Hello !
Me voilà de retour de mon stage de « constellations familiales », tout aussi profitable que les 2 précédents. J’espère que vous allez tous et toutes très bien, et que le moral est bon.
Beaucoup de choses à raconter, cette fois encore, mais je vais faire dans l’ordre, en commençant par les jours qui ont précédé.
D’abord, le 18 Avril, jour de la Saint Parfait.
Il était environ 9h30 quand je suis sortie de la salle de bains (symbolique d’un « nettoyage »), pour me diriger vers le salon.
Mon regard est tombé par « hasard » sur l’espace entre les 2 rideaux de la porte-fenêtre, sur l’avant du jardin, et j’ai remarqué un oiseau assez gros posé sur la droite, dans l’herbe, MAIS QUI SEMBLAIT DIRIGER SON REGARD VERS MOI.
Je me suis approchée doucement de la fenêtre, pour mieux voir, sans le faire fuir.
Il s’agissait d’une huppe. Elle ne bougeait pas, mais semblait toujours fixer ma direction. Cela a duré plusieurs minutes.
C’était très étrange, car cet oiseau est toujours très actif. Nous en avions eu une, le 15 (3 jours avant), qui avait passé une bonne ½ heure dans le jardin, sur l’arrière. Mon compagnon l’avait photographiée à plusieurs reprises, même de très près (de l’intérieur bien sûr), sans qu’elle s’en préoccupe, picorant sans cesse, d’un côté à l’autre. (Voir la photo).
Au bout d’un moment, j’ai vaqué à mes occupations, mais suis revenue fréquemment à la fenêtre pour voir si elle y était toujours. Elle n’a pas bougé, toujours dans la même position, bien que levant un peu la tête par moments.
Je ressentais une impression étrange… comme si elle m’attendait.
Mais comme cela durait depuis trop longtemps, j’ai eu peur qu’elle ne soit blessée ou malade, et que de ce fait, elle ne se fasse « bouffer » par « Rominou » ou un autre chat de passage. J’ai décidé de mettre mon manteau et d’aller voir.
Quand je suis sortie sur le perron (de mes limites ?), et ai fait mine d’aller vers elle, ELLE S’EST ENFIN ENVOLEE POUR ALLER SE POSER HAUT, DANS UN DES CHENES DU JARDIN.
Vu la proximité de mon départ et l’impression étrange et un peu irréelle, j’ai ressenti que cela était un signe…
Et cela en était un, les jours suivants m’en ont donné la preuve.
La huppe est de très bonne symbolique, selon le Dictionnaire des symboles de Chevalier et Gheerbrant, en voici un extrait :
« (…) le poète raconte que tous les oiseaux du monde partent en voyage à la recherche d’un roi. C’est la huppe qui va leur servir de guide. Elle se présente comme la messagère du monde invisible et est décrite comme portant sur la tête la couronne de la vérité. Ce voyage des oiseaux symbolise l’itinéraire mystique de l’âme à la recherche du divin. (…) ».
La veille du jour de mon départ était la Sainte Emma, qui était le premier prénom de ma grand-mère maternelle (celle qui a eu son fils Résistant fusillé), mais elle se faisait appeler par son 2ème prénom (qui est aussi, je le rappelle, mon 2ème prénom).
« Hasard » ? Ce jour là, un couple de tourterelles a commencé à venir manger au « réfectoire » du jardin, et continue depuis.
Autre « coïncidence », le jour de mon retour, était la fête de mon père.
Je suis partie vendredi en début d’après-midi. Les chansons à la radio ne me convenant pas, et afin de me mettre en joie, j’ai écouté un CD de Joe un moment, puis ai ressenti de remettre la radio.
Quelques minutes plus tard, le présentateur a annoncé… Joe ! Il n’est passé qu’au bout de plusieurs autres chanteurs, mais ce fut, cette fois encore :
« Souviens-toi » !
J’ai eu la pluie une bonne partie du chemin. Comme sur cette route ma radio ne capte pas trop bien « Nostalgie » ni « Chérie FM », j’ai décidé de faire quelques infidélités à Joe (hi ! Hi !), pour écouter un CD de Claude Barzotti.
Aux alentours de Courniou les Grottes (rapport avec le Gouffre de Padirac ?), la pluie avait cessé, et j’ai distingué un arc-en-ciel qui, bizarrement, était positionné de telle façon au-dessus d’une colline, qu’il donnait l’impression de lui faire un halo, une aura…
Et juste à ce moment là, Barzotti chantait :
« Je me souviens d’un 1er Mai,
Des fleurs que cueillait ISABELLE
Quand elle m’a donné un bouquet,
Je suis tombé amoureux d’elle… »
J’ai prêté l’oreille. Plus loin, il chantait :
« Dans les juke-box en ce temps là,
Un jeune chanteur Hollandais
Disait à une Vanina
Qu’il mourrait si elle le quittait… »
(Titre de la chanson : « En ce temps là »)
Rapport avec le passé ??
« Hasard » ? Le chanteur en question était Dave, compère de Joe, à l’époque.
Quand j’ai à nouveau regardé vers l’arc-en-ciel, il n’était plus au-dessus de la colline, mais faisait un pont la reliant à une autre colline !
La chanson disait aussi :
« Rien ne pouvait nous faire peur et rien ne nous paraissait dur »
Ainsi que :
« On regardait par la fenêtre pendant que les profs nous parlaient » (à relier à un de mes billets, en réponse à un com, où je disais passer une bonne partie des cours de Maths et Physique à regarder par la fenêtre, comme s’en plaignaient les profs sur mes bulletins ??).
La suite bientôt !
Bonne fin de journée, et merci infiniment de votre fidélité à mon blog, en cette Saint Fidèle !!!