Photo personnelle d'un lever de soleil derrière notre maison
Hello !
Je prends un peu de temps pour vous donner des nouvelles.
Notre voyage à Strasbourg s’est bien passé, malgré l’alerte orange à la neige, le jour de notre départ. Heureusement, nous avons réussi à passer à temps, et même si nous avons eu de la neige une bonne partie du chemin, ma fille, qui conduisait, nous a amenées à bon port magistralement.
Beaucoup de choses à vous raconter, j’espère avoir la possibilité de le faire.
Mais Je voudrais commencer par parler du chiffre d’aujourd’hui,
le 12, puisque nous sommes le 12/12/12.
Foin des catastrophistes « illuminés » le plus souvent par des sectes, voici des extraits de ce que nous en dit le « Dictionnaire des symboles de Chevalier et Gheerbrant » :
« (…) mais le symbolisme du 12 reste le même : un accomplissement du créé terrestre par assomption dans l’incréé divin… (CHAS, 243). »
Et en conclusion :
« Douze est en définitive toujours le nombre d’un accomplissement, d’un cycle achevé. Ainsi dans le Tarot, la lame du Pendu (XIII) marque-t-elle la fin d’un cycle involutif, suivi par celle de la mort (XIII), qu’il faut prendre dans le sens de renaissance. »
Voilà qui j’espère réconfortera tous ceux et celles qui ont vécu une période difficile. Le renouveau n’est pas loin.
Pour cela, comme toujours, il est important de bien prendre conscience de la façon dont on se traite SOI-MEME, laquelle nous est signalée par la façon dont les autres nous traitent.
La majorité d’entre nous cherchent consciencieusement à s’améliorer, notamment par la bienveillance envers les autres, la tolérance et la compréhension envers les autres, la générosité envers les autres, l’aide aux autres, l’écoute des autres, en passant surtout par le pardon…
AUX AUTRES !!!
Mais parmi tous ceux-là, combien pensent à appliquer ces bienfaits aussi…
A EUX-MEME ????
Combien prennent le temps de guérir leur enfant intérieur, celui qui a souffert, qui a pleuré, qui n’a pas été écouté, entendu, compris, parfois même aimé ??
Alors nous attendons trop souvent la guérison de nos plaies par notre conjoint, ou nos proches, ou nos amis…
Lesquels sont eux-mêmes pris dans ce même schéma, et de ce fait sourds, indisponibles, le plus souvent.
Mais la guérison de notre enfant intérieur, nous seuls pouvons la réaliser, tant de souffrances sont restées muettes, parfois mêmes non conscientes, alors comment les autres pourraient-ils les comprendre totalement, et plus encore avoir la capacité de les guérir ?
Paradoxal ? Grotesque ? Dans ce monde d’apparence individualiste de conseiller de penser AUSSI à soi, de s’accorder AUSSI à soi ce qu’on prend tant de soin à accorder aux autres, notamment L’AMOUR, L’AIDE, LA BIENVEILLANCE, L’ECOUTE ????
Finalement, fort peu au total sont vraiment égoïstes, égocentriques, réellement méprisants envers les souffrances des autres.
Ceux qui le sont vraiment ne tomberont pas sur des écrits similaires aux miens, ou si cela arrive, ils en ricaneront.
Mes chers inspirateurs célestes m’ont expliqué qu’en réalité, là où nous pourrions voir égoïsme, indifférence, il y a le plus souvent…
DENI !!
Déni de ses propres souffrances, qui font ignorer, voire parfois même mépriser celles des autres.
Car la souffrance aveugle. Ces chers Anges ont souvent dit qu’elle rend aveugle, sourd et injuste.
Elle aveugle, dans le sens qu’elle empêche de voir, de ressentir ce (j’avais écrit ceux !) que les autres ressentent, mais elle rend aussi parfois aveugle à ses souffrances et ressentis personnels, tant elle fige, paralyse, comme un papillon épinglé en plein vol sur un mur glacé.
Alors, pour se libérer de ses souffrances, on risque, si on les fuit, de les nier, donc, et par là même de nier celles de ceux qui en vivent de similaires.
Ce qui nous semble de l’indifférence, voire du mépris, n’est en fait, quand on le vit (subit serait plus approprié, d’ailleurs), que le reflet de ce que nous nous faisons à nous-même : nier nos souffrances. Ces négations, faceà nous, qui nous tétanisent, viennent d’êtres qui eux-mêmes nient la toxicité de leurs souffrances enfouies.
Parce que reconnaître la souffrance des autres dans les situations similaires à son propre vécu, cela revient à reconnaître l’importance des siennes propres…
Et ça peut faire trop mal.
Alors, on fuit, on fait l’autruche, on essaie de se persuader qu’on n’est pas concerné, que les autres n’ont rien compris, voire qu’ils sont faibles, égoïstes, et j’en passe.
Quel horrible cercle vicieux, non ?
« Alors, que diriez-vous, afin de prendre le bon départ vers la renaissance, que diriez-vous de prendre le temps de revenir vers votre enfant intérieur, (car cela ne peut venir que de lui, ce renouveau), et de lui prêter (donner même, allez, soyons fous !) l’oreille (et même les 2, quand on aime on ne compte pas, au diable les interdits et restrictions !), de vous accorder le droit de pleurer avec lui, sur lui, oui, oui, vous avez le droit ! Et d’écouter, mais surtout D’ENTENDRE ce qu’il vous dira, cet enfant intérieur, qui est la Vérité de votre âme, qui détient votre bonheur, votre équilibre entre ses mains, alors que trop souvent vous ne lui accordez aucun regard, à part méprisant.
Et après, vous pleurez sur le mépris des autres.
Il serait temps d’en finir avec ces attitudes toxiques, non ?
Comment voulez-vous arriver à être tout Amour, toute compréhension, toute tolérance, tout pardon, envers les autres si vous ne commencez pas par vouloir voir vos propres souffrances, vous les permettre, et tout aussi important, si vous ne prenez pas la peine de les soigner, les désinfecter ??
Alors, on y va, on la referme cette porte sur le déni de la souffrance, afin de pouvoir ouvrir celle du renouveau qui nous permettra d’avoir l’attitude appropriée envers les autres ? »
Pour terminer, mes chers « petits » Anges m’ont expliqué que l’enfant vient d’un monde, nous le savons, où il baignait littéralement dans l’Amour inconditionnel, dont la souffrance est absente, notamment celle consécutive aux jugements. Ce « bain » là, l'enfant il en a encore le souvenir, le ressenti, pendant un certain temps.
Mais sa naissance à ce monde terrestre imparfait fait qu’il se trouve confronté à des situations, des attitudes, des comportements, des perceptions, des mots, qui l’amènent à croire qu’il n’est pas digne d’Amour, de par les interprétations qu’il en fait, car il n’a pas les outils de compréhension.
Ce qui fait que chacun de nous véhicule des « casseroles », dont personne n’est totalement responsable, mais qu’il faut s’accorder la grâce de décrocher, et de cicatriser.
Allez, bonne journée !