Photo personnelle prise le même jour que la précédente, il y a 2 ou 3 ans
Hello !
Merci encore à tous et toutes, et plus particulièrement à toi Claire, de tes encouragements. Je reviendrai plus longuement sur tout ce qui m’est appris par rapport au départ de mon frère quand j’aurai un peu plus de temps et que je serai un peu plus apaisée.
Mais il me semble urgent, sur le point de la vérité de ce qu’on vit, ressent et témoigne, que tu abordes, de vous parler quand même de cette nécessité de vérité. Non pas bien sûr LA Vérité, mais celle que l’on ressent au fond de soi, sa Vérité propre, à laquelle chacun a droit, n’en déplaise à certains. Prétendre le contraire, c’est n’être rien d’autre qu’un gourou, c’est ronger l’autre de l’intérieur pour lui donner sa propre vision des choses, avec tous les risques que cela comporte, hélas. Et il ne sert à rien de le faire avec de grandes déclarations d’Amour, car si cela peut faire illusion un certain temps, LE FOR INTERIEUR DE L’UN, COMME DE L’AUTRE NE S’Y TROMPE PAS, LUI !
C’est d’ailleurs pour cela que c’est non seulement un droit, le droit d’être soi, mais c’est surtout une nécessité vitale.
Face à tout ce que j’ai pu constater et comprendre depuis le « départ » de mon frère, j’ai en effet eu la confirmation TOTALE de ce qui est ressorti lors de ma dernière « constellation familiale » : il est vital de se permettre d’être soi, de respecter tous ses ressentis, de ne plus vivre en fonction de ce que pensent les uns et les autres, de leurs réactions surtout, car j’ai enfin pu intégrer, il me semble définitivement, que cela n’a rien à voir avec nous. Car si on est obsédé par l’idée de ne rien dire ou faire qui puisse être mal interprété voire faire du mal, ON S’INTERDIT D’ETRE ET DE VIVRE, et on va attirer immanquablement ce reflet là dans notre vie, sous la forme d’expériences dévastatrices…
Mais le pire, c’est qu’on réalise parfois un peu trop tard que si on s’était permis de dire tout ce qu’on ressentait (dicté bien sûr par l’Amour désintéressé), de prévenir donc, de mettre en garde, les choses auraient pu peut-être prendre une autre tournure…
Même en sachant qu’il n’arrive que ce qui doit arriver, cela fait quand même un peu mal au cœur de le réaliser après.
« Grâce » à tout ce qui m’a été ainsi appris sur l’origine de cette mauvaise croyance, de cette idée faussée, je me sens affranchie, et libre de dire, faire et écrire, en mon âme et conscience, en priant, comme je le fais depuis toujours, pour que cela soit dans la droite ligne de la Lumière.
Ce vécu là m’a au moins permis d’être particulièrement réceptive et attentive aux autres et à leur bien être. Tout le monde ne peut pas en dire autant… Mais ça peut aussi s’apprendre différemment, il suffit juste d’un peu de cœur.
Si, si, tout le monde en a un.
Je crois qu’enfin je ne me laisserai plus culpabiliser ni atteindre au-delà du raisonnable par quiconque, qui, sous l’influence de son formatage personnel, m’accuserait de ce que je ne suis pas, maintenant que j’ai pu débusquer d’où me venait cette « faille » qui me mettait dans un tel état.
Si autrefois je vivais très mal que quelqu’un me tourne le dos ou se mette à me faire la gueule, voire pire, sans que j’en comprenne la raison, à plus forte raison pour cause de mauvaise interprétation de mes paroles ou attitudes, voire même de pensée différente,
MAINTENANT QUE JE SAIS POURQUOI CELA ME BLESSAIT TANT, ALORS…
JE M’EN FOUS, seules comptent pour moi désormais les relations VRAIES, et pour y parvenir, il faut savoir élaguer. Parce que de telles attitudes n’ont rien à voir avec l’Amour, quoi qu’on veuille faire croire, inutile donc de perdre son temps dans des regrets stériles.
Je sais maintenant ce que je suis au fond de moi, et plus personne ne me fera rougir à la place de celle ou celui qui projetterait son intérieur sur moi, même et surtout d’ailleurs si c’est sous prétexte de PROTECTION DE L’AUTRE !
Et sur le chapitre de la PROTECTION, justement, le mieux étant l’ennemi du bien, et vu que le pendant (j’avais écrit pensant !) du « bien », c’est ce qu’on nomme le « mal », il y a des prétendues protections qui deviennent des geôles et qui malheureusement peuvent s’avérer amener à faire creuser sa tombe à « l’heureux bénéficiaire » de cette protection, et à ses collatéraux, par ricochet…
Tout comme l’occupant, pendant la guerre, a exigé de certains pauvres RESISTANTS faits prisonnier, qu’ils creusent la leur, avant de les EXECUTER froidement, sans autre forme de procès.
Allez, vive l’Amour… Celui qui respecte l’autre et le laisse libre !
Et pour ce faire,
QUE CHACUN COMMENCE PAR S’OCCUPER DE SES AFFAIRES, ET DE SES BLESSURES, AVANT DE SE VOULOIR SAUVEUR OU GUERISSEUR DE L’AUTRE, QUE CHACUN SE CONTENTE DE FAIRE SON PROPRE EXAMEN DE CONSCIENCE (si, si, nous en avons tous une, c’est une des 2 « Petites voix » que nous entendons tous, IL SUFFIT JUSTE DE PRENDRE LE TEMPS DE CHERCHER LA BONNE).
Bonne journée et bonne voix !