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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 15:46

 

 

 Voici le copié/collé du billet dont je vous ai parlé, du 26/10/09 (j'ai tapé 28 en l'enregistrant sous, et c'était la date de l'émission d'Anne-Marie !). Son titre: "S'accorder le droit de s'exprimer"

 

 

 

Hello !

 

"Coïncidence" avec mon billet d'avant-hier matin, à la suite du message que j'ai reçu, visant à encourager les personnes malades, en ce moment, Cends a, le même jour, écrit un billet pour solliciter ceux et celles qui le souhaitent, à se joindre à elle, par la pensée, pour une prière commune, ce lundi à 14 heures, pour toutes les personnes qui souffrent, de notre connaissance. Je pense aussi que cela peut avoir plus de poids qu'une prière isolée. Ca ne fera pas de mal d'essayer, de toutes façons.

 

Autre info: Anne-Marie Lionnet m'a prévenue hier que l'émission à laquelle elle a participé, l'an dernier, repasse sur Direct 8 mercredi 28 octobre à 22h30.

 

 

 

Mon billet de ce jour sera consacré à la nécessité de s'accorder le droit de s'exprimer, de donner son avis, quand bien même il ne ferait pas plaisir à entendre, même si cela n'exclue pas le tact et la diplomatie.

 

Je vous ai raconté, dans mon billet du 20, mon accès de rogne, en constatant qu'au bout de tant d'années, rien n'a changé, et que trop souvent, le "malheureux" individu lambda, insuffisamment informé, se fait encore et toujours "plumer" (au mieux), par tout un circuit qui surfe sur la vague du mal-être, et/ou de la recherche spirituelle.

 

Malencontreux "hasard" ? J'ai reçu, le 16, jour de la diffusion du reportage sur le sujet "les sectes en veulent à notre santé", un courrier d'une association faisant appel à ma "générosité". Je m'étais déjà fait mon idée, auparavant, et n'avais pas la moindre intention de cautionner qui ou quoi que ce soit qui ne répond pas à mes critères. Mais ça avait contribué à "faire monter la "mayonnaise".

 

Mon but, il est très clair: faire partager mon expérience, aider les ANONYMES à comprendre ces "phénomènes" dits "paranormaux", qui n'ont rien que de très "normal", il suffit juste de regarder les choses d'un autre oeil, sans a priori, et en écoutant son coeur. Loin de moi l'idée de nier l'influence positive et l'utilité de "l'élite du spirituel" qui ne manque pas d'occasions de s'exprimer, pour le plus grand bien commun. Ces éminents personnages sont connus et reconnus, et n'ont pas besoin de mes finances ni de mon temps pour vendre leurs ouvrages ou remplir leurs salles de conférences, et c'est très bien.

 

Mais surtout, ce qui me remplit de joie, ce sont les dialogues qui s'instaurent, via les commentaires ou messages. Mon rêve, ce serait que de plus en plus de gens "simples", dont je fais partie, osent s'exprimer, parler de leurs expériences, échanger, ouvrir eux aussi, pourquoi pas, des blogs pour témoigner.

 

 

Je n'aime pas cirer les pompes, de qui que ce soit, (pourtant je n'ai pas mal au dos !). Et je ne veux pas être complice de ce qui ne me convient pas. Je voulais donc répondre à cette association pour expliquer mon refus, mais j'ai tergiversé. Je ne me sentais pas le droit de dire ce que je pensais. Qui étais-je pour donner mon opinion ? Et si je me trompais ? N'allais-je pas blesser ? Et puis, de toutes façons, qu'est-ce que cela changerait ? Qu'en avaient-ils à faire de mon avis, ces gens là ? Et de toutes façons, s'ils outrepassaient leurs droits, il y avait la "justice divine", non ?

Alors je me suis "défoulée" sur mon blog, et j'ai renoncé, décidant de ne rien répondre du tout. Je pensais avoir pris une sage décision.

 

Apparemment, j'étais seule à le croire, car il m'est arrivé un incident suffisamment désagréable et énervant, pour que j'en cherche le sens. Il m'a fallu plusieurs jours, mais j'ai enfin compris... et décidé de me DONNER LE DROIT DE DIRE CE QUE JE PENSE, que cela plaise ou non.

