Phot personnelle d'une mini toile: "C'est ça l'amour"
Hello !
Aujourd’hui, je vais vous raconter un signe que j’ai eu avec un oiseau, qui me semble peut-être inspiré par mon frère, même si c’était aussi apparemment pour me
conforter dans ma vision d’aide à la Nature.
Ici, je l’ai déjà dit, si les journées peuvent être très chaudes, les nuits sont froides. La preuve ? La veille de l’ascension, il a gelé. Alors il n’y a pas encore
de fruits dans les arbres et buissons.
Il est de bon ton de prétendre, y compris de la bouche d’organismes de protection de la Nature, qu’à partir de Mars, il faut arrêter de nourrir les oiseaux, comme
si toutes les régions étaient à la même enseigne.
« Il faut laisser faire la Nature ».
Un brave homme du Tarn et Garonne, département proche de celui où nous habitons, a recueilli et élevé un marcassin blessé, auquel il s’et attaché bien sûr, et nos «
chers technocrates » s’en sont émus et veulent le lui enlever, au nom de la loi, et de la protection.
Pensez, une bête « fauve », c’est dangereux pour l’homme, un peu comme les rapaces !
En lisant l’histoire, j’ai été ulcérée d’apprendre que la loi interdit à quiconque de venir au secours de ces « bêtes ». Il faut les laisser finir dans l’estomac
d’autres animaux, c’est le cycle de la Nature, et chacun répète cela comme un perroquet. Prendre la peine de réfléchir, c’est apparemment en option dans l’esprit de certains.
Grrrr !!! Je rêverais d’être toubib, et de me trouver face à une de ces chères (dans le sens d’onéreux, pas dans l’autre) têtes pensantes, malade comme un chien
(oui, c’est une expression consacrée), et de lui dire :
« Je ne peux rien pour vous, je n’en ai pas le droit, on va laisser faire la Nature. Si vous ne vous remettez pas tout seul, bonne
nouvelle, vous allez servir à nourrir tout un tas de bestioles. N’ayez crainte, ça ne fait pas mal. ».
Encore que, je suis tellement « bête », que je ne pense pas en être capable.
Sur le sujet de laisser faire la Nature, justement, dans le programme télé de cette semaine (Télé Star – L2523), pages 24 et 25, il y a un article édifiant sur
l’accumulation de déchets plastiques dans le Pacifique, qui porte ce titre :
« Un continent de plastique ! » - « Une vraie catastrophe écologique »
En voici quelques extraits :
« Dans 20 ans, si l’on ne fait rien, il sera aussi grand que l’Europe »
« Des chiffres alarmants :
3.43 Millions de km2 : c’est la surface totale de ce nouveau continent
La concentration de détritus a été multipliée par 100 ces 40 dernières années.
La plaque de détritus peut atteindre jusqu’à 30 mètres d’épaisseur (…)
Un Million d’oiseaux périssent chaque année en ingérant des déchets plastiques
80 espèces différentes de baleines et 6 espèces de tortues piégées dans le plastique ont été dénombrées ».
Signé : Emile Lopez
C’est ce qu’il se passe quand on se décharge de ses responsabilités sur d’autres, et notamment sur cette pauvre planète terre qui n’en peut plus de toutes nos
inconséquences.
On compte qu’elle va tout recycler elle-même pour qu’on persiste à être irresponsables ?
Un jour le boomerang nous reviendra, si on continue à avoir ce discours là.
Les oiseaux de nos campagnes sont logés à la même enseigne : pesticides, filets pour protéger les récoltes, raréfaction de leur nourriture, de leur espace
vital.
Même chose pour les sangliers qui prolifèrerait. Evidemment, on rogne chaque jour un peu plus sur leur lieu de vie, leur nourriture et leur habitat. Alors, ils sont
les uns sur les autres, avec tous les effets pervers que cela entraine.
Et je ne parle pas des abeilles. Un homme a été « attaqué » et piqué, ce qui est rarissime.
Mais sait-on, par exemple, que le téléphone portable peut provoquer des réactions incontrôlées chez ces insectes ?
Alors, on va tuer tout ce qui peut présenter un risque ?
