Hello !
Non, je n’ai pas disparu corps et biens, mais la période est « agitée ».
Comme le laissait entrevoir la « glissade » de ma voiture dans le rond-point, due à une déformation d’un de mes pneus arrières (consécutive à un choc, probablement !!!!), j’ai glissé un « tantinet » sur la peau de banane, revers de la médaille des cadeaux de l’épreuve du décès de mon frère, et suis retombée à pieds joints dans le rôle de l’enfant/pansement/objet de remplacement.
J’essaierai d’y revenir un peu plus, si je trouve les mots, mais commençons par le commencement :
Le pardon et ses conséquences.
Pardonner, m’ont dit ces chers Anges, cela ne veut pas dire absoudre sans réserve et considérer que les choses qui se sont produites sont nulles (enfin, dans le sens de « pas ») et non avenues, donc qu’il faut en accepter les effets et conséquences, ce qui revient une fois encore à se nier.
Absoudre, nous dit le Larousse, c’est notamment « exempter d’une peine ».
Exempter de ressentiment, de faire payer à l’autre ses actes, oui…
Mais cela ne signifie nullement ( !) de « s’asseoir » sur les effets dévastateurs que les actes en question ont déclenché en nous, et accepter de retomber dans le jeu de « l’offenseur » parfois toxique, pour ne pas dire plus, et retomber dans le pli… sûrement pas !
Impossible alors de sortir du piège de la fidélité inconsciente à ce qui est attendu de nous, consciemment ou pas, et qui n’a absolument pas lieu d’être, et cela même si l’on en a compris le fonctionnement.
La solution pour arriver à s’en extirper et à s’accorder le droit de la liberté d’être, de la liberté de vivre, de la liberté de faire, du droit d’être un être « souverain » à part entière, en se dégageant du terrifiant sentiment de culpabilité que l’on peut ressentir à s’accorder ces droits-là ?
La solution, elle m’avait été donnée il y a quelque temps, quand, dans un récent numéro de la revue « Pleine Vie » (!!), mon compagnon avait découvert la photo de Joe, que j’avais « zappée » en tournant les pages, car elle s’était collée à la précédente.
En vis-à-vis de cette page, il y avait un article :
« Comment ça va l’amour ? »
« Un rendez-vous sans tabou pour mieux vous aider dans votre vie amoureuse. Une seule règle, ne pas avoir peur des mots ».
Voilà la solution. Face à des comportements vécus dans l’enfance et plus encore jusqu’à un âge... disons… « avancé », l’enfant qui est en nous peut ne pas se sentir le droit de porter un jugement, et, même s’il n’en voit et comprend que trop bien, hélas, les effets toxiques, et tente de s’en affranchir, cet enfant qui subsiste en nous, peut éprouver énormément de mal à transgresser les vetos, les interdits, s’en interdisant inconsciemment le droit, et de ce fait, risque de passer à côté de sa vie, toute sa vie, avec tout le mal être et les souffrances que cela suppose.
La « seule règle » donc, c’est de bousculer ces tabous-là, d’analyser la situation, et de s’accorder le droit, tranquillement, sans haine, mais fermement, droit de mettre les mots exacts sur les comportements, y compris et surtout s’ils relèvent de la pathologie.
Cela ne veut pas dire condamner, cela n’empêche pas d’essayer de comprendre le pourquoi, mais cela remet les choses à leur vraie place, afin de permettre de s’autoriser à s’affranchir, à ne plus être donc esclave de comportements, asservissements et directives qui outrepassent des droits, ne se justifient donc pas, et surtout pas en leur collant le mot « amour ».
L’Amour, on ne le répètera jamais assez, il ne phagocyte pas, il RESPECTE, il laisse l’autre libre d’être, de penser, de décider et de s’exprimer, y compris dans sa différence.
Bonne journée !