Hello !
J’espère que vous allez bien et que le moral est bon.
Dans le billet précédent, je vous disais chercher les mots pour tenter d’expliquer …
Et le « hasard » (ou ces chers Anges ?) m’a tendu la perche, par le biais du livre de Guy Corneau (psychanalyste dont les ouvrages m’ont toujours apporté une aide efficace, ce d’autant plus que sa philosophie rejoint en tous points celle de mes chers Anges) :
« La guérison du cœur »- « Au bout de nos épreuves, le bonheur ? », éditions « J’ai Lu » Bien-être.
que j’avais entrepris de lire après avoir terminé
« Revivre ! », du même auteur, livres achetés pour tenter d’apporter une petite aide à mon frère, même indirecte.
La couverture de « La guérison du cœur » avait attiré mon attention, car elle représente un gros cœur rouge composé d’un puzzle, dont un morceau est détaché.
S’agit-il d’un cœur brisé ou d’un cœur qui se répare ?
Plus probablement d’un cœur qu’une brisure va permettre de réparer.
J’avais beaucoup avancé dans ma lecture, marquant de post-it beaucoup de pages qui me « parlaient ». Puis le « départ » de mon frère avait fait que j’avais laissé l’ouvrage de côté.
A quoi bon soigner nos plaies réciproques ? Les siennes ne le faisaient plus souffrir, là où il était.
Alors, comme d’habitude, j’ai « zappé » les miennes, et ai mis la tête dans le guidon.
Jusqu’à il y a quelques jours, où j’ai ressenti urgent de reprendre ma lecture, et voici le passage, qui fait suite à quelques annonces que l’auteur a concoctées, sur un mode un rien sardonique, pour faire toucher du doigt à quel point, en ne s’aimant pas, on peut devenir violent avec soi-même, sans s’en rendre compte, relayant ainsi parfois le vécu issu de la violence psychologique dans laquelle on a pu baigner au début de sa vie (et bien plus encore parfois), parce qu’on ne l’a pas mise totalement et clairement en évidence (même si on peut le croire) :
« Je désire également mettre l’accent sur un autre point, car il présente souvent un obstacle majeur pour la compréhension. Je l’ai constaté lors de mes ateliers sur la relation amoureuse. Tout le monde semble se perdre dans le brouillard aussitôt que nous abordons cette dimension. Le miroir que l’autre nous offre de nous-même ne concerne pas nécessairement notre attitude romantique. Bien souvent, comme c’était le cas pour Hélène, il nous renvoie à une attitude que nous avons envers nous-même et qui est la plupart du temps inconsciente. Cette attitude relève du champ de l’amour. Non plus de l’amour de l’autre, mais de l’amour de soi. » P. 246, « La guérison du cœur », Guy Corneau.
Remontons à la page 240, toujours dans « La guérison du cœur » de Guy Corneau :
« En fait, tout ce qui a été rejeté par la conscience, possède le pouvoir, par l’intermédiaire des complexes, de faire retour dans notre vie. Les complexes font que nous transformons des situations favorables à notre évolution en situations défavorables.
A cet égard, Freud affirmait que tout ce qui est inconscient se répète. Jung ajoutait que tout ce qui a été rejeté par la conscience a le pouvoir de se manifester de manière autonome dans notre vie, sous la forme d’un accident ou d’un destin extérieur dans lequel nous ne reconnaissons pas, de prime abord, la trace de nos refoulements. Notez bien dans ce passage que c’est ce qui demeure inconscient qui a le pouvoir de se répéter. Ce qui a été intégré à la conscience perd ce pouvoir. »
Explications qui rejoignent celles que mes chers inspirateurs célestes ont souvent données, et dans ce but, ils ont souvent tenté d’attirer mon attention sur les dénis.
Mes chers inspirateurs célestes ont insisté sur l’importance de s’accorder le droit de soigner les plaies issues de blessures psychologiques, car si la violence psychologique (et la culpabilisation érigée en mode d’expression en fait partie) ne se voit pas de prime abord, contrairement à la violence physique, les dégâts peuvent être d’une extrême gravité, car cette violence, à l’image d’un cancer, va ronger peu à peu de l’intérieur.
Et rappelez-vous, les signes que j’ai eus avec la chanson :
« Ca ira mon amour »
Je me suis arrêtée sur le mot « Ira », car c’est le 2ème prénom de qui vous savez. Mais il fallait tenir compte aussi, m’ont expliqué ces chers Anges, des mots « mon amour »,
Ca ira, oui mais à condition de retrouver l’amour pour soi-même, qui fait qu’on prend soin de soi, qu’on respecte ce que l’on est, ce que l’on ressent, ce que l’on pense, plutôt que de se dire :
« C’est rien, ça va passer »
Cela risque de passer dans la non conscience, mais tôt ou tard, cela ressortira sous forme d’épreuve ou de maladie, à l’image d’une mine enfouie sur laquelle on mettra le pied.
A bientôt pour la suite.
Bonne soirée.