« Hasard » encore hier, dans l’émission du matin : « C’est au programme », que j’ai regardée par « hasard », un invité, Patrice Franceschi a dit cette phrase
:
« Etre propriétaire de sa vie, c’est accepter l’insécurité ».
Est-ce un « hasard » encore si hier, un autre reportage à la télé, dont je n’ai entendu que peu de choses, parlait du sauvetage d’une race d’animal sauvage,
peut-être le rhinocéros blanc, je ne me souviens plus, qui a pratiquement disparu, et que certains tentent de sauver.
Cela m’a agacée, vraiment, qu’on attende l’extinction des espèces pour faire quelque chose, alors que si on avait à cœur de réparer, au jour le jour, le risque
serait moins grand, et la tâche plus aisée.
Je suis atterrée de voir le peu de moineaux qu’il reste. Du temps de mon enfance, je les observais avec bonheur, il y en avait une multitude.
Alors, je me suis posé la question, et je l’ai posée à mes chers Anges :
« Dois-je mettre encore de la nourriture aux oiseaux ? ou dois-je écouter les recommandations ?»
J’ai diminué, puisque les conditions climatiques sont meilleures, mais je me posais la question, vu le nombre d’oiseaux qui fréquentent mon jardin et encore la
mangeoire, et notamment en ce moment, avec les nichées (est-ce une « coïncidence » si nous avons beaucoup de nids dans les parages, notamment un de « rouge-queue » sous une tuile du toit de la
maison ?).
Le signe et la réponse, ce fut le vendredi 1er juin, où, mon escabeau sous le bras (la mangeoire est haute) je suis allée garnir la mangeoire, en me posant cette
question. Comment être sûre de bien faire, et de ne surtout pas nuire ?
J’en ai profité pour jeter un œil à mon potager. Quelques oiseaux n’ont pas peur de moi : les mésanges, les verdiers, par exemple. Je les entendais grignoter dans
mon dos (à un mètre ou 2), tandis que j’étais accroupie à observer les progrès de mes légumes. Mais habituellement, dès que je bouge, ils s’en vont, bien sûr.
Or là, un joli petit oiseau jaune, que j’avais déjà remarqué parfois comme n’étant pas farouche, mais sans pouvoir l’identifier, ce petit
oiseau jaune là, quand je me suis relevée pour partir, il a décidé de m’accompagner au lieu de fuir ou de revenir à la mangeoire.
Il se posait sur le grillage de la clôture, et pépiait, tourné vers moi. Je restais quelques secondes aussi à le regarder, enchantée du spectacle, puis avançais. Il
me dépassait en voletant, se posait à nouveau, et m’attendait, toujours tourné vers moi, en continuant de pépier. On aurait pu penser qu’il me parlait ou me remerciait.
Il m’a ainsi accompagnée jusque sur le devant de la maison (soit sur environ 20 mètres), qui m’a éloignée de la clôture. Je suis encore restée immobile quelques
secondes à l’admirer et à l’écouter, toujours tourné vers moi à me gratifier de son chant. Puis il y a eu un bruit au loin, et il s’est envolé.
C’était la première fois que cela se produisait, depuis 1 an et demi que nous sommes ici.
J’ai ressenti un signe. Alors, je suis allée sur internet essayer de trouver le nom de « mon » beau petit oiseau. Il s’agit d’un TARIN
DES AULNES.
Alors il ma semblé que le signe était peut-être double, car « tarin », c’était la façon dont mon frère appelait… le NEZ
!
Et avoir du nez, cela veut dire pressentir, deviner, voir juste.
J’en ai conclu, et d’autres signes que je vous raconterai l’ont confirmé, que je devais écouter mon cœur et mon intuition, lesquels me disent de continuer à
apporter mon obole aux animaux jusqu’à la saison des fruits.
Arrêtons de prendre les animaux pour des « bêtes », ils ne vont pas se goinfrer de graines s’ils ont le choix. Et ils sont tellement nombreux à venir dans mon
jardin, que je ne pense pas que pour le moment, ils l’aient trop le choix. Car le problème, c’est que certaines espèces (pies, pics épeiche, rapaces, etc.), peuvent se rabattre sur des oisillons
pour nourrir leur nichée.
Alors j’assume !
Bonne journée !