peur de me retrouver dans un groupe, avec des gens inconnus, potentiellement capables de me « fusiller » du regard face à ce que j’allais dire, faisait que j’y suis partie fermement résolue à veiller à ne dire que le minimum : ce drame familial.

 

Après, le lien avec mes capacités dites « médiumniques », je m’étais dit :

« Tu la fermes » !

 

Mes amis provençaux m’avaient bien expliqué le chemin, donc pas besoin de GPS. D’ailleurs, je n’avais qu’une confiance limitée en l’engin, car la veille, il avait refusé obstinément de redémarrer après l’avoir arrêté en cours de route.

J’avais pris une marge supplémentaire d’1 heure, disant à mes amis que de toute façon, je me perdrais.

 

Je suis arrivée sans encombre, mais j’ai cru m’être trompée, et évidemment, comme prévu, je suis partie dans tous les sens, énervée, angoissée.

J’ai fini par arriver à destination avec presque 10 minutes de retard, et je déteste ça : déranger, interrompre. J’ai failli renoncer à y aller, rien que de ce fait là. Mais j’ai imaginé la réaction de mon compagnon, et cela m’a donné le courage de m’y rendre.

 

Point marquant : tout le monde avait déjà pris place, et le formateur a demandé qu’on m’en fasse une en se poussant.

 

J’étais tellement mal à l’aise, (surtout que je n’avais pas eu de ce fait le temps de payer le solde du tarif), que j’ai analysé l’incident :

 

Je me perdais toute seule, et en conséquence, je ne choisissais pas ma place, mais celle QU’ON ME FAISAIT.

 

Signification : apparemment, je ne devais pas taire une partie de moi (mes capacités), par crainte des regards des autres, car ce faisant, je me retrouvais à la place que d’autres voulaient bien me consentir, non à celle que je voulais.

 

Impression confirmée ensuite par le formateur, qui a recommandé d’être totalement sincère, afin que l’expérience soit valable et profitable.

 

Il a aussi insisté sur l’extrême importance d’être attentif à ses ressentis, que l’on soit spectateur ou acteur de la constellation :

 

* Basiques avant tout : les sensations corporelles qui, a-t-il expliqué, sont les signaux envoyés par le corps.

 

* Emotionnelles : à exprimer avec le moins de mots possible, de façon à ne pas laisser le mental extrapoler.

 

Il nous a tous encouragés à ne pas hésiter à parler de ces ressentis, à les faire partager, pour le bien de tous. Et il a écouté chacun avec infiniment d’attention, de respect, et tous les participants également.

 

Vous n’imaginez pas quel bien m’ont fait ces paroles, ces encouragements à exprimer ses ressentis sans crainte, sachant qu’ils allaient « enrichir » chacun.

 

Et ce fut le cas. Ils se sont vérifiés pratiquement à chaque fois, même si paraissant parfois inadaptés sur le moment, car rien ne fait jamais écho en nous sans raison.

 

Déroulement :

 

Une personne est désignée par tirage « au sort », si elle en a exprimé le souhait, cela va de soi, et elle explique le problème qui la bloque.

 

Ensuite elle choisit parmi l’assistance les personnes qui vont (si elles l’acceptent) jouer le rôle des membres, de la famille ou impliqués dans la situation, y compris des états : la trahison, la mort, le jugement, etc. Ensuite il demandait que chacun se déplace pour trouver la place où il se sentait le mieux, et à en changer quand il en éprouvait le besoin.

 

Et ce fut impressionnant et bluffant de constater l’importance des positions et des places choisies, et la justesse de l’interprétation des rôles (pourtant improvisés car totalement inconnus). Chacun disant ce qu’il ressentait devoir dire.

 

Les émotions ont pu s’exprimer, simplement accompagnées par le formateur particulièrement attentif à l’état émotionnel de chacun dans la salle (même spectateur), et permettre une réunification de tous (rôle ou pas), la compréhension et le pardon réciproques. Car le but est là !

 

A la pause, comme je réitérais mes excuses pour le retard, le formateur et les autres personnes m’ont dit d’arrêter de me tracasser avec cela, que cela n’avait aucune importance, car cela peut arriver à tout le monde.

 

J’ai eu la confirmation, grâce à tous ces cas, que quand le pardon, la compréhension, l’acceptation et l’oubli bloquent face à un événement, c’est parce qu’il fait écho à quelque chose de « lointain » et de plus profond non évacué.

 

Inutile donc de s’en vouloir de ne pas y arriver et de se traiter d’ingrat, d’orgueilleux, de méchant ou autre. Au contraire, se faire confiance, s’écouter, et chercher à comprendre.

 

La suite bientôt.

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