Hello !
Photo personnelle du dernier tableau que j'ai exécuté, en peinture, en 2009. Je n'ai pu peindre depuis. "Hasard" ? Une amie qui se reconnaîtra l'avait chois pour
inspirer un concours de poésie.
Après vérification, c’est dans le billet du 17 mai que j’avais ressenti devoir mettre la photo des 2 ânes (l’un derrière l’autre). C’était le jour de l’Ascension.
C’est aussi dans ce billet que j’évoquais un sinistre jour d’octobre, où le choc subi ma donné l’impression que mon esprit se séparait de mon corps.
Ce 26 mai à 15h12, quand ma belle-sœur m’a appelée pour me prévenir, j’ai cru, l’espace d’une seconde, que ça allait recommencer. Mais non, j’ai réussi à garder mon intégrité.
De ce funeste jour d’octobre, j’ai pu en parler avec mon frère, (à qui je ne m’étais jamais confiée sur ce jour là), lors de notre dernière communication téléphonique, le 11 mai. Nous avions déjà éclairci des points sur lesquels j’avais voulu garder le secret, préférant porter le chapeau (!!!) et passer pour la méchante. Et j’ai eu la joie d’apprendre qu’il avait enfin compris de lui-même, et me donnait parfaitement raison.
Ce fut déjà un début de guérison pour moi.
Mais il m’a fait encore un inestimable cadeau de guérison ce 26 mai, quand j’ai démarré ma voiture pour me rendre chez eux, dans l’Aude. J’espérais entendre à la radio qui vous savez. Comme ce n’était pas le cas, je n’ai plus fait attention à la musique, et suis partie.
Je conduisais depuis peu, quand des paroles de la chanson diffusée ont frappé mon oreille :
« Maintenant, comme avant,
Doucement, sans pâlir, sans souffrir…
Aujourd’hui, je te dis :
Souffrir par toi n’est pas souffrir,
C’est comme mourir ou bien faire rire
C’est s’éloigner du monde des vivants
Dans la forêt voir l’arbre mort seulement… »
Chanson interprétée par Isabelle Boulay : « Souffrir par toi n’est pas souffrir ».
Voilà le premier cadeau de guérison pour moi…
Un des drames de ma vie, c’est que l’enfant que j’étais s’est crue responsable des souffrances d’enfant de son frère, liées à notre père. Dans mon esprit d’enfant, s’est ancrée l’idée que si je n’avais pas existé, la relation entre notre père et mon frère aurait été normale.
Ma mère était hélas enfermée dans ses tragédies familiales (pendant l’enfance, son père avait martyrisé son plus jeune frère qu’elle aimait beaucoup) et, enkystée dans ses souffrances, ne s’est pas rendu compte qu’elle reproduisait des schémas perpétuellement. Et mon père n’avait pas, apparemment, la force de s’imposer, car tout cela devait le dépasser.
J’ai cru, dans mon petit cœur d’enfant, que je n’avais de ce fait pas le droit d’aimer, ni d’être aimée, et que je n’avais pas le droit de briller ni de réussir pour ne pas faire d’ombre à mon frère…
Mes « petits » Anges m’avaient permis de le comprendre, il y a pas mal de temps déjà, mais le sentiment de culpabilité était semble-t-il trop ancré en moi. Alors, m’ont-ils expliqué ces jours-ci, puisque sur cette terre je n’avais pas droit à l’Amour, mon esprit les a rejoints, car « Là-Haut », point « d’humains » ( !) pour interdire à quiconque d’aimer (pour son bien !), tout au contraire.
Et grâce à cette chanson, il m’a été expliqué que mon frère avait fait ces choix de vie et de départ (puisque chaque âme choisit la vie qu’elle veut vivre, les expériences qu’elle veut venir faire), par Amour pour moi, pour me permettre de me délivrer plus vite de ce sentiment dont je n’arrivais pas à me défaire.
Ce fut pour moi un moment intense de gratitude et de reconnaissance, même si je n’ai pu m’empêcher de faire remarquer que j’aurais préféré qu’il guérisse.
Et ce matin, j’ai reçu un message, de « là-haut », de mon frère, me confirmant cela, et ajoutant que c’était aussi son choix de « départ » fait par Amour pour sa petite femme adorée, pour lui permettre, avec son aide, bien sûr, elle qui le considère comme son sauveur, de trouver un « sauveur » encore plus efficace… Si, si, c’est possible, m’a-t-il dit en riant : hé ! Hé ! Hé !
Et ce sauveur si efficace, c’est celui qui est en elle (qu’elle appelle Dieu), car elle est très « croyante »).
Parmi les innombrables signes que j’ai reçus depuis son départ, hier vers midi, tandis que nous attendions, à la gare, le train qui devait ramener mon fils aîné en région parisienne, mon attention a été attirée par le fond sonore. C’était la chanson de Vanessa Paradis :
« Marilyn et John », puis j’ai un peu « décroché », quand rapidement, à nouveau, une chanson a attiré mon attention. Il s’agissait de Francis Cabrel (rappel : Francis était le prénom de notre demi-frère) :
« Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui,
Elle a dû faire toutes les guerres de la vie,
Et l’amour aussi… »
Et la dernière phrase :
« Je l’aime à mourir », qui est aussi le titre.
Ce fut très émouvant pour moi, qui ne me suis pas trop senti le droit non plus, comme mon frère, d’exprimer mes souffrances, vu celles des autres. Et puis mon père me disait souvent affectueusement que j’étais une « petite Nature ».
Peu après, vers 14h35 environ, après avoir longuement discuté de tout cela avec une amie chère qui se reconnaîtra, je suis allée au salon. La télé, allumée par mon plus jeune fils sur…
DIRECT STAR (Direct Etoile ?), diffusait un clip de Chimène Badi :
« Ma liberté », chanson avec laquelle j’ai eu des signes aussi, après la découverte, à la suite de ma dernière « constellation familiale », de l’origine du veto.
J’aime beaucoup Chimène, donc je suis restée à l’écouter. L’air suivant fut…
« Je l’aime à mourir », interprété cette fois-ci par Shakira !!!
Elle portait le n° 11 (l’Aude !)
Ensuite, Louisy Joseph interpréta une mélodie dont j’ai relevé quelques paroles :
« On a tous au fond du cœur
Quelque chose qui nous fait du mal,
Qui nous enchaîne… ».
Ce matin, je suis allée faire quelques courses. Quand je me suis garée devant le centre commercial, Johnny Halliday chantait :
« J’ai oublié de vivre ».
Je suis entrée dans le magasin et me suis dirigée vers le fond (rayon animaux), qui se trouve juste dans le prolongement des téléviseurs…
Pour voir et entendre Shakira terminer une chanson avec seulement ces 2 phrases :
« Je l’aime à mourir…
Je l’aime à mourir… »
A bientôt pour les autres signes.
Bonne fin de journée !