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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 11:48

 

 

 

Hello !

 

Là ou, en règle générale, face à certains comportements, nous portons des jugements négatifs, voire parlons de « névrose », mes chers inspirateurs célestes parlent« souffrance ». Eux sont les mieux placés pour comprendre l'origine et les causes de nos comportements individuels.


 

Venons-en au sujet d'aujourd'hui : ce que l'on nomme le Narcissisme.

 

Le Larousse nous donne cette définition :

 

« Admiration exclusive de soi-même ».

 

L'adjectif « exclusive » est plus ou moins « zappé » et nous en sommes trop souvent arrivés à l'idée qu'il n'est pas bien de s'aimer soi-même.

 

Ai-je souvent entendu cette expression, un peu dédaigneuse, dans mon enfance (pas spécialement à mon encontre) :

 

« Il (elle) s'aime trop ! »

 

Phrase venant sanctionner quelqu'un soucieux de sa santé, de son confort, de son bien-être... Alors, l'enfant, lui aussi, il « zappe » le « trop » et en conclue qu'il NE FAUT PAS S'AIMER... et il se construit avec cet impératif catastrophique.

 

J'ai lu il y a quelque temps le livre de Frédéric Lenoir :

« Petit traité de vie intérieure ». Lui aussi déplore cette façon de voir, citant la phrase de la Bible :

 

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même », qu'il estime lui aussi devoir être prise dans le sens de prendre garde à s'aimer autant que l'on aime son prochain, tant il lui semble difficile de s'accorder à soi-même ce droit minimum et indispensable afin de vivre du mieux possible.

 

Sur le sujet de Narcisse, mes chers inspirateurs célestes m'ont expliqué le sens qu'ils donnent à cette histoire :

 

« Narcisse, parce qu'il ne s'aimait pas de la bonne façon, lui-même, s'est fermé à l'Amour, et a repoussé sa part de Lumière qui a tenté à maintes reprises de lui offrir son Amour. Malheureusement, il a écouté sa part d'ombre, qui pour causer sa perte, l'a amené à n'entrevoir de lui que son reflet, au travers de « situations miroir » et des mémoires induites, inscrites en lui (« mémoire de l'eau »).

 

Il est malheureusement resté figé sur ces images, n'a réussi à n'aimer que son reflet, qui lui était renvoyé par ces situations, et n'a pas su chercher et aimer ce qu'il était réellement, à l'intérieur. Il ne s'est ainsi aimé qu'à travers le regard des autres, à travers l'image qui lui était renvoyée.

 

Ceci est le comportement typique des êtres en souffrance, qui ne s'aiment pas de la bonne façon car ils ont une image faussée d'eux-même, laquelle leur a été inculquée de l'extérieur. Ils attendent donc l'Amour par le biais du reflet qui leur est renvoyé par le regard des autres. Quête vaine, qui ne permet bien sûr pas d'aimer ce que l'on est réellement au fond de soi, puisqu'on fait dépendre cette nécessité absolue du bon vouloir des autres...

 

« Charité bien ordonnée commence par soi-même », y compris et surtout l'Amour. Comme déjà dit, n'est-ce pas la pire injustice que l'on puisse se faire à soi-même que de ne pas s'aimer, au même titre que l'on aime son prochain ? Comment alors s'étonner que toute sa vie soit à cette image ????? »

 

Je répète, comme toujours, que personne n'est obligé d'adhérer à cette version. A chacun de chercher en lui.

 

A méditer, peut-être ?

Bonne fin de journée !

 

 

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:30

 

Hello !

 

Un peu de fatigue et d'occupations, ces derniers jours. J'espère que tout va bien pour vous et que le moral est bon.

 

Le sujet du prochain billet sera probablement consacré à ce que l'on nomme couramment le « Narcissisme », mais en attendant, sujet plus léger, je vais vous raconter les derniers « clins d’œil ».

 

Récemment, notre village a connu son heure de gloire (hi ! Hi!), avec le passage du Tour de France. Mon compagnon a rejoint à pied le gros des spectateurs. J'ai préféré rester sur la terrasse, tranquille, où je les voyais passer, en gardant en même temps un œil sur la télé, sur Fance3, émission « Le village étape », qui retransmettait le circuit.

 

Il était environ 13h20 quand, juste avant le passage des coureurs, le présentateur a parlé du feuilleton :

 

« Plus belle la vie » !!!!!

 

A CE MOMENT LA, de forts piaillements venant du bosquet d'arbres près de mon potager ont attiré mon attention. J'ai écouté, puis me suis rendue sur place, car un couple de pigeons a fait son nid dans ces arbres, et je craignais qu'il n'ait subi une attaque de prédateurs.

Mais non, ce n'étaient que des passereaux qui piaillaient. Je suis donc revenue sur mon transat...

 

Pour entendre un air bien connu, « taper dans mes oreilles ». Il s'agissait de :

 

« On ira, où tu voudras, quand tu voudras,

Et on s'aimera encore lorsque l'Amour sera mort... »

 

Chanson de qui vous savez, interprétée là par des artistes des années 80. Je suppose qu'il s'agissait du spectacle « Stars des années 80 », de Frédéric Forestier, car j'ai eu le temps d'entendre les mots du présentateur :

 

« Rendez-vous le 24 octobre ».

 

« C'est loin le 24 octobre, ai-je fait remarquer à ces chers Anges.

« On ira où tu voudras, quand tu voudras »... Quand vous voulez, on y va, surtout si c'est pour« Plus belle la vie ».

 

Réponse :

 

« Non, quand tu voudras toi ».

 

Bon, on verra bien d'ici là.

 

Et aujourd'hui, cela fait juste 2 mois que mon frère est parti, alors ce matin, j'attendais mon petit signe.

J'ai pris la voiture pour aller faire des courses en ville, quand la radio (Nostalgie si je me souviens bien, un peu avant 9 heures) a diffusé :

 

« Mon frère », chanson que mon frère aimait beaucoup, interprétée par Maxime Le Forestier.

