Hello !
Quand mes chers "petits" Anges" mettent beaucoup de cadeaux sur ma route en peu de temps, c'est le plus souvent pour soutenir une foi...
Qui est... ou va se trouver mise à rude épreuve !
J'avais déjà du mal à reprendre le collier, vous le savez.
Même si cela m'a permis de comprendre des tas de choses et de beaucoup avancer dans la compréhension de la face immergée de l'iceberg, l'horrible mésaventure que j'ai vécue en juin 2010 m'a tellement marquée, au final, que je n'ai vraiment pas envie de me retremper, même pas un orteil, dans le "milieu" (et pour le coup, le mot est significatif) dit de la "spiritualité".
L'idée même de risquer de me retrouver confrontée à ce type de personnages, me donne la nausée (oui, il y a encore des souffrances à soigner, faudra y penser !).
Courage, fuyons donc !
Et même si ces chers Anges ont sorti "l'artillerie lourde" (pas celle de cette funeste guerre de 39/45, Dieu merci, mais celle qui m'évoque mon frère, et mon chanteur favori, bien sûr !), l'enthousiasme est retombé, comme à chaque fois, tel un soufflet.
Oui, mais je savais bien pourtant que tout ce qu'on fuit ou rejette...
Nous revient dans la figure !
J'en ai eu la preuve ce Lundi de Pâques. Nous étions invités dans la famille paternelle de mon compagnon. Nous nous sommes arrêtés au marché de Caussade, qui était sur notre route.
J'y ai trouvé un mug...
A l'effigie de qui vous savez. En fait, il y en avait 2 de mugs. J'ai choisi celui...
Où il fume ! (voir la photo)
J'étais ravie de ma trouvaille.
Sauf, qu'à la fin de la journée...
C'est moi qui fumais !
Oh, pas le cigare ni la moquette, mais de colère !
Mon compagnon a 4 cousins du côté paternel. J'en connais 3. Je les aime bien, mais surtout un, adorable, et sa compagne avec qui je m'entends comme larron en foire.
Les 2 autres vivent seuls (cherchez l'erreur ?). Comme mon compagnon, il sont ingénieurs. Les diplômes ont beaucoup de valeur à leurs yeux.
Pas aux miens. Si j'ai toujours eu besoin d'apprendre, sur les nombreux sujets qui m'intéressaient, je n'ai jamais jugé utile, une fois sortie du lycée, de passer des examens. Il m'est arrivé d'arrêter une formation de 10 mois... 15 jours avant l'examen, parce que je n'avais pas envie de le passer. J'avais réussi l'examen blanc, cela me suffisait.
Cela ne m'a pas aidée à être bien payée, je le reconnais bien volontiers. Mais seul le fait d'apprendre m'importe, et je n'ai que faire de justifier de mon niveau.
Evidemment, mes croyances "ésotériques" affichées de plus en plus fermement, et mon parcours apparent, aux yeux de certains, me classent dans la catégorie, au mieux... des "gentilles, mais bébêtes" (une fois écartées les éventualités de l'affabulation et de l'escroquerie).
Ce lundi là donc , nous mangions chez un des 2 cousins célibataires. J'ai l'habitude des plaisanteries douteuses et autres considérations limitées sur "mes anges", mes croyances, ma liberté de penser.
Ca me gonfle, je ne vais pas dire le contraire, surtout quand il essaie lourdement de me ramener dans le giron de l'église catholique, pour "m'éviter de tomber dans une secte", après un repas (toujours) bien arrosé. Je l'ai déjà remis à sa place une paire de fois, mais comme j'apprécie ses qualités, je passe l'éponge. Et mon compagnon est très famille, alors, je fais avec.
Mais ce lundi là, le bon vin... Enfin, d'après ce que j'ai entendu, parce que le cousin a tenu avec insistance à me faire goûter son "petit" (oui, comme pour les Anges !) vin, tout en sachant que je n'aime pas ça. J'ai accepté pour lui faire plaisir...
Et pour avoir la paix.
Je n'ai pas pu boire plus d'une gorgée, et ai reversé le reste dans le verre de mon compagnon...
Je n'aurais peut-être pas dû.
Enfin, pas pour une question de politesse, parce que demander de goûter un vin à quelqu'un qui vous dit ne pas aimer le vin, cela ne me semble pas être de la dernière politesse non plus.
Mais parce que le bon vin... aidant encore une fois, et comme l'ont souvent souligné ces chers Anges, du fait de la "dynamique de groupe", mon compagnon et son cousin se sont laissés aller à un machisme assez prononcé de ce côté de la famille, même si on tente de le cacher... machisme à mes frais !
Quand le cousin s'est ingénié à tenter de me faire comprendre, encore plus lourdement que d'habitude, que mes capacités intellectuelles n'étaient pas à la hauteur des leurs, j'ai fini par exploser !
Trop d'années et de repas à supporter ce genre de discours. Si habituellement je la fermais, étouffant la petite voix qui tentait un:
"Dire que tu as probablement plus de matière grise que lui".
Au prétexte que le QI ça ne veut rien dire.
Cette fois-ci j'ai explosé, et lui ai mis les points sur les i.
Voilà, ça c'est fait !
Le prochain repas, je resterai à la maison devant la télé ou avec un bouquin. Je ne suis plus décidée à supporter l'ignorance quand elle se double de bêtise et de suffisance.
Certes, j'ai bien compris la leçon, une fois encore, qui est qu'il ne sert à rien de se planquer dans son petit trou de souris pour échapper à son destin, car comme disait je ne sais plus qui:
"On rencontre son destin par les chemins que l'on prend pour tenter de l'éviter".
Mais le moral n'était pas au beau fixe.
Je m'en suis prise à ces chers Anges. Pourquoi ne s'adressaient-ils pas à quelqu'un d'autre que moi ???
Vu l'urgence et l'immensité de la tâche, ils feraient mieux de s'adresser à quelqu'un de médiatique, bardé de diplômes. Ils savent bien, Eux, que ce genre de parole, pour la grande majorité des individus, est bien plus crédible. Il n'y a qu'à voir comme ils se pressent, buvant les discours de ceux qui ont pignon sur rue, et applaudissant à tout rompre.
Leur réponse:
"Non ! Notre but n'est pas de parler aux foules, mais de parler aux coeurs, de parler aux humbles. Notre but est d'exercer le discernement, non d'avoir une cour à nos pieds. Nous n'attendons pas ce genre de "reconnaissance", d'adoration contre productives."
Oui, bof, ça ne m'a pas convaincue ni motivée plus que ça.
Hier, lundi, au marché, j'ai fait la causette, comme à chaque fois que je le vois, avec un Monsieur âgé. Je le trouve attendrissant. Il est accompagné de son chien, compagnon qui l'aide à vivre et à supporter la solitude. Il m'a dit avoir un "don" de magnétiseur.
Bizarrement, hier, il a tenu à m'offrir (parce qu'il m'apprécie beaucoup, m'a-t-il dit), une montre miniature...
logée dans un mini trophée doré !
La montre était à l'heure et marchait.
Immédiatement j'y ai vu une symbolique avec la pendulette de mon compagnon qui s'arrête de plus en plus souvent, soit dit en passant, et se trouve donc de plus en plus souvent à l'heure dans la journée... Sauf que je ne m'en aperçois pas sur le moment.
Revenons à hