Photo personnelle, prise depuis l'arrière de notre maison, hier (fête de la Victoire !), sous la pluie, en soirée, comme l'an dernier, mais cet arc-en-ciel là est encore plus beau. La maison est celle de nos voisins sur l'arrière.
Hello !
D’abord, petite précision que j’ai oubliée dans mon récit précédent, c’est que l’artisan devant lequel la chanson de Francis Cabrel a commencé porte lui aussi ce même prénom, écrit sur la pancarte : Francis.
Pus particulièrement à l’attention de Claire, je pense qu’il faut accepter, outre de ressentir pleinement les choses, de lâcher prise sur le fait qu’on ne maîtrise pas tout, dans cette vie, notamment, je suppose, le fait que si la vie a un début, elle peut aussi finir. Parfois les mauvais pressentiments peuvent venir de peurs, ou de souvenirs enfouis.
Agir sur ce qu’on peut, comme l’on peut, dans le respect de soi et des autres, et savoir qu’il y a toujours un mal pour un bien, quoi qu’il arrive.
Merci aussi pour ton com sur mon dessin.
Accepter de recevoir les cadeaux de la vie, c‘est, je crois, notre gros problème : d’éducation, d’idées fausses et limitations inconscientes, de sentiment d’indignité, etc., qui nous ont trop souvent laissé l’impression qu’on n’avait pas ce droit là.
Cela nous amène au sujet d’aujourd’hui : les « séquelles » d’épreuves, et les souffrances qui en résultent, pour soi-même, mais aussi, extrêmement important, pour les proches, et de ce fait, pour les générations futures.
Comme à chaque recherche en psychogénéalogie, on se rend compte, au vu et à l’écoute, des souffrances de chacun, le plus souvent cachées derrière un « masque » souriant, jovial, mais parfois d’une apparente froideur, d’un apparent détachement, masques qui pourraient pousser les indigents ignorants à se croire autorisés à les « casser », (ces images là ?).
Casser, dans le sens de faire du mal, porter des jugements négatifs et à l’emporte-pièce, jugements que ces ignorants refusent de s’appliquer à eux-mêmes, c’est tellement plus simple de s’en décharger sur les autres.
Mais au-delà de ces « pantins » grimaçants, il est important de voir ce sur quoi l’attention est attirée : le miroir sans tain qu’il faut casser, derrière lequel on s’est retranché pour ne pas (plus) souffrir. Tout a son utilité, ici bas, y compris les pantins grimaçants.
Je ne sais pas et ne crois pas qu’on puisse éviter la perte d’être chers, mais j’ai acquis la certitude (qui n’est que mon opinion) que parler, se confier, évacuer, s’avèrent être des radeaux de survie.
Parler à des proches, des amis sûrs, bien sûr, mais cela ne me paraît pas toujours suffisant.
Je n’ai pas d’actions chez les professionnels de la psychologie (les vrais), aucun intérêt donc à pousser à remplir leurs cabinets, mais il me semble, au fil de mon vécu et de mes expériences, qu’ils ont une utilité extrême pour aider à se sortir de situations dans lesquelles on a pu s’enfermer, se laisser enfermer parfois.
Encore que, il me semble important de faire attention aux « marchands du temple », tant le remède peut être pire que le mal, quand ils n’ont aucune connaissance en psychologie, en déontologie, et je ne parle pas de leurs qualités morales au moins aussi importantes.
Mieux vaut donc bien s’informer, avant, sachant que certains vont même jusqu’à s’inventer des deuils pour justifier une action commerciale.
Il convient, me semble-t-il, de bien prendre conscience que la souffrance peut s’avérer dévastatrice, pour soi-même, mais aussi pour l’entourage, ceux qu’on aime, notamment.
Une trop grande souffrance, par le choc qu’elle va occasionner, peut induire un réflexe « d’anesthésie » (un réflexe de retrait de la situation », un peu comme si on devenait un « mort-vivant »), elle peut faire perdre la raison, durablement ou pas, elle peut amener à se détruire soi-même, à détruire ou laisser détruire d’autres personnes, hélas, parfois, volontairement ou inconsciemment.
Il y a peu, Marie Fugain a sorti un livre en rapport avec le « départ » de sa sœur Laurette, et du sentiment d’abandon qu’elle a ressenti, à ce moment là, face à la non prise en compte de ses ressentis et de l’impact du deuil sur elle AUSSI.
Le problème de la souffrance, c’est qu’elle peut avoir des effets pervers si on n’y prend garde.
Elle enferme souvent, elle isole, elle peut rendre aveugle et sourd à celle des autres, de tous les autres.
Pire encore, elle peut s’avérer un moyen de pression (conscient ou pas) sur l’entourage, en refusant à certains le droit d’exprimer ce qui pourrait déranger, à aliéner leur liberté (comme des esclaves ?), à laisser croire qu’eux aussi doivent arrêter de vivre, elle peut pousser à excuser ce qui n’est pas excusable, à focaliser l’attention sur soi ou sur des souffrances similaires, minimisant, voire même méprisant les différentes.
J’acquiers la certitude, de plus en plus, qu’il est vital pour soi-même et pour son entourage, de se faire soigner (dans le sens d’apaiser, d’amener à dépasser pour vivre mieux), car par ricochet, cela profitera à l’entourage, donc aux gens qu’on dit aimer, et permettra de peut-être de leur éviter de sinistres « formatages » et des épreuves similaires.
Mes chers inspirateurs célestes disent souvent que chacun, ici bas, a, pour eux, et notre Créateur, LA MEME IMPORTANCE, ni plus, ni moins.
Personne n’a à s’autoriser à sacrifier quiconque. Nous naissons tous, comme le dit la « Déclaration des droits de l’homme » : « libres et égaux en droits ».
Il me semble bon de ne jamais l’oublier.
Plus d’explications dans le prochain billet, bonne fin de journée !