 

Rappel : je l'avais entendue aussi quelques jours après son « départ », et ne l'avais pas entendue depuis, car elle passe rarement.

 

Ensuite, au retour, en arrivant devant le portail de la maison, une autre chanson a commencé, très symbolique de cette période, car entendue au moment des explications qui m'ont été données sur le « cadeau de l'épreuve » :

 

« Ma liberté », par Chimène Badi (reprise).

 

Voilà, à bientôt, bonne fin de journée !

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 17:11

 

Hello !

 

Revenons sur les colères du passé sur lesquelles ont a cru plus simple ou plus opportun de faire l'impasse, donc sans chercher à les mettre à jour, les « exorciser », puis les évacuer.

 

On a pensé, en agissant ainsi, sinon ne pas avoir le droit de « moufter », au moins être sage, aller de l'avant, et pouvoir pardonner plus facilement.


Pour ce dernier point, ce n'est pas tout à fait faux. On va effectivement avoir L'IMPRESSION DE PARDONNER à la ou aux personnes qui ont suscité cette ou ces colères.

 

Le problème, c'est que comme pour la poussière glissée sous le tapis au lieu de la virer à la poubelle, on va attirer immanquablement des « situations miroir » déclenchant des sentiments en adéquation avec ceux « enterrés » à la va vite, un peu comme si on se prenait les pieds sous la bosse du tapis.

 

Et ces colères vont se trouver ainsi détournées sur les « intervenants » de « situations miroir » qu'elles auront attiré. La difficulté à vivre cette « situation miroir » « radar » infaillible, puis à oublier et pardonner à ces « intervenants de remplacement » renseigne de façon significative sur la gravité des blessures qui en sont à l'origine, et des colères étouffées soigneusement... Le plus souvent parce que l'on ne s'en est pas senti le droit, à cause des liens, ou de la place qu'occupe le ou les êtres à l'origine de la colère et/ou de la souffrance.

 

D'où l'importance, rappelons-le, de mettre au jour tous ces faits passés et de les « exorciser ». Pour les débusquer, ces faits, il est utile, j'en ai souvent parlé, de « disséquer » la « situation miroir » qui pose problème, en faisant ressortir tous les détails, qui, mis bout à bout (« coïncidences », similitudes en tous genre, y compris de sentiments ressentis...) vont donner des indications, si on veut bien se donner la peine d'analyser. Car parfois, il peut y avoir des « ramifications », donc un renvoi à deux, voire plusieurs souvenirs difficiles, qui ont servi à enregistrer ce « programme malveillant ».

 

Mes chers inspirateurs célestes m'ont expliqué qu'il est impossible, pour les êtres « humains » que nous sommes, d'arriver à pardonner totalement, durablement, et donc à vivre en paix, si on ne s'est pas mis au clair par rapport à ce passé qui pose problème.

 

Car, autre point à ne pas négliger, en ne tirant pas au clair ces colères du passé, on risque, ce qui est plus grave, de les faire « payer » à d'autres, le plus souvent sans justification réelle, et dans les cas extrêmes, avec mauvaise foi. D'où les « procès d'intention », les a priori, les sentiments d'antipathie, de rejet, spontanés, les jugements à l'emporte-pièces face à quelqu'un ou à quelque chose qui fera écho à ces sentiments étouffés.

 

Comment se débarrasser de ces colères, souffrances, et du « programme malveillant » ?

 

Évidemment, il n'est pas question d'aller attraper les personnes en cause par la cravate, de les secouer comme des pruniers, de leur balancer ce qu'on pense dans les gencives, bref, de déterrer la hache de guerre, cela risquerait de faire de la peine, avec toutes les conséquences possibles, et rajouterait du passif au passif, ce d'autant plus que chaque être est influencé par son bagage émotionnel et son formatage, et que tout le monde n'a hélas pas la capacité à se remettre en question, et de ce fait certains peuvent avoir « arrangé » la situation, pour ne pas affronter un sentiment de culpabilité ou des regrets trop difficiles à vivre.

 

Ces chers Anges préconisent, une fois les faits mis en lumière, « d'accepter tous les sentiments que cela inspire, de se donner le droit d'être en colère, de ne pas accepter les choses imposées, d'une certaine façon, bref, de SE RENDRE JUSTICE. Comprendre les raisons des autres, cela ne veut pas pour autant dire accepter d'en subir les conséquences. Or, pour « désinfecter » l'impact d'un fait sur soi, à plus forte raison lorsqu'on l'a vécu comme une injustice, il est important de se rendre justice. »

 

Prendre du temps pour cela, quitte à l'écrire, en jetant sur le papier tout ce que l'on a sur le cœur, cela peut être utile. (note : certains « psy » préconisent de brûler ce qui a été écrit).

 

« Ensuite, décider de ne plus en porter le poids, de ne plus accepter une responsabilité, un rôle, que l'on estime en toute bonne foi ne pas avoir à porter... Bref, renvoyer le petit père « Calimero » et les autres « volatiles » à leur foyer.  Et laisser à chacun le poids de ses actes, sans porter de jugement négatif. »

 

Il peut être très utile aussi de se confier à des personnes de confiance, voire à des professionnels pour avoir un avis neutre. La reconnaissance de tiers neutres est constructive.

 

« Et ensuite, puisqu'il n'y aura plus de « mémoire latente », pardonner s'avérera plus aisé, car chaque fois que le pardon bloque, c'est que cela fait écho à une situation bloquée et « enflammée ».

 

Les livres que j'ai trouvés opportunément dans des vide-grenier ces dernières semaines m'ont beaucoup aidée, notamment :

 

« Le sentiment d'abandon », du psychanalysteSaverio Tomasella, ainsi que de celui d'Isabelle Filliozat : « Fais-toi confiance », et enfin « Les fantômes du passé – Comment les deuils familiaux influencent notre vie » d'Elisabeth Horowitz.

