Hello,
Je me suis fait "remonter les bretelles" par mes chers (grrr !!!!) Anges, d'une façon que j'ai trouvée un peu brutale, mais bon, peut-être était-ce justifié !!!!!
Ils attendaient de moi que je me positionne sur un sujet sur lequel ils m'avaient inspiré leur avis, et ils ont trouvé que je prenais trop de temps à peser le pour et le contre, que j'attendais "bêtement", comme m'ont-ils dit: "une poule qui a trouvé un couteau" ! Bref, qu'une fois encore je faisais l'autruche !
Quelqu'un avait attiré mon attention sur des écrits pour lesquels elle me disait "avoir eu des signaux de danger qui s'allumaient". Il se trouve que le "hasard" avait fait que j'avais lu ces écrits et que j'avais ressenti exactement les même signaux !
Ces chers Anges attendaient de moi que je prévienne une personne du risque, mais je tergiversais: avais-je le droit ? Etait-ce mon rôle ? Et si nous nous trompions ?
Tout le monde a le droit de s'exprimer, et il est hors de question que je me comporte comme un gourou, décrétant ce qui doit être lu ou fait, etc., et puis aussi, il faut bien le dire, je déteste ce rôle de "redresseur de torts" que j'ai l'impression qu'ils me font avoir parfois, je le leur ai souvent dit. Bref, je sentais que j'allais devoir m'extirper une fois de plus de mon cher trou, et n'en finissais pas de prendre ma décision. Alors, le 1er janvier, je leur ai demandé, étourdiment, de me donner un signe. Le résultat ne s'est pas fait attendre, et la réponse a été claire, nette et sans bavures ! Enfin, dans l'interprétation.
Bon sang !
Voilà le récit très résumé, et les explications des symboliques à la suite:
Ce 1er janvier donc, nous devions raccompagner mon fils aîné et sa compagne à la gare où ils prenaient le train pour revenir sur la région parisienne. Comme nous étions prêts à l'avance, j'ai décrété qu'il vallait mieux partir de suite plutôt que "d'attendre bêtement". Ils étaient montés dans la voiture de ma fille qui me suivait.
J'avais prié gentiment pour "qu'on" nous réserve une place sur le parking. Mais le parking était plein comme un oeuf, et je résolus d'aller à l'autre, plus éloigné et plus cher, plutôt que de me garer n'importe comment, sans rancune pour ces chers Anges, qui avaient bien le droit eux aussi à la trêve des confiseurs. Je suivais un 4x4 conduit par une femme.
Mais l'autre parking étant complet aussi, la barrière ne s'est pas levée devant le 4x4. Je regardais derrière moi pour reculer sans danger, quand le 4x4 fit marche arrière sans regarder et m'emboutit, à grand fracas. Je pensai que la conductrice allait sortir, constater le choc et se confondre en excuses... mais elle ne bougea pas, tant et si bien que je craignis qu'elle ne m'ait pas vue et continue à reculer. J'eus le temps d'arrêter le moteur, défaire ma ceinture et me rendre à sa hauteur pour le lui signaler, ce qui n'eut pas l'air de l'émouvoir le moins du monde. Oui, elle avait entendu, mais ne faisait pas mine de bouger. Je commençai à m'énerver un peu et lui demandai d'un ton ironique si elle comptait quand même venir voir les dégâts, ce qui n'eut pas l'heur de plaire à son mari, à ses côtés. La dame prétexta que je ne lui laissais pas le temps de défaire sa ceinture de sécurité, seulement. Elle était longue à la détente ! Comme toi m'expliquèrent ces "braves" Anges par la suite !!!!
Les dégâts étant peu importants: la plaque minéralogique un peu abîmée, je résolus de ne pas faire de constat. Mais ma fille qui avait assisté à la scène, outrée par l'agressivité du mari et leur sans-gêne, me demanda de bien vérifier, d'autant plus qu'ils étaient en infraction, car c'est leur attache de caravane qui avait causé le dommage.
"Ne te laisses pas faire", disait ma fille.
L'individu hargneux m'interpella alors, me disant:
"ALORS, VOUS LE FAITES CE CONSTAT OU VOUS NE LE FAITES PAS, ON NE VA PAS Y PASSER 4 HEURES !"
J'enrageais car le peu de temps qu'il me restait à passer avec mon fils et sa compagne avant leur départ, je devais me colleter avec cet individu limite hystérique, qui, précisons le et la symbolique n'est pas sans importance, prenait le même train que mon fils !
Ce d'autant plus qu'il prétendait m'agresser parce que j'avais agressé sa femme, ce qui était faux et quand même un peu fort, étant donné que la responsabilité de la conductrice était totale, ce qu'elle reconnaissait volontiers, tentant de calmer son mari ! On notera une fois de plus la présence de l'incontournable Caliméro. La colère me prit et je décidai de faire un constat, uniquement à cause de l'attitude du mari, et j'en informai la dame.
Un Monsieur, qui avait assisté à la scène, est venu gentiment me prêter main forte, outré du comportement de l'individu à mon égard, et rajoutant qu'ils avaient eu une conduite dangereuse déjà auparavant, en tournant sur le parking, manquant de peu emboutir la voiture de sa compagne.
Il lui asséna qu'ils leur avaient fait peur, ainsi qu'à d'autres. J'étais rassérénée, mais constatai quand même que les témoins de la scène étaient plus en colère et plus outrés que moi, qui prenais les choses peut-être un peu trop "cool".
Mais c'est parce que je réfléchissais au sens à donner à cet incident très déplaisant. Qu'avais-je encore fait ? Si on s'en prenait à moi ainsi, même et surtout si j'étais dans mon bon droit, c'est qu'il y avait un problème, probablement dans mon comportement. Puis je me rappelai soudain ma demande de signe. Il n'y a pas d'heure ni de jour pour les braves, alors j'avais la réponse de ces chers Anges, qu'ils m'aidèrent à comprendre peu après:
En fait, ce n'est pas ce que j'avais fait, mais CE QUE JE NE FAISAIS PAS, qui posait problème, à savoir qu'ils attendaient que:
"JE ME POSITIONNE, sans attendre midi à 14 heures"(sans attendre "bêtement" !). C'est pour cela que l'hurluberlu me sommait de décider, sans attendre 4 heures, de FAIRE LE CONSTAT ou pas !!!
C'est pour cela ausi que je n'ai pas trouvé de place: comme moi envers eux, ces chers Anges faisaient la sourde oreille à mes demandes.
Je voulais trop bien faire, trop être dans la légalité, dans le droit. C'est pour cela qu'au lieu de me garer tant bien que mal, pour les quelques minutes à attendre, (comme l'a fait d'ailleurs ma fille !), j'ai voulu faire les choses en règle. Et voilà pourquoi, malgré que je sois dans mon bon droit, je me faisais enguirlander.
"Il y a des moments où il faut savoir prendre quelques libertés, y compris en prenant le risque de se tromper, surtout quand il y a urgence" m'a-t-il été dit !
Bien d'autre symboliques que je ne peux détailler par discrétion m'ont ainsi amenée à la conclusion qu'il fallait écouter mes intuitions et prévenir du danger potentiel, sans crainte, car je serais aidée, épaulée (par la symbolique de ma fille et du Monsieur venus à mon secours).
NE PAS ME LAISSER FAIRE = NE PAS LAISSER FAIRE !
Mais, chassez le naturel il revient au galop, comme j'hésitais, hier, ne sachant s'il fallait que je fasse un billet sur le sujet, je résolus de méditer. J'étais devant mon écran d'ordinateur, boîte de réception de mail ouverte, car je venais de lire mes messages. Peu après, d'autres messages sont apparus, pourtant envoyés la veille, et qui ne s'étaient pas affichés avant. Et dans ces messages, il y en avait un de la personne qui m'avait alertée sur le danger, et qui m'avisait que le problème était résolu !
Voilà ! Alors, après le poussin (Calimero), le canard (vilain petit et boîteux), le dindon (de la farce), la souris, l'autruche, voilà la poule (qui a trouvé un couteau) ! Quelle ménagerie !!!!!!
Je culpabilisais un peu, mais ces chers Anges m'ont rassurée hier, quand le "hasard" m'a fait entendre à la radio cette chanson que j'adore, de Sinsémilia:
"On vous souhaite tout le bonheur du monde". Une phrase disait à peu près: "On se doit de vous faire confiance".
J'ai apparemment encore à travailler sur la confiance en eux, et en moi !