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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 14:16

La-porte-sur--jpg

 Photo personnelle d'une de mes peintures: "Une porte sur..."

 

Hello !

 

Voici la suite de la conférence de dimanche 11 Mars.

Ce fut vraiment, c’est le cas de le dire, le jour et la nuit avec ce que j’avais vécu.

 

Premier fait significatif: l’intervenante qui devait faire une conférence avant Chantal n’a pu venir, alors Chantal a accepté de la remplacer au pied levé, et a choisi de parler de l’aura et de la chromothérapie en plus de sa séance de « contacts médiumniques ».

 

Détail qui a son importance, j’en parlerai plus loin, la personne que Chantal a accepté de remplacer PORTAIT LE MEME PRENOM QUE MOI, AVEC LA MEME ORTHOGRAPHE !

 

Deuxième fait, constations favorables: pas de paranoïa, pas de panneaux de mise en garde, pas de surveillance, pas de critiques de qui que ce soit, et surtout, à aucun moment on ne m‘a demandé d‘adhérer, même pas en faisant passer des formulaires.

 

Troisème fait: point encourageant pour moi (en plus du prix d’entrée très abordable), c’est que s’il y avait du monde, personne ne vendait rien, contrairement à l’autre, où pratiquement la moitié de l’assistance était là pour vendre, promouvoir et de ce fait faire rentrer des sous dans des caisses.

 

Ainsi, au pire, si j’étais amenée à poser une question, on ne m’accuserait pas de faire ce que cette moitié de gens était venue faire (sauf que, vu le prix important du truc, et le coût du voyage, si telle avait été mon intention -et quel intérêt si loin de l‘endroit où je voulais habiter ?-, cela me serait revenu bien meilleur marché de me payer un pavé dans un journal, ou de faire un site à ma gloire, sur Internet).

 

Revenons à dimanche. L’atmosphère était agréable, il y a eu à la pause des tas de gâteaux faits maison, ainsi que des boissons, tout cela GRATUITEMENT, et avec le sourire.

 

Il y avait même une bibliothèque avec des livres prêtés gratuitement.

 

Voilà, ça c’est fait. Effectivement, sans comparaison.

 

Après mon intéressante et libératrice discussion en aparté avec Chantal, je suis allée m’installer dans un coin, contre un mur, au fond.

 

Elle a commencé sa conférence de remplacement.

Elle expliquait depuis peu quand un Monsieur assis au rang devant moi, sur ma droite, a levé le doigt pour poser une question. Chantal a accepté gentiment, même s’il y a un temps pour cela, normalement, à la fin des conférences.

 

L’homme s’est adressé à elle d’un ton normal, demandant des précisions, que Chantal lui a données, et qui pour ce que je sais du sujet, me semblaient justes.

 

Mais il a exposé son désaccord.

Chantal, sûre de son fait car cela fait partie de ses activités professionnelles, a-t-elle dit, a maintenu ses dires. Le contradicteur a encore monté d’un ton, persistant à la contredire.

 

Là, je dois dire que j’ai senti l’angoisse monter, et l’envie de partir en courant, tant ça m’a ramenée à ma mésaventure. Je me suis reprise, il fallait rester pour Chantal, ce n‘était pas correct de détaler.

 

Mais je suppose que ma détresse a dû se voir, car je me recroquevillais sur mon siège en me demandant pourquoi cela, même si nous étions loin des hurlements qui m‘ont été adressés, et de la façon de faire de la personne qui a fait son scandale, à l’époque, loin s’en faut.

 

Je n’ai pas eu à me poser la question deux fois, car la responsable de l’association est intervenue poliment mais fermement, rappelant au Monsieur, quand il a monté le ton, qu’il avait le droit de ne pas être d’accord, mais outre le fait que le moment des questions n’était pas arrivé, il n’avait pas à s’y prendre de cette manière.

 

A la pause, une jeune fille de l’assistance, située sur la rangée devant le Monsieur, est venue gentiment me trouver pour me dire de m’asseoir à côté d’elle, me voyant tassée dans mon petit coin ! J’ai accepté avec joie, car c’était ce que je pensais faire.

 

Bon, mais en rentrant chez moi, j’ai essayé de comprendre le sens de ce petit incident d’apparence similaire à celui que j’avais vécu, bien que sans commune mesure, car limité tant par l’attitude du Monsieur que par la prompte intervention de la responsable de l’association.

 

Je porte la poisse ou quoi ?

J’ai donc pris du temps pour méditer sur le sujet, décortiquant la scène.

 

Premier élément: Chantal remplaçait une Maryline (mon prénom).

Le contradicteur n’a pas hurlé d’entrée, sa question au départ fut posée d’un ton plutôt égal.

 

Deuxième élément: Chantal ne s’est pas laissée faire et a maintenu sa position poliment mais très fermement, sûre de son fait, en précisant qu’elle savait de quoi elle parlait, puisque cela faisait partie de ses activités professionnelles…

Exactement ce que j’ai dit à l’époque, que certains de ces « braves » gens venus tenir leur boutique ont interprété comme une tentative de ma part de chercher des clients. C’est drôle non ?

 

Troisième élément: la responsable de l’association a eu l’attitude juste (voir plus haut), intervenant dès que le personnage a commencé à élever le ton, lui imposant la nécessité du respect. Rien à voir avec les cris et le lynchage que j’ai vécus.