 

Bonne fin de journée, et bonnes vacances à ceux et celles qui partent.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 11:05

 

Hello !

 

Plus particulièrement par rapport au com de Claire, la mort physique fait partie de la vie, qui a de ce fait un début et une fin programmés. Cela me semble à rapprocher du fait que personne ici bas n'appartient à personne, et je pense (mais ce n'est que mon ressenti) que nous sommes venus intégrer cela.

 

Personne n'étant Dieu sur cette terre (ou le nom qu'on veut bien lui donner), je ne crois pas, pour ma part, qu'on ait la possibilité d'empêcher un décès s'il doit se produire. Cela fait partie des choses que l'on doit accepter, même si cela semble injuste.

 

Mais je pense aussi que comme les autres épreuves, chaque « départ » nous enseigne des tas de choses, si on veut bien le reconnaître et en être reconnaissant.

 

Par contre, je crois qu'il est possible de l'adoucir, ce départ, et ceci tant par le fait de la personne concernée elle-même, que par le fait des prières, de la pensée positive, autant que du soutien et de la présence, respectueux des désirs du malade. C'est ce qu'il me semble ressortir de la façon dont est parti mon frère.

 

Je suis persuadée que son moral et le nôtre lui ont permis de vivre ses derniers mois et sa fin, du mieux possible. Ce déni que nous avons eu face à l'inéluctable lui a donné foi en lui et en la Force Divine qu'il a enfin acceptée et reconnue, et donc a contribué à lui faire vivre de façon plus sereine sa maladie, puisque l'espoir était là...

 

Et de ce fait, son « départ » a été « idéal » pour lui, vu son état, mais pour nous aussi, car il nous a été épargné de le voir finir comme il devait logiquement partir.

Nous en sommes reconnaissants à la vie.

 

Je vais vous parler des signes que j'ai eus, qui laissaient présager un souci, pourtant, mais auxquels je n'ai pas voulu chercher de sens.

Eh non, je ne vois pas des signes partout !

 

Mais d'abord, rectification. Il est parti la veille de la Pentecôte, et non de l'Ascension, comme dit par erreur dans un des derniers billets (la Pentecôte fait suite à l'Ascension qui a lieu 10 jours après Pâques).

 

Mais cette confusion c'est justement, parce que la veille de l'Ascension, un signe m'avait été donné.

 

Petite précision en ce qui concerne l'interprétation des signes : si les divers dictionnaires et sites peuvent aider à se faire une idée, il est utile aussi de d'abord se poser la question de ce à quoi nous fait penser l'objet sur lequel porte ce qui nous semble un signe.

 

Et là, il s'agissait de mon potager, mais plus précisément de mes plants de tomates. J'avais fait des semis quelque temps avant ce fameux jour, et planté des tomates, courgettes et poivrons, faisant fi des conseils donnés couramment, d'attendre la fin des Saints de Glace.

 

IL ME SEMBLAIT QUE TOUT DANGER ETAIT ECARTE.

 

Or, ce fameux matin de la veille de l'Ascension, une inattendue et méchante gelée m'a « zigouillé » plusieurs plants de tomates, et en partie cuit courgettes et poivrons.

 

PAR CONTRE, TOUT CE QUE J'AVAIS SEME MOI-MEME, A RESISTE . LA GELEE A PORTE UNIQUEMENT SUR CE QUI , DANS MON JARDIN, AVAIT ETE SEME PAR D'AUTRES !

 

Malgré ce constat quand même encourageant, cela m'a mise en rogne, car j'ai bien ressenti qu'il y avait un sens, c'était trop inattendu et désagréable....

 

Du coup, ces chers Anges ont eu droit à l'inévitable :

 

« Qu'est-ce qu'il y a encore ? Ras le bol ! »

 

Peut-être aurais-je dû méditer pour savoir sur quoi portait cet avertissement sur le fait que CE QUE JE CROYAIS HORS DE DANGER NE L'ETAIT PAS FINALEMENT …

 

Sauf que j'ai foncé ventre à terre dans une jardinerie racheter d'autres plants.

 

Na ! Voilà !

 

Certes, le vendeur , quand je lui ai dit venir remplacer des plants gelés a ouvert des yeux ronds, et plus encore quand je lui ai appris où j'habitais (à 7 ou 8 km), en réponse à sa question.

Il m'a lancé un rien rieur :

 

« Ce n'est pas normal ! Déménagez ! »

 

« Je sais bien que ce n'est pas normal » ai-je répondu.

 

Mais bon, ma réflexion n'est pas allée plus loin. J'avais trop peur de chercher à savoir.

 

Or, le potager et plus encore les tomates, cela me fait penser irrésistiblement à mon frère, car c'était un pro du jardinage, et surtout des tomates qu'il avait toujours à profusion, quelles que soient les conditions.

 

Mais il y avait eu d'autres faits très significatifs aussi.

Cet hiver, tout ce qui représente la Provence (nos racines maternelles) à mes yeux, et que j'avais tenu à planter de ce fait, a gelé dans mon jardin, avec ces températures exceptionnellement basses :

 

Mimosa, olivier, lauriers roses, etc.

 

Il y a eu aussi un cerisier (ce qui me fait aussi penser à mon frère, car ils en ont un énorme dans leur jardin, et chaque année ils nous en donnaient), cerisier qui avait eu l'air de repartir, au printemps, mais dont cette dernière gelée de la veille de l'Ascension a eu raison.

 

Et enfin le plumbago, qui a semblé mort, mais qui est reparti après son « décès », en même temps que ce plant de TOMATE qui a poussé spontanément dans son pot ! (je vous avais mis la photo). C'est le plus beau, le plus sain et le plus vigoureux de tous mes plants de tomates, alors qu'il partage un pot avec le plumbago, et que les autres sont en pleine terre !

 

Signe de résurrection ?

