Hello !
On ne fait pas toujours ce qu’on veut. Je préfère, et de loin, écrire des billets humoristiques et/ou encourageants, mais les circonstances me poussent à reparler
des dangers des manipulations mentales.
Je croyais qu’en écartant ce sujet qui me « gonfle », et en passant à autre chose, c’était la meilleure solution.
Oui, mais se taire, c’est tomber dans le piège.
Cependant, j’ai compris aussi, depuis 18 mois, qu’il faut faire attention où on va témoigner de son vécu, parce que certaines personnes mal intentionnés peuvent
s’en servir (outre pour faire rentrer des sous dans leurs caisses, de caution pour faire croire à leur bonne foi et à leur honnêteté.
« C’est en faisant des erreurs qu’on apprend » disait la phrase, entendue je ne sias plus où, que mes chers
inspirateurs célestes m’ont demandé de noter dernièrement (hasard ?)
Bien m’en a pris d’écouter mon ressenti et de refuser « l’invitation » d’aller refaire une conférence sur ce sujet.
Le 28 octobre, je vous ai raconté sur FA l’épisode de la souris prise au piège. Il y avait un détail que je sentais significatif, mais sans en saisir la raison,
c’était non pas que ce soit l’ingénieur (mon compagnon), qui ait réussi à piéger la souris, mais c’était prénom, de mon compagnon, très très significatif de l’incident.
Or, c’est-ce même 28 octobre, que s’est produit l’accident occasionné par le véhicule qui a usurpé ma plaque minéralogique.
Avant-hier matin, sur Sud Radio (infos de 6h30 environ), sur le sujet des agissements d'un « frère » (d'une
communauté), pédophile, il a été déploré que sa hiérarchie, informée, lui ait seulement conseillé de prier Dieu pour se débarrasser de ses « pulsions », et l‘ait envoyé ailleurs.
Le problème, comme il a été dit, c'est que cela n'a pas suffi, et que le nombre de victimes innocentes s'est porté à plus de 50 !
« La justice de Dieu était plus simple que celle des hommes » a-t-il été dit textuellement par le
présentateur.
Quand il s'agit de faits graves, il ne faut pas attendre, j'en prends bien conscience, et mes chers inspirateurs célestes de confirmer :
« Cela ne doit pas dispenser de faire son propre travail (ou devoir), car Dieu laisse à chacun son libre arbitre, il ne contraint personne et
donc pas celui qui ne veut pas se remettre en question, et qui va pouvoir ainsi continuer. Le (ou la) seul qui peut faire avancer une situation, c'est celui (celle) qui témoigne de ce qu'il a vu,
lu, dit, entendu, vécu. Personne ne peut le faire à sa place ! "
Et effectivement, le « prédateur » en question n’a pu cesser ses méfaits que parce que les victimes ont parlé.
En se taisant, on ROULE POUR LES MALHONNETES, non, puisqu’on les laisse continuer ??!!
Il y a dans toutes les professions des gens honnêtes, attentifs et clairs, et d’autres qui ne le sont pas, ou moins, ou qui peuvent se tromper de bonne foi (on peut
tous se tromper, de bonne foi, « l‘enfer est pavé de bonnes intentions »).
Les scandales divers et variés qui touchent beaucoup de professions (y compris dans le milieu religieux, de gradés de la sécurité, santé, politique,
etc.) le prouvent quasiment tous les jours.
IL CONVIENT DONC DE SE GARDER DE METTRE TOUT LE MONDE DANS LE MEME PANIER, sous prétexte qu’il y a des véreux, QUELLE QUE SOIT LA PROFESSION CONCERNEE.
Beaucoup trop de personnes en recherche de sens à leur vie, parce qu’elles se trouvent (ou se sentent) rejetées, incomprises, pas écoutées, jugées,
raillées, méprisées même parfois, et donc qu’elles n’ont pas trouvé de l’aide ni des réponses à leurs souffrances ou interrogations, se tournent vers d’autres « courants ».
Parfois elles tombent bien, parfois c’est l’enfer.
TOUT COMME IL EST IMPORTANT, QUAND ON APPRECIE QUELQU’UN (à plus forte raison quand c‘est au pluriel), DANS UN GROUPE, DE BIEN FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE LA PERSONNE
(ou les) APPRECIEE ET LES AUTRES, donc de ne pas se laisser aveugler.
Et ce n’est pas si simple.
Et, j’en ai parlé récemment dans un billet, face à qui vous montre la lune, en vous demandant de l’aider matériellement, c’est souvent recommandé,
(via, s’il faut, la culpabilisation), quand ce n’est pas exigé, et aussi en lui donnant votre temps (à plus forte raison s‘il semble penser que cela lui appartient), il est donc nécessaire et
prudent, contrairement à ce que prétendent certains bien pensants, et quitte à passer pour un imbécile (heureux ?), de non seulement regarder la lune, mais aussi le doigt, en remontant jusqu’à la
tête (pour essayer, comme déjà dit, de voir ce qu’il y a derrière), et même, ça ne mange pas de pain, le montreur de lune dans sa globalité, et, allez, ne nous arrêtons pas en si bon chemin,
vérifier ce qui l‘entoure (même si c‘est le « Ciel » ! ).
Je voudrais rappeler ici que TOUT LE MONDE PEUT, A UN MOMENT OU UN AUTRE, SE FAIRE MANIPULER, UNE PERSONNE SUFFIT PARFOIS, OU DANS UN GROUPE, ET ON NE LE VOIT PAS
TOUJOURS CLAIREMENT VENIR..
Ou alors, aveuglé par le gros « nœud cadeau » qui entoure la « paquet », on fait taire sa « petite voix ». Lourde erreur !
Et n’oublions pas non plus que nous-même pouvons (de bonne foi), non seulement nous manipuler nous-même, mais aussi manipuler les autres.
Et ceux qui sont persuadés qu’à eux cela ne leur arrivera pas (ou plus), sont, suivant mon expérience, ceux qui sont souvent le plus susceptibles de l’être (j‘ai
déjà entendu quelqu’un m‘assurer qu‘à lui cela ne lui arriverait jamais, alors qu‘il y avait les pieds dedans).
D’abord parce que les « vitrines » de tous ces « mouvements » sont loin, très loin d’annoncer la couleur. On peut vite se
laisser séduire, parce que ces personnages ont bien compris que pour faire avaler une couleuvre, il faut l’enrober copieusement de « miel ».
Un parent de mon compagnon s’est retrouvé à suivre une formation (de son entreprise, une grand boîte), et s’est retrouvé piégé par une secte. Heureusement, il s’en
est rendu compte rapidement.
Ensuite, c’est parce qu’on y atterrit le plus souvent par le biais de connaissances ou de proches, de bonne foi, donc on y va le plus souvent en
confiance.
Dès 2003, une amie pourtant équilibrée, avec un métier qui garde en règle générale les pieds sur terre (même s’il n’y a pas de garantie totale), m’avait imprimé des
textes d’un site sur la spiritualité, qui lui avaient semblé très intéressants et « vrais ». Quand j’ai disposé d’Internet, je m’y suis rendue, et au début, j’ai trouvé aussi que les
textes étaient beaux.
Mais assez vite, je suis tombée sur un texte qui m’a semblé totalement échevelé: il était expliqué (même si je schématise un peu) que Dieu était totalement dépassé
par les événements de cette pauvre terre, et qu’un « Messie » allait devoir venir sauver la terre à sa place (donc lui prêter main forte).
Qui pouvait croire à des choses pareilles ?
Cela m’a semblé totalement loufoque, et j’ai arrêté d’aller sur ce site, oubliant presque le nom. Ce d’autant plus que j’ai réalisé, par recoupements, que chaque
fois que je m’y rendais, il m’arrivait quelque chose de désagréable (je n’avais pas l’ADSL, donc je ne passais pas trop de temps en ligne, ce fut facile à déterminer).
Hélas, la suite m’a prouvé et me prouve encore plus depuis que j’ai fait les démarches nécessaires, que c’est possible. Le discours a été remanié
(la couleuvre devait malgré tout avoir du mal à s’avaler). J’oubliais juste ce que m’ont pourtant dit mes chers inspirateurs célestes: ces mouvements sont toujours en mouvement, et les
manipulateurs adaptent leurs discours au « terrain ».
S’informer auprès de professionnels et/ou d’associations spécialisées, (et en tapant dans le moteur de recherche, on en trouve, il ne reste plus qu’à s’adresser à
qui nous semble le plus à l’écoute, sans crainte, comme j’ai eu trop longtemps, d’être pris pour un ou une illuminé).
Quelle importance, d’ailleurs, face à de tels dangers ?
Ce n‘est pas dénoncer, ce n‘est pas risquer de faire avoir des ennuis, (on n’est pas des gamins dans une cour d’école), C‘EST TOUT SIMPLEMENT UNE MESURE DE
SAUVEGARDE.
Si on ne le fait pas, il ne sert à rien d’aller pleurnicher sur les résultats, et de gémir que les pouvoirs publics ne font rien, que les professions en charges de
ces problèmes ne font pas leur travail.
C’est la leçon que je tire de ma mésaventure.
S’INDIGNER C’EST BIEN, AGIR, C’EST UN DEVOIR… SI ON EST REELLEMENT INDIGNE.
Dans le prochain billet je vous conterai le cas assez représentatif de « camarades ».
Bonne journée !