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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:50

Hello !

 

Il y a plusieurs mois (au moment de mes recherches en psycho généalogie), j’ai lu un ouvrage de Francine Shapiro et Margot Silk Forrest:

 

« Des yeux pour guérir » - « EMDR: la thérapie pour surmonter l’angoisse, le stress et les traumatismes » (Couleurpsy/seuil).

 

En rangeant (eh oui, des fois ça m‘arrive !), ce matin, je l’ai retrouvé, et l’ai ouvert à la page marquée à ce moment là.

 

Francine Shapiro (psychothérapeute), est fondatrice de la « thérapie EMDR », introduite en France par le Dr David Servan-Schreiber.

Cette thérapie permet d’éliminer de son esprit les souvenirs traumatisants par des mouvements oculaires.

 

Je m’étais sentie poussée vers cette méthode, parallèlement à mes recherches familiales, et le « hasard » a fait que la psychothérapeute que j’ai rencontrée grâce à une connaissance, la pratique.

Comme j’aime bien me documenter sur ce qui m’intéresse, j’ai donc acheté ce livre, avant de décider de la suite à donner.

 

Nous n’avons fait que deux ou 3 séances, mais cela m’a semblé assez efficace sur certains souvenirs.

Mais je répète, comme à chaque fois, qu’il ne s’agit que de mon expérience. Et il convient là encore de bien choisir son praticien.

 

Je voudrais citer un passage du livre cité ci-dessus, dans le chapitre 9, intitulé:

« Du chagrin à la paix », qui commence par une citation de William Shakespeare:

 

« Mettez des mots sur le chagrin: le deuil sans parole murmure dans un cœur surchargé, jusqu’à le briser ».

 

Je me permettrais de rajouter que tout chagrin gagne a être mis en mots, me semble-t-il, quitte à l’écrire, si on ne sait à qui en parler.

 

Revenons au passage que j’avais relevé, à l’époque, page 280:

« Face à la mort, il existe une réaction particulièrement tenace, celle d’un sentiment persistant de culpabilité. On se sent responsable d’avoir dit ou, au contraire, pas dit certaines choses. On repense avec angoisse aux blessures qu‘on a pu infliger. En esprit, on revoit le lit de mort, on réentend les cris de souffrance. Toutes ces réactions sont normales après une perte et en général elles régressent et disparaissent progressivement, avec le temps. Quelquefois, cependant, le processus de guérison s’enraye. »

 

Les auteurs narrent plusieurs cas de personnes, amenées à affronter des tragédies, dans le cadre de leur profession, et qui sont restées prisonnières de souvenirs et sensations, mais aussi de sentiments de culpabilité liés à des reproches qu’ils se faisaient, pour ne pas avoir pu, selon eux, empêcher, limiter, aider suffisamment...

 

Il est cité notamment le cas d’un homme de 50 ans, qui a « travaillé sans arrêt pendant 7 jours, couvert de sang, dans le bureau de l’expert médical, après le crash du vol 800 de la TWA », écrasé de culpabilité qu‘il était de ne pas pouvoir rendre assez vite les corps aux familles.

 

Il est évoqué aussi dans ce même chapitre les cas de « traumatisation indirecte », qui peuvent se présenter chez des personnes « simplement » affectées par le récit de drames (auxquels elles n’ont pas assisté, pourtant), et par la représentation qu’elles peuvent s’en faire, laquelle les amène à superposer l’image d’un proche à la place de la victime.

 

Il est cité le cas d’un psychologue qui subissait des cauchemars et images obsédantes sur un gazage qu’il n’avait pourtant pas vécu lui-même, mais un oncle qu’il n’avait pas connu, et dont il en avait entendu le récit, enfant.

 

Le cheminement et les effets de la souffrance semblent décidément bien plus compliqués qu’on ne saurait le penser.

 

Bonne fin de soirée !P1010419.2.jpgPhoto prise en 2010 depuis le perron de la maison où nous habitions à ce moment là.

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