 

Du coup, cela m'a rappelé ce fameux minuscule plant de tomate, qui a poussé spontanément dans un creux de l'évier, à la fin de l'été dernier. Je vous avais mis la photo, il faut que j'essaie de la retrouver.

 

La symbolique m'apparaît clairement maintenant : quelque chose (qui évoque mon frère pour moi), qui pousse de façon extraordinaire, inattendue, où on ne l'attend pas, mais qui n'est pas destiné à survivre, n'ayant pas assez de matière nourricière pour cela, vu les conditions dans lesquelles cela a poussé.

 

Cela devait probablement présager son évolution spirituelle inattendue, mais qui n'allait pas suffire à le faire vivre.

 

Bonne symbolique, malgré tout, que cette gelée tardive qui, pour désagréable qu'elle soit, n'atteint que ce qui a été semé par d'autres (les idées reçues, les idées faussées, les croix qu'on fait porter, etc.), non ce qui vient directement de moi. A moi maintenant de faire attention à ce que je vais planter, et à privilégier ce que la vie m'apporte spontanément.

 

Voilà, à bientôt et bonne journée !

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 11:35

 

Hello !

 

Merci pour vos com et messages, Je réponds à tous. Si vous n'avez pas de réponse, c'est que le message n'est pas passé, ou que j'ai pu ne pas le voir (ça arrive, hi ! Hi!).

 

Le billet d'aujourd'hui traite de la colère. La vie, (voire nous-même), nous a très souvent appris à l'écraser. C'est mal vu, cela ne se fait pas, alors on la ravale...

 

Cela arrange beaucoup de monde, d'ailleurs...

 

Cela peut aussi sembler nous arranger personnellement, sur le moment...

 

Sauf que colère étouffée après colère étouffée, le mal être s'installe...

 

Puisqu'on a nié en soi des sentiments suffisamment puissants pourtant pour déclencher une colère...

 

Le mal être entretenu aussi par l'incompréhension, la mauvaise interprétation des faits possible (qui n'ont pu être éclairés, expliqués, et peut-être dédramatisés), puisque, les événements nous le démontrent sans arrêt, chacun a tendance (et j'en fais partie), à interpréter les paroles et actes de son prochain, souvent, selon son cheminement du moment.

 

Et c'est ainsi qu'au fil du temps, on se tait, on se nie, par peur de déclencher des réactions désagréables, voire de colère plus ou moins justifiée, ou pis encore.

 

Le problème, c'est que non seulement les relations s'en trouvent faussées, et que le « passif » ainsi mis de côté finira par exploser, sinon dresser un mur, mais aussi qu'en se niant ainsi, l'on s'éloigne de plus en plus de ce que l'on est vraiment, on laisse d'autres nous façonner à leur convenance...

 

Bref, on se laisse modeler par la crainte des possibles réactions de l'entourage, et on privilégie ainsi une illusoire bonne entente, une illusoire harmonie qui ne sont qu'un reflet, une image déportée (à rapprocher des ombres portées sur un mur, qui ne sont pas forcément le reflet de la réalité directe).

 

L'idéal, ce serait de dire les choses au fur et à mesure, avec diplomatie et bienveillance, car les colères ainsi accumulées ne disparaissent pas d'un coup de baguette magique. Tôt ou tard, comme tout ce sur quoi s'applique le DENI, elles referont surface, au contact d'événements.

 

Quand j'ai appris le « départ » de mon frère, j'ai aussitôt appelé ma fille pour la prévenir et afin qu'elle puisse prendre ses dispositions.

Ceci fait, je lui ai fait part de mon souci sur la façon dont ma belle-sœur et ma mère allaient vivre et surmonter cette épreuve.

 

Ma fille (qui travaille dans le milieu médical), m'a grondée gentiment :

 

« Maman, il faut d'abord que tu penses à toi. Ce que tu vis là est trop énorme. Je ne peux imaginer une seule minute perdre un de mes 2 frères, ce serait trop horrible. Tu as le droit de penser à ta souffrance. Si tu as de la colère, exprime la, si tu as envie de pleurer, de crier, fais le... Il est important que tu t'occupes d'abord de toi, c'est à chacun de gérer sa souffrance en ce moment. »

 

Exprimer le bien que ces quelques phrases m'ont fait, je ne peux dire à quel point. Pour la première fois depuis si longtemps, quelqu'un, et de ma famille, en plus, me disait que j'avais le droit d'être malheureuse et de penser à ma peine, sans la nier sous prétexte de celles des autres,

 

Ce fut une révélation qui ne cesse de m'éclairer, de m'ouvrir des portes.

 

Et ces chers Anges ont eux aussi apporté, comme toujours, leur pierre à cet édifice, à leur façon :

 

Le lendemain matin du « décès », devant une crise de désespoir de ma belle-soeur et de ma mère, j'ai serré les poings, et tapé violemment sur une table, en leur hurlant intérieurement ma colère à Eux, « là-haut », mon frère compris, qui ne pouvait pas les laisser dans cette peine...

 

Je ne dirai pas de quoi je les ai traités, car savez-vous quelle fut leur réaction ?

 

Ils étaient contents, ils applaudissaient... non de ce que je leur ai dit, bien sûr,

MAIS QUE JE ME LAISSE ALLER A EXPRIMER ENFIN MES RESSENTIS, MES COLERES, MA PEINE !

 

Il est vrai qu'il n'y a qu'avec eux, par qui je sais être acceptée et comprise, que je ne passe pas mon temps à craindre de dire quelque chose qui soit mal interprété, mal compris, qui fasse de la peine, qui mette en colère, comme m'y a amené le formatage de ma vie.

 

Et en réponse à mes excuses piteuses, un peu plus tard, eux qui n'ont pas de mauvais ego pour s'offusquer, ils m'ont répété, comme à chaque fois:

 

« La souffrance rend aveugle et sourd... et donc injuste, parfois. »

 

Et comme preuve de leur pardon et compréhension, ma belle-soeur a eu le soir même son 1er signe (la lumière de la porte d'entrée qui a clignoté de façon inhabituelle), et ils ont mis le paquet pour me donner de beaux signes.

