Hello !
J’espère que Noël a été doux pour vous, même si je sais pour l’avoir longtemps vécu, que dans certaines circonstances de la vie, cette période là est plus difficile que d’autres à passer.
Je vous ai un peu délaissés car les 15 derniers jours furent « agités », et je n’ai pas trop pris le temps d’écrire. D’où notre « léger » différend (avec un D comme doucement, et non un T comme travail !), avec ces chers Anges.
J’ai voulu, comme toujours, faire un maximum de choses en un minimum de temps, ignorant la « petite voix » et la fatigue. J’aurais le temps de prendre le temps après les fêtes de Noël, pensais-je.
Résultat ?
J’ai dû refaire la moitié des choses, pour les avoir ratées, je suis sur les rotules, plusieurs paiements de mon travail ne sont pas arrivés, apparemment bloqués par des grèves, etc.
D’où une longue (et vaine) litanie de « ras le bol ».
Alors je vais essayer de retenir (une énième fois) la leçon, confirmée par notre voyage à Strasbourg, qui s’est particulièrement bien passé, malgré les prévisions météo pessimistes.
Nous n’avons pratiquement pas eu de neige, et le peu qu’il y avait ne nous a pas gênées, au contraire.
Il n’a pas fait très froid non plus, pas de verglas, juste un peu de pluie, et nous avons arpenté le marché tout l’après-midi de mardi, avec Guylaine, avec qui nous avons enfin fait connaissance (depuis plus de 4 ans et demi que nous correspondons via le site FA et nos blogs. Elle est adorable, et les petits gâteaux qu’elle nous avait faits étaient excellents !
Mais nous avions eu une frayeur, car je n’arrivais pas à la joindre, tombant sur sa messagerie. Au début, je ne me suis pas trop inquiétée, pensant qu’elle avait terminé plus tard.
Dans la dernière heure de trajet, nous nous étions arrêtées, avec mon amie, pour avaler un sandwich et faire le plein de carburant. Je n’avais pas vu vraiment de signes depuis mon départ, la veille, ce qui m’avait fait penser:
« Ça dort « là-haut » !
Enfin, premier signe, tandis que nous étions dans la file d’attente pour acheter notre sandwich: mon regard a été attiré par l’un d’eux mis de côté, enveloppé dans un sachet, le seul à porter un prénom écrit. Et c’était ?? « Isabelle » !
Allez, ils se réveillaient enfin, ils avaient bien le droit d’être fatigués eux aussi.
Certes, j’avais moi-même été souvent aux « abonnés absents » ces derniers temps, levée dès 5 heures, le plus souvent, boudant un peu (trop), face à tous ces signes (tous ces ratages que je devais refaire, mes paiements qui n‘arrivaient pas, etc.), me signifiant de prendre le temps, de lever le pied, qu’il ne servait à rien de faire du travail pour rien, et que je devais revoir ma façon de travailler.
Mais ça m’agaçait sérieusement, on voyait bien que ces chers Anges n’étaient pas à ma place, vu tout ce que j’avais à faire, alors, un rien sarcastique, je grommelais intérieurement, à leur intention:
« Peut-être vont-ils faire le boulot à ma place ?
Hein ?
Ou alors, peut-être me greffer un nez comme « ma sorcière bien-aimée » ?
A moins qu’ils ne rendent le temps élastique, sur les derniers jours ???? »
Bon, mais nous étions arrivées au marché de Strasbourg dans d‘excellentes conditions de circulation, et de trajet, alors la rogne m‘avait passé.
Mais toujours pas de Guylaine au bout du fil. Je commençais à m’agacer, déçue: la rencontrer faisait partie des joies du voyage.
Nous nous sommes dirigées vers un des marchés. Au moment où nous dépassions deux jeunes femmes, l’une a appelé l’autre devant nous. Et le prénom était ???
« Isabelle » !
Bon, là je me suis un peu énervée, signifiant à ces chers Anges mon « ras le bol », que les plaisanteries les plus courtes étaient les meilleures, que je promettais de méditer au retour, mais qu’il fallait maintenant faire quelque chose !
Et dans les minutes qui ont suivi, j’ai enfin reçu un message de Guylaine. Elle avait eu une panne de téléphone, mais avait pu faire régler le problème, et elle était près de l’endroit où nous nous tenions !
A bientôt, bonne fin de journée !