 

Effectivement, ce fut le jour et la nuit.

 

Bien sûr, quand j’ai été amenée à en parler, y compris et surtout à l’association contre les manipulations mentales j’avais été confortée, mais il restait encore quelque chose à comprendre.

 

Il me fallait prendre conscience de la gravité de l’impact psychologique que peut avoir une telle expérience. Il est vrai que jusque là, j’avais partiellement sous estimé le côté destructeur des blessures psychologiques qui en découlent, même si nous en avons beaucoup parlé, avec mon excellente psychothérapeute.

 

Moi je voyais surtout ce que ça m’aidait à comprendre des choses, donc cela occultait un peu la gravité des actes et des paroles.

 

Témoigner pour informer sur les manipulations et autres dérives, ça me gonflait beaucoup, j’avais du mal à l’accepter, parce que je ne voyais que l’extérieur de l’histoire: l’argent et le temps dont des gens de bonne foi se faisaient délester.

 

Mais, pour en avoir eu un échantillon, j’ai enfin réalisé totalement que pour des gens droits, sincères, sensibles, pour qui l’amitié n’est pas un vain mot, cela peut être extrêmement destructeur, bien plus que je ne l’avais réalisé jusque là.

 

J’ai aussi pris définitivement conscience d‘autre chose, grâce à la chanson de Joe:

 

« Les yeux d’Emilie », entendue en arrivant sur le lieu de la conférence.

 

Je n’avais pas fait attention aux paroles, aussi le lendemain, lundi, je l’ai entendue à nouveau, par « hasard », en allant aux courses, et là j’ai mieux écouté, notamment, j‘ai réalisé qu‘il y était aussi évoqué le jour et la nuit:

 

« Quand les jours ressemblent aux nuits, sans éclaircie à espérer, qui peut croire que l’été nous reviendra ».

 

Et là, le dernier blocage a sauté.

 

Ce qui me retenait, c’était toujours l’idée qu’il peut aussi y avoir des gens de bonne foi, chez ceux qui manipulent, parce qu’ils n’en ont pas conscience, qu’ils ont mal compris, qu’ils croient bien faire. Donc, par là même, ils peuvent être récupérés. De ce fait, j’avais peur de les blesser.

 

MAIS CE N’EST HELAS PAS LE CAS LE PLUS FREQUENT, il y a aussi les irrécupérables:

 

Les jours qui ressemblent aux nuits, « Sans éclaircie à espérer ».

 

Des personnages qui font les choses sciemment, bien qu‘affichant des discours trompeurs, et ceux qui éprouvent un plaisir sadique à faire du mal, aveuglés par la puissance que cela leur donne l’impression d’avoir, et qui par là même ne se remettront jamais en question.

 

Les choses sont tellement plus faciles à dire qu’à faire.

 

Et ceux là sont dangereux. Pour eux-mêmes, mais c’est leur problème, et surtout pour les personnes fragiles, fragilisées, seules, perdues, faibles, impressionnables et/ou sensibles.

La tolérance et le respect, ils doivent s’adresser en priorité aux victimes, donc avec le souci de parler pour permettre de faire cesser les effets.

 

Et apporter son aide à quelqu’un qui fait du mal, même inconsciemment, même de bonne foi, même en se taisant, et à plus forte raison en faisant semblant de ne pas voir, cela s’appelle de la complaisance, car c’est s’en faire complice, et par la même prendre le risque d’en recevoir les effets négatifs.

Je l’ai appris à mes dépens, mais je retiendrai la leçon.

 

Rien de tel pour motiver à continuer de témoigner.

Les autres signes bientôt.

 

Bonne fin de journée, avec le soleil pour tous, j’espère, sinon cherchez Emilie.

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commentaires

U
Bonsoir Marylou,<br /> Ah je vois que ton amie Véro espère la vente de sa maison!Chez nous ça patine pas mal , j'y crois c'est sur; mais ça ronronne. Demain matin j'appelle les agences ; celles qui ne nous ont encore<br /> amené personne(9 sur 10) et je vais leur demander si au moins il leur arrive de la proposer notre maison !!!Ce serait bien que ça se fasse avant la fin de l'année; ce serait le top même !<br /> Je reviens ce soir pour ton dernier billet.<br /> Bizettes.
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V
Bonjour Maryline,trés beau tableau pour moi qui adore le rose!!Je commence à avoir des "signes"...j'ai remarqué que Joe était beaucoup présent!!!Je me suis dit"Maryline est là avec moi :).En<br /> attendant la suite(trouver un acheteur pour la maison et partir rejoindre Michel)...Toujours aussi intéressant ton blog,bisous,Véro.
Répondre
L
<br /> <br /> Hello Véro ! Merci pour tes encouragements. Ton récit confirme bien que les signes, tout le monde en a, il suffit de vouloir les voir, et pour que ce soit plus facile, cela passe via ce que ns<br /> aimons, et/ou ce qui attire notre attention. Pour tes soucis, "ça ira", et c'est à toi et tes "petits" Anges que tu le dois, je ne suis qu'un petit relais. Ne te laisse pas arrêter par<br /> l'impression de difficulté, garde tes pensées sur le résultat espéré. Gros bisous et bon courage. Maryline<br /> <br /> <br /> <br />

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