 

Voilà, bonne fin de journée à tous et toutes et merci encore pour votre fidélité à mon blog, malgré les vacances.

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 17:33

P1010613

 

 

Mémère a trouvé sa place !



He
llo !

Je vous ai un peu abandonnés pour aller faire la connaissance de ma petite-fille, Victoria, en région parisienne.
Je n’ai pas trop eu le temps de faire attention aux signes, mais il y en a quand même un que je n’ai pu rater, ces chers Anges suivent bien !

C’était pour le retour, jeudi matin vers 10h45. Il ne faisait pas beau et plutôt froid. Je n‘étais pas trop couverte, alors pour attendre le train de banlieue qui devait m’amener gare Saint Lazare, je me suis mise quelques minutes à l’abri dans le hall de la petite gare. A peine étais-je assise, que la radio (RFM) du fond sonore a diffusé:

« Qu’est-ce qu’elle attend la p’tite lady gare Saint Lazare… » (de Vivien Savage).

Belles paroles (il suffit de taper la phrase ci-dessus pour les trouver sur internet), et beau prénom symbolique, ne trouvez-vous pas ?

"Vie/viens" !!!

Le « hasard » a fait que j’ai du même coup, lors de ce séjour, retrouvé un copain d’enfance (je devais avoir 9 ou 10 ans quand nous nous sommes connus).
Étrange « coïncidence », il habite, avec son épouse, un village distant de 5 ou 6 kilomètres de celui où vivent mon fils aîné et sa famille, et le petit-fils de cet ami va à l’école située à une cinquantaine de mètres à peine de la maison de mes enfants, qui se garent d’ailleurs souvent sur le parking de cette école.

En discutant, ces amis nous ont appris aussi qu’ils vont régulièrement en vacances à l’Océan, dans la ville même où va la fille de mon compagnon depuis l’enfance.
Voilà pour les « coïncidences » les plus parlantes.

A bientôt pour revenir aux choses plus "sérieuses", bonne fin de journée !

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 20:59



Hello !

 

Petit complément de mes chers inspirateurs célestes, au billet d’hier.

 

« N’est-ce pas une bien plus grande force que de savoir reconnaître humblement ses faiblesses, et mieux encore d’y travailler dessus, plutôt que de se crier fort en toutes circonstances  (pour mieux essayer de s’en persuader ?) ? Nous en revenons là encore au déni. Sur cette terre, la vie n’est facile pour personne, et les grandes souffrances sont souvent muettes, parfois cachées sous un masque jovial, d’autres fois derrière un masque fermé. Le tout étant de se respecter. »

 

Je poursuis ma lecture du fascicule de Christophe André : « Petites histoires de l’estime de soi », fascicule offert par la Librairie et les éditions Odile Jacob.

 

Je ne doute pas le moins du monde qu’il ait été mis sur mon chemin par ces chers Anges, car il continue leur œuvre de « restauration ».

 

J’ai relevé notamment, P. 45, chapitre intitulé « Le répondeur », quelques lignes dans lesquelles beaucoup d’entre vous se reconnaîtront. Il y raconte s’être trompé de numéro en voulant téléphoner à un confrère, et être tombé sur une dame à qui il a expliqué son erreur. Elle lui a répondu :

 

« Ah, désolée d’avoir décroché »

 

Cet homme, d’une compréhension extraordinaire (oui, certes, il vaut mieux, pour un psychanalyste et psychothérapeute, mais bon !), et pour qui les mots Amour et Respect prennent vraiment toute leur dimension, a compris, au son de la voix de la dame, que sa réponse n’était pas une boutade, mais le reflet d’une estime fragile.

 

Voici le passage :

 

« Le réflexe des personnes à l’estime de soi fragile, qui craignent toujours d’avoir dérangé ou de s’être trompées. Qui s’excusent pour tout et à tout bout de champ. Ces personnes qui rendent la vie des autres un peu plus vivable et agréable (imaginez une société peuplée uniquement de narcissiques persuadés de leur bon droit et ne s’excusant jamais), mais qui ne prennent pas assez soin de la leur. »

 

Pages 51/52 et 53, Christophe André relate, dans le chapitre intitulé « L’intouchable », le cas d’un patient qui fut un « enfant émotif, fragile, sans défenses », qui servait de tête de turc à d’autres enfants, quand ils ne le rejetaient pas. L’auteur rapporte les séquelles qu’il en a gardées, devenu adulte, lesquelles conditionnent son comportement.

 

Page 52, le Docteur André rapporte qu’après avoir fait ce récit sur son blog, un internaute lui a laissé un com, demandant s’il existe (je cite, comme à chaque fois, entre guillemets et en couleur) « des études sérieuses sur les conséquences psychologiques des rejets et humiliations subis dans l’enfance ? ».

L’internaute poursuit, p. 52 et 53 :

 

« Vous écrivez dans votre précédent livre qu’il s’agit des événements les plus dangereux et graves pour l’équilibre psychologique » (…) « (ce que d’ailleurs le Christ a vécu à une profondeur indicible puisque divine). »

 

L’internaute, toujours, rappelle que Christophe André y a cité « un extrait du Psaume 31 que toute la tradition catholique attribue à Jésus. Le Talmud est on ne peut plus clair sur la gravité de l’humiliation publique puisqu’il classe ce péché dans les péchés irrémissibles : « Celui qui fait blanchir la face de son prochain en public, c’est comme s’il l’avait tué. (…). L’antique sagesse avait donc reconnu la très grande nocivité de ces comportements qui adviennent surtout pendant l’enfance et l’adolescence, période où l’on discerne mal la gravité de tels actes. »

 

Je rajouterai que si les jeunes peuvent effectivement manquer de discernement et agir de cette façon, n’oublions pas que ces pratiques sont aussi employées par les gourous et les sectes.