 

Ce même mardi 20, en fin d'après-midi (alors que j'avais décidé de "m'écraser", et de ne pas polémiquer sur le sujet), nous rentrions chez nous, avec mon compagnon, dans ma voiture. J'étais au volant. Je suis très respectueuse du code de la route, et très prudente (peut-être trop parfois). Alors que nous abordions la ville de notre domicile, un poids lourd qui me suivait depuis un bon moment, (et qui avait dû s'agacer de traverser le dernier village à 50 à l'heure, et d'être obligé de s'arrêter derrière moi quand j'ai laissé passer des piétons qui s'étaient engagés sur un passage protégé, alors qu'il faisait déjà sombre), ce poids lourd donc, a entrepris de me doubler dans un rond point, sur la 2è voie. J'ai très bien compris ce qu'il cherchait à faire, le surveillant du coin de l'oeil. Alors m'a carrément coupé la route pour tourner à droite (heureusement que je tournais là aussi !). Je me suis déportée sur le gravillon en freinant, sûre que si je ne le faisais pas, il n'aurait aucun scrupule à m'écrabouiller (ou m'écraser ?).

 

Commentaire de mon compagnon, outré aussi:

"Si tu le laisses faire !"

 

J'étais ulcérée, j'enrageais, et me suis collée derrière lui, pleins phares, pour relever le n° de plaque minéralogique, afin de le signaler à la police à mon arrivée (nous n'avions pas nos portables).

Mais la colère est montée d'un cran encore quand il a voulu faire la même chose à un autre véhicule au rond point suivant. L'autre conducteur ne l'a pas laissé faire et a accéléré.

Peu après, le camion a pris la bretelle opposée à la mienne, preuve une fois de plus que sa façon de mettre en danger ceux qui PARTAGENT LA ROUTE AVEC LUI, AVEC LES MEMES DROITS QUE LUI, ne lui a pas fait gagner beaucoup de temps.

 

Arrivée à la maison, j'ai sauté sur le téléphone pour signaler cela à la police, en donnant le N° du poids lourd.

 

Et alors ????

Eh bien rien ! Le policier, bien aimable, a confirmé qu'il y a de plus en plus de "fous" du volant, en particulier chez les "poids-lourds", ils le savent bien. Mais cela leur est difficile d'intervenir, sauf à prendre les contrevenants sur le fait, m'a-t-il dit, parce que tenus par leur "territoire d'intervention". J'ai raccroché, en pensant amèrement:

 

"Chacun pour soi, et Dieu pour tous", si je comprends bien le raisonnement, et le plus "couillon", c'est celui (ou celle plus exactement) qui respecte le code et son prochain, apparemment.

 

Tout cela était pourtant très clair, même si j'ai mis plusieurs jours à réaliser ce qu'on cherchait à me faire comprendre:

 

* Un poids-lourd (pour un groupe, ou personnages ayant plus de "poids", par oppositon au véhicule léger)

 

* Etrange similitude entre le nom du quartier où s'est produit l'incident et l'adresse de cette association

 

* Etrange similitude entre le n° du département de la plaque minéralogique et le n° de département de l'association

 

* La façon de doubler sans vergogne, qui correspondait à mon impression que trop de gens cherchent à se servir du spirituel, non pas pour aider les "petits" à avancer, mais au contraire pour les "doubler" ! Voir le sens populaire dans le Larousse: "trahir sa confiance" !

 

* Ma façon de me dire "à quoi bon ?". La justice "divine" y pourvoira ! A rapprocher de l'attitude fataliste du policier.

 

Alors je me le tiens pour dit:

 

S'EXPRIMER, C'EST UN DROIT, SI ON NE LE PREND PAS, PERSONNE NE NOUS LE DONNERA, ET ALORS, POURQUOI S'EN PLAINDRE ?

 

Bonne journée !

 

 

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commentaires

U
Comment ça va ma petite Marylou, ? plus en colère j'espère.<br /> Bizettes et bonne soirée.
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