Une des montgolfières qui sont passées le weekend dernier (comme l'an dernier), au-dessus de la maison: là c'est encore celle du "Conseil Général de Haute-Vienne" qui s'est posée près de notre maison !
Hello !
Merci encore pour tous vos messages. Et aussi à Claire, qui a apprécié cette jolie région qu’est le Quercy Blanc ; et merci aussi à Loulou pour ce qu’elle fait pour la Nature et nos petites « bêtes ».
Je continuerai mes explications du billet précédent prochainement.
En attendant, je voudrais revenir sur les signes. Trop souvent, nous ne les voyons pas car on cherche LE signe flagrant, indiscutable.
Indiscutable, y’a pas ou peu, (sauf occasions importantes, quand la situation le demande), tant de toute façon, la « raison », essaie toujours de trouver une explication « rationnelle ».
De nos jours, la simplicité n’a pas vraiment cours. Il est de bon ton de trouver des explications tarabiscotées à tout…
« Hasard », « coïncidence », quand ce n’est pas hallucination, jusqu’à collective, allez, tant qu’on y est, ou pire encore… Bah ! Ca rassure… certains.
Le 26, cela a fait 5 ans que j’ai commencé mon blog sur Femme Actuelle. C’est aussi la date de mon dernier billet. Je n’en ai pas parlé à ce moment là car le sujet du billet était trop lourd, je venais d’apprendre le décès de ce copain perdu de vue, et cela faisait aussi 1 mois que mon frère est « parti ». « Coïncidences » ?
Ce matin là pourtant, j’avais décidé de vous raconter d’autres signes que j’ai eus, le jour de l’incinération de mon frère, le 26 Mai. Mais j’ai donc changé d’avis, comprenant qu’il ne fallait pas différer plus longtemps de parler de ce qui est important. C’était à juste raison, apparemment, si j’en crois l’écho que cela a eu chez certains d’entre vous.
Voici donc les signes de ce matin du 26 Mai. Nous sommes partis de notre domicile le matin, avec mon compagnon et notre fils, pour nous rendre sur Carcassonne, à la gare, où nous devions aller chercher mon fils aîné qui arrivait de sa région.
Sur le trajet, nous nous sommes arrêtés pour faire une petite pause à l’aire de Castelnaudary. Il y a un lac avec des canards. Nous nous tenions près de notre véhicule, sur le parking. Mon compagnon grignotait un biscuit, quand 2 canards se sont approchés de nous (même s’il y avait d’autres gens autour de nous).
En fait, il s’agissait d’une cane et d’un canard (colvert). La petite cane s’approchait très près de nous, mangeant goulument tout ce que lançait mon compagnon, courant dans tous les sens, tandis que le mâle la laissait faire, et ne consentait à manger (2 ou 3 fois maximum), que quand vraiment sa compagne était occupée à se restaurer.
Sur le moment, je n’ai pas prêté attention à cette façon de faire. Pourtant, j’ai fini par ressentir, qu’il y avait probablement un petit signe. Et j’ai mieux observé le canard.
Il se tenait non loin de sa petite « femme », un peu comme en retrait ; apparemment ce n’était pas la faim qui le poussait. On aurait dit qu’il l’avait suivie pour veiller sur elle. Et c’est cette attitude qu’il avait : noble, attentif, soucieux que sa petite « femme » profite le plus possible de ce qui lui était offert, et tant pis si lui n’avait pas grand-chose, cela semblait lui convenir…
Cette façon de faire me rappelait tellement la façon d’être de mon frère !
Quand il n’y a plus rien eu à manger, ils se sont éloignés tous les 2.
J’ai bien compris le signe, car je m’inquiétais pour ma belle-sœur, pour la suite. Apparemment, il veillait.
Arrivés à la gare, nous attendions le train, quand un couple de pigeons, sur le quai, tout près de nous, a attiré notre attention. Le mâle avait essayé de manger quelque chose, mais il n’y est pas arrivé, apparemment c’était trop dur.
Par contre, la femelle, qui le suivait, a englouti le morceau sans sourciller, ce qui nous a fait rire. Du coup, je les ai observés. Peu après, de façon un peu inattendue, le mâle a sauté sur le croupion de sa compagne, lui a fait… disons pudiquement … ses petites affaires, et juste après, chacun s’est envolé pour aller se poser au même niveau, sur une barre du toit du quai, mais…
Si la femelle s’est posée sur le côté quai (à gauche donc de la voie), le mâle s’est positionné de l’autre côté de la voie, sur la barre de la droite du toit.
Symbolique évidente, non ? Mon frère est tout proche de ma belle-sœur, il est simplement de l’autre côté de la voie (du voile, comme on dit). Il la laisse simplement « se nourrir » de ce qu’elle doit vivre et apprendre.
Ce signe là, je ne l’avais pas raconté à ma belle-sœur.
Et tandis que nous nous dirigions en voiture, après l’arrivée de mon fils aîné, vers le domicile de mon frère et ma belle-sœur, l’espace d’une seconde ou 2, j’ai vu, tandis que nous traversions un pont…
Un canard et une cane identiques à ceux du matin, qui dormaient côte à côte, sur un monticule de galets, dans le lit de la rivière.
Couple ou frère et sœur ????
Pourquoi des canards ? Ai-je demandé ?
Réponse de ces chers Anges :
« Pour que tu constates qu’ils ne sont NI VILAINS, NI PETITS, ET PAS NON PLUS BOITEUX ! »
Yes ! Bonne nouvelle !
Et avant-hier, ma belle-sœur m’a envoyé un mail pour me raconter que la veille (le 26 donc, jour anniversaire du 1er mois), tandis qu’elle était à son travail, elle a vu…
UN PIGEON SE POSER SUR LE BORD DE LA FENETRE où elle se tenait, roucouler, puis s’envoler.
Elle a dit à ses collègues qu’elle était sûre que c’était un signe de lui…
Ce qui a fait rigoler, bien sûr, mais elle, elle sait bien que c’était le cas, car c’était la première fois que cela se produisait.
Voilà, des signes réconfortants, il y en a des tas, il suffit juste de retrouver son cœur d’enfant, sa simplicité, et d’accepter le merveilleux de la vie. Cela aide tellement à vivre et à surmonter l’absence.
Ce d’autant plus que cela ne sert à rien de les chercher ces signes, ni de les provoquer, ils viennent d’eux-mêmes et tellement plus beaux et chargés de sens que ce qu’on pourrait vouloir ou imaginer ! Nos chers Anges ont tellement de ressources pour nous surprendre !
Bonne fin de journée, et bonnes vacances à ceux qui partent.