 

Il est important de le répéter, de prévenir et de dénoncer ces agissements quand on en est victime, ou que quelqu’un, parmi nos connaissances en est victime, car cela peut entrainer des séquelles graves, y compris chez des adultes, à plus forte raison s’ils sont sensibles.

 

Et il est aussi important de prévenir qu’il ne faut surtout pas se laisser influencer par les discours de ces personnages là, qui, comme tous agresseurs ou harceleurs, visent à tenter d’intimider et culpabiliser afin d’empêcher de se défendre en dénonçant leurs méthodes.

 

La solution ? Parlez, confiez-vous, expliquez la situation, renseignez vous sur les comportements que vous subissez, il n’est jamais trop tard pour signaler des abus. Pour vous, pour restaurer votre image, votre dignité, mais aussi pour éviter que d’autres ne subissent les mêmes « traitements ».

 

La dignité et l’intégrité de l’être participent non seulement du respect, mais aussi de la liberté.

 

Bonne fin de journée !

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 18:39

Hello !

 

Dernièrement, en constatant que de toute façon, quel que soit le jour de mon « départ », j’aurai résisté plus longtemps que mon frère, puisqu’il était plus jeune que moi de 10 mois, j’ai ressenti un « soupçon » de sentiment de culpabilité (vite écarté), et ai demandé à mes chers inspirateurs célestes :

 

« Pourquoi ai-je réussi (enfin jusqu’à présent) à surmonter, et pas lui ? »

 

Ils m’ont répondu que « grâce » aux souffrances endurées, j’ai appris à écouter ma voix intérieure, et elle m’a amenée sur ce chemin de spiritualité et de compréhension, au lieu de chercher à l’étouffer via des dépendances ou une fuite en avant.

 

Le recours aux dépendances, j’avais essayé, dans mes jeunes années, avec les médicaments : antidépresseurs, anxiolytiques, plus tous ceux pour en contrer les effets secondaires. Mais heureusement, j’ai des enfants, et j’ai pris conscience, au bout d’un certain temps, que non seulement cela ne réglait pas mes problèmes, mais que comme j’étais plus ou moins un zombie, (vu le nombre ingurgité), cela les rendait malheureux, et me faisait perdre le contact avec eux. Le remède (c’est le cas de le dire) s’avérait pire que le mal.

 

Et en me tournant vers la recherche intérieure, j’ai vite vu qu’il n’y avait pas photo ; parce que non seulement je retrouvais le sens de la vie, mais qu’en plus, j’avançais. Alors, j’ai pu arrêter la dépendance aux médicaments.

 

Certes, j’ai souvent senti dans mon entourage un peu d’incompréhension, voire de condescendance, parfois. Je me doutais qu’on devait penser :

 

« Mais qu’est-ce qu’elle a besoin de chercher midi à quatorze heures ? »

 

C’est tellement plus simple, en apparence, de nier ses sentiments, et de les étouffer en en grillant une, ou en levant le coude, ou bien en allant s’acheter des fringues. Le problème, c’est que ça ne les règle pas les problèmes.

 

Un jour il faut bien se résoudre à gratter où ça fait mal.

 

Et aujourd’hui, j’ai entrepris de lire un petit fascicule trouvé dans un vide-greniers il y a une quinzaine de jours. Il est de Christophe André, psychiatre et psychothérapeute que j’apprécie beaucoup, notamment dans :

 

« Imparfaits, libres et heureux – Pratiques de l’estime de soi » - Editions Odile Jacob.

 

Le fascicule a pour titre :

« Petites histoires d’estime de soi »

 

Page 18, il y a un chapitre intitulé :

« L’ascension »

 

Il y est rappelé que c’est le jour où Jésus est monté au Ciel.

Cela m’a rappelé le « départ » de mon frère, la veille de l’ascension, justement. Mais en lisant la suite, l’émotion est montée :

 

« (…) j’aimerais bien faire comme dans le poème de Francis James : Prière pour aller au paradis avec les ânes »


 « Lorsqu’il faudra aller vers vous, ô mon Dieu, faites

Que ce soit un jour où la campagne en fête

Poudroiera. Je désire, ainsi que je fis ici bas,

Choisir un chemin pour aller, comme il me plaira,

Au Paradis où sont en plein jour les étoiles.

(…)

Et faites que, penché dans ce séjour des âmes,

Sur vos divines eaux, je sois pareil aux ânes

Qui mireront leur humble et douce pauvreté

A la limpidité de l’amour éternel. »

« J’aime bien les ânes. Les vrais. Et même tous les autres, tiens. »

 

Etranges « coïncidences », si vous vous souvenez de ce fameux âne qui  a crié comme un putois juste au moment où le fourgon contenant les cendres de mon frère a démarré pour s’éloigner, non ? Lui qui « faisait toujours l’âne » pour amuser la galerie.

 

Et ce paysage magnifique, magique, sur le chemin conduisant au village où reposait son corps, avec tous ces tapis de fleurs de toutes les couleurs ?

Rappel aussi : Francis est le prénom de mon demi-frère.

 

Est-ce une confirmation de ce que mes chers inspirateurs célestes m’ont affirmé, à savoir qu’il est « monté tout droit vers la Lumière » ?

 

Ce d’autant plus qu’une amie médium et psychothérapeute a ressenti de me dire (sans que je ne lui demande rien, cela va de soi) ce que ses guides lui inspiraient :

 

« Votre frère est parfaitement bien là où il est, il a trouvé sa place dans l’Univers, tout va bien pour lui ».

 

Voilà, à bientôt !

Bonne fin de journée !

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 16:10

 

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Photo personnelle prise juste après le "départ" de mon frère, dans le jardin.


Hello !


Le déni. Il est considéré habituellement comme la première étape du deuil. Mais pas seulement, m’ont expliqué ces chers Anges.

 

J’en ai fait l’expérience, et l’ai vécu plus tôt.

 

Il y a longtemps que je voyais venir les soucis de santé de mon frère, et leur issue, même si je la pensais plus lointaine. J’avais même fait part à mon compagnon de mon pessimisme sur le sujet peu de temps avant d’apprendre le verdict de départ.

Mais quand je me suis trouvée devant, c’est-à-dire quand je l’ai appris, ce verdict, je l’ai refusé de toutes mes forces, l’ai nié farouchement, irrationnellement, et ai réussi à me persuader, sur le moment, que dire "NON, je ne veux pas !" suffirait à conjurer le « sort »…

 

Même si l’angoisse était là, témoin silencieux au creux du ventre, et même si la dernière fois que je l’ai appelé au téléphone, son souffle, sa respiration, m’ont fait ressentir comme un souffle glacé qui m’a serré le cœur.

 

« Il ne va jamais réussir à s’en sortir »  ai-je pensé, tétanisée. Mais il s’est repris, m’a assurée que c’était parce qu’il se levait, et j’ai voulu le croire. J’ai décidé de ne plus téléphoner, mais de communiquer par mail, ou avec ma belle-sœur, pour ne pas risquer de le réveiller et de le fatiguer.

 

Mes chers inspirateurs célestes ont insisté sur le fait qu’il ne faut pas sous-estimer la puissance du déni. L’actualité nous en a hélas donné des exemples extrêmes, avec les sinistres affaires dites des « bébés congelés », faisant suite à des dénis de grossesse, venant de mères pourtant aimantes et d’apparence irréprochable (et d’ailleurs, « hasard », la télé a diffusé le cas d’un triple infanticide récemment, et une autre émission hier, a évoqué ce déni dans des situations difficiles vécues par des enfants).

 

Même si ces cas sont exceptionnels, Dieu merci, il semble bien que le déni ne soit pas un « remède » qu’il soit bon de pérenniser. Certes, il protège, sur le moment, la personne qui est sous le coup d’une souffrance trop grande, insupportable.

 

Le problème, c’est que ce déni là, non seulement il ne protège pas l’entourage, mais tout au contraire il peut amener à leur « passer le flambeau », à détourner sur eux le problème d’origine, pour au final, revenir tel un boomerang à la personne dans le déni.

 

Voilà le pourquoi des ressentis que j’ai eus, face à des situations et des réactions qui m’ont terrifiée, sur le coup, (évocatrices de ressentis similaires à ceux de l’enfance dont je n’avais plus conscience pourtant), et qui m’ont menée (directement ou pas, je ne sais), au fond du gouffre…

 

Pour mieux en voir le travail intérieur réalisé, certes, mais Dieu sait que ce fut difficile.

 

C’était autant pour m’alerter que pour alerter, que ces chers Anges m’ont demandé de poser la question, dans cette association, en 2010 (au moment où cela était demandé, bien sûr), de savoir si le travail sur le sentiment de culpabilité avait été fait.

 

J’ai ressenti un profond écœurement (significatif !) face à ces personnages qui ne semblaient rien voir, rien comprendre, mais aussi en excuser les effets et conséquences, les nier même, au nom d’une forme de « terrorisme relationnel » qui semblerait vouloir faire admettre que le malheur donne tous les droits, notamment celui de faire taire les ressentis des autres, quitte à les piétiner, comme on piétine rageusement ce qui fait peur ou dérange, en lui collant d'ailleurs le mot Amour !

 

C’est d’ailleurs l’explication que m’ont donnée mes chers inspirateurs célestes : "la douleur immense et le sentiment d’abandon qui découlent de la perte d’un enfant (et à plus forte raison quand elle fait suite à d’autres deuils difficiles), peuvent, non comprises, non soignées, non accompagnées, non soulagées, et si l’on n’y prend garde, générer une réaction que mes chers inspirateurs célestes  nomment « de compensation », qui risque d’amener à « annexer » d’autres vies, à les contrôler, avec toutes les dérives auxquelles cela peut conduire, justifiant tout cela par les mots « Amour » mais aussi « protection »"

 

Terrifiante protection qui fait courir le risque de précipiter le(s) « bénéficiaire(s) » dans la dépendance, les troubles de l’alimentation, la dépression, les comportements à risques, etc.

 

Les personnes qui m’accompagnaient, ce jour là, ont eu les mêmes ressentis que moi, le même écœurement, le même effarement, le même sentiment d’horreur, car eux ont un vécu similaire au mien.

 

Preuve, tout cela, qu’on ne peut parler, et qui plus est vraiment comprendre, que de ce que l’on a vécu de l’intérieur. A plus forte raison quand on n’a pas ce vécu là et qu’on n’a, et de surcroît, absolument aucune compétence ni connaissances en la matière, non plus qu’en psychologie.

 

J’ai essayé de passer à travers ces explications, parce que c’est difficile pour moi, mais des signes explicites m’y conduisent aujourd’hui.

 

Je ne témoigne pas de tout cela pour culpabiliser quiconque, mais pour informer. Si seulement conscience pouvait être prise !

 

La souffrance, depuis des décennies je suis bien placée pour le savoir, elle désarme, fait perdre parfois tout sens de la mesure, de la réalité, empêchant souvent de voir celle de l’entourage, elle broie, anéantit, détruit, et chacun fait comme il peut pour y survivre, parfois au jour le jour, sans savoir si on sera capable de l’endurer le lendemain.

Je sais TROP BIEN TOUT CELA.

 

C’est ma vie, elle m’a amenée où je suis, « grâce » aussi aux « situations miroir » difficiles qui m’ont poussée à chercher les raisons en moi. J’y ai survécu, et ne dit-on pas que tout ce qui ne tue pas rend plus fort ?

Oui, bon, à quel prix, parfois.

 

On n’insistera jamais assez sur la nécessité de s’adresser, en cas de besoin, face à des mots ou situations qui atteignent, à des professionnels de santé reconnus et compétents, au risque, face à des « marchands du temple », de les voir TIRER SUR L’AMBULANCE (à coups de fusil ou pas) !!!

 

Significatif, non, puisque ce fut ma profession, autrefois, dans la ville même où j’étais revenue habiter, au moment de cet incident ?

 

Il me semble vital de bien faire réaliser (comme ces chers Anges l’avaient d’ailleurs martelé, à l’époque), que l’Amour, il respecte, avant tout. Il respecte les morts, notamment, en tant que tels, certes, mais aussi les vivants.

 

Aucun de nos chers disparus, dans ce « monde » qui ne connaît que l’Amour, dont ils sont partie intégrante maintenant, aucun donc, m’ont dit ces chers Anges, ne demandera JAMAIS qu’on sacrifie quiconque en son nom, donc de faire payer des innocents, au nom d’une compréhension erronée, voire d’une quelconque vengeance, pour « racheter » sa vie, sa fin, à ce cher disparu, tout simplement, parce qu’il s’est passé ce qui devait se passer, ni plus ni moins.

 

Tout au contraire, la seule façon de l’honorer, c’est d’évoluer intérieurement dans le meilleur sens qu’il soit, de retrouver la paix. C’est le seul hommage qui leur tienne à cœur, « là-haut ».

 

Il me semble grand temps de se demander ce que le mot « Amour » veut vraiment dire, et ne plus accepter n’importe quel comportement, sous prétexte de cette justification là.

 

Et aussi le mot respect, tant qu’on y est, comme le précédent, si souvent agité comme alibi, lui aussi, mais si peu appliqué.

 

Je sais que ce billet peut déranger, mais tant pis, c’est MON VECU, apparemment loin d’être unique, hélas.

 

Si j’avais parlé de ce vécu là, de cette compréhension, en temps utile, et même sachant qu’il n’est arrivé QUE ce qui devait arriver, peut-être que mon frère aurait pu réaliser lui aussi plus tôt, (au lieu que ce ne soit par « l’occasion » de la maladie), et peut-être guérir, qui sait ?

 

C’est là encore un ultime cadeau qu’il me fait : libérer ma parole pour informer, être sentinelle.

 

Bonne journée, à vivre VOTRE VIE !

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 15:50

Biscotte ne semble pas avoir de "mémoire ancestrale" gênante

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Hello !

 

Merci, Mounette, de me signaler mon erreur de date. Les premiers messages significatifs que j’ai reçus, (dessin,  écriture automatique, et intuitive), ont commencé mi juin 2002, et non 2012, pour me permettre, déjà, je le rappelle, de ne pas tomber dans une secte, et essayer de prévenir ceux qui s’y laissaient entraîner.

 

Hier, j’ai  trouvé en kiosque le nouveau numéro de larevue Nexus - Science et alternative n° 81 (juillet/août 2012), que mon compagnon prend parfois (signe de sérieux !), car elle faisait sa Une sur plusieurs sujets intéressants pour moi, notamment un important dossier sur la « maladie de Lyme », potentiellement occasionnée par une piqure de tique (entre autres).

 

Cette maladie se retrouve souvent chez les électrosensibles, c’est pour cela que le sujet m’intéresse.

 

Un autre sujet qui y est développé…

 

C’est la « thérapie du deuil par contact induit ».

 

Il est rappelé dans l’édito que (je cite les paroles entre guillemets et de la même couleur) « Dans les sociétés traditionnelles, certains membres de la communauté travaillaient à apaiser la douleur du deuil en entrant en contact » avec ce que je nomme pour ma part « l’au-delà », pour apporter des nouvelles et donc un soulagement aux proches d’un « disparu ».

 

Après avoir précisé que dans le monde actuel cette démarche n’est pas toujours prise au sérieux (parfois, de surcroît, prétexte à escroquerie), il est fait part du fait que des recherches sérieuses ont prouvé pourtant la validité de ces contacts, QUAND ELLES ONT ETE EFFECTUEES SUR DES MEDIUMS AU-DESSUS DE TOUT SOUPCON.

 

Et autre nouvelle particulièrement intéressante et encourageante qui y est donnée, c’est que (je cite toujours) « quelques psychiatres et psychologues français, pionniers en la matière », utilisent cette méthode pour possiblement « provoquer un contact direct entre la personne endeuillée et le proche disparu », avec des résultats favorables !!!

 

Cela semble bien démontrer que tout un chacun a cette possibilité là. D’autre part, cela devrait permettre d’éviter que des intermédiaires peu scrupuleux profitent des médiums et des personnes en souffrance. Ces dernières seront ainsi bien conseillées et aidées, en toute connaissance et toute sécurité.

 

Dans ce numéro toujours, le cas d’une médium y est analysé (p. 24 à 26), qui a commencé à recevoir, en 2002  elle aussi (1er et 2 novembre), des messages qui l’ont initiée « à la connaissance des mémoires ancestrales ».

Des cas sont évoqués qui semblent confirmer les effets « miroirs communs de l’histoire familiale », tout comme les travaux de psychogénéalogie.

 

Pour ma part, ces chers Anges ont commencé à évoquer cette piste vers 2004/2005, par le biais de personnes avec lesquelles le « hasard » m’avait mise en contact, et pour qui des messages m’avaient été donnés, attirant l’attention sur des similitudes de faits entre les générations (faits que je ne connaissais pas bien sûr, et sur lesquels certaines personnes m’ont avoué que j’étais la première à qui elles parlaient de ce vécu difficile !).

 

J’avais d’ailleurs commencé à l’évoquer dans le manuscrit de mon livre, à cette époque, mais une fausse manip a fait disparaître la page. J’en avais donc conclu un peu vite que cela ne s’appliquait peut-être qu’à une minorité de gens, alors que ce n’était tout simplement pas le moment (au moins pour moi) d’y consacrer un chapitre.

 

Il faut dire que j’avais du mal à croire que cela soit vraiment possible. Je n‘avais pas encore assez foi en ce qui m’était expliqué.

 

Bonne fin de journée !

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