Hello !
Comme je vous le disais dans l’avant dernier billet, en revenant sur les billets des 23 et 26 02 2011, des « bizarreries » ont attiré mon attention.
Dans le billet du 23, j’évoquais ce fait, qui ne m’avait pas frappée sur le moment, bien que ma fille ait ressenti devoir m’en parler, car c’était la première fois que cela se produisait:
Cet avis rectificatif d’erreur de programmation, venant du cinéma de la ville où elle travaille, concernant le film :
« Le fils à Jo »,
qui lui avait fait penser immédiatement, bien sûr, à qui vous savez.
A mieux y regarder, la formulation du texte m’avait semblé étrange :
« (…) pour le film « Le fils à Jo ». En effet, la séance du lundi 28 02 11 entre en conflit avec celle du film « Au-delà ». Le fils à Jo sera donc programmé en fait le mercredi 23 et le dimanche 27 à 21h15 ».
J’ai donc relu attentivement ces billets et suis remontée dans mon agenda de cette année, à pareille époque, du fait que « Le fils à Jo », était prévu le 28 02 (jour anniversaire de mon frère) et reprogrammé le 23 02, à 21h15...
Et voici ce que j’ai constaté :
Le 23 février, qui tombait un jeudi cette année, était « Saint Lazare » !!
Mais c’était surtout quelques heures avant…
Le scanner passé par mon frère, le 24 à 8 heures du matin (donc moins de 12 heures après 21h15)…
Scanner qui a amené la découverte du cancer au poumon, d’un très mauvais pronostic.
Le lendemain, 25 février 2012, le « hasard » m’a permis d’entendre, à moins d’une heure de distance, une fois à la radio, l’autre fois en fond sonore du magasin « Carrefour »…
« Love is all »
Le dimanche 26 février, qui était jour du Carême, sur le chemin d’un vide grenier, beaucoup de signes m’ont été donnés, je vous remettrai le billet.
« Coïncidence », à la suite de ce 26 février, mon agenda (d’écolier) comporte 32 pages de notes, avant de recommencer au lundi 27.
Ce lundi 27, l’écho des bronches passée par mon frère ce jour-là, a amené un pronostic bien meilleur, ce qui nous a soulagés et a donné à mon frère un élan important pour se tourner vers la spiritualité et la foi, ainsi que la certitude qu’il allait s’en sortir.
Et le 28 février, jour de son dernier anniversaire, c’est aussi le jour où, au retour d’Aurillac (où mon compagnon avait rendez-vous pour ses soucis d’électrosensibilité)…
J’ai confondu un bout de bois avec un oiseau, sur le bord de la route, que j’ai voulu « sauver » en allant le chercher, ce qui nous a valu une bonne crise de fou rire, que j’ai racontée dans le billet :
« Faire provision de rires »
Je me doutais bien que cela laissait entendre qu’il y aurait des jours sombres, mais cela signifiait aussi que cette fois-ci, contrairement à Mai 2011...
Il n’y avait pas d’oiseau à sauver.
Je suppose que tout cela signifiait que sa « programmation initiale », qui était une « erreur » (et qui "entrait en conflit " avec la foi en l'autre monde) due aux souffrances du vécu par rapport à notre père (ce dernier se prénommait Georges, et les 3 premières lettres donnent phonétiquement : JO !). Car ce vécu là, et les souffrances ressenties, avaient détourné mon frère de la foi.
Dès le 24 février au matin, sa vision de la vie a changé, car après l’annonce du pronostic très sombre du 23, il n’a pas vu d’autre issue que la foi et la prière, pour s’en sortir.
Et les nouvelles rassurantes du 27, suivies de la visite du médecin le 29 février (Saint Auguste - prénom de notre grand-père paternel et de notre oncle exécuté pendant la guerre : Augustin), l’ont conforté dans cette voie…
Même si hélas, quelque temps plus tard, des métastases ont été décelées ailleurs, et malgré la pénibilité du traitement, il croyait en sa capacité à se guérir, lui qui réussissait tout ce qu’il entreprenait. Je suis sûre que ce fut une chance pour lui, afin de passer du mieux possible cette période qui le séparait de son « départ » vers « l’au-delà » auquel il croyait enfin, grâce à ses ressentis qu’ils s‘autorisait enfin à avoir.
Et mon billet du 26 02 2011 « Etre fils de », rappelait, certes, le « formatage » familial (travail, travail, travail), mais augurait peut-être aussi son rapprochement posthume avec notre père, que sa recherche spirituelle l’a amené à effectuer. Grâce à la compréhension que cela lui a donné, il s’est senti beaucoup plus apaisé et serein, (nous avons pu en discuter les derniers temps).
Je suppose que cela signifiait qu’à partir du 23 février, cette « erreur de programmation » issue d’erreurs d’interprétation de l’enfance, qui empêchait l’évolution spirituelle de mon frère, allait être réparée.
Bonne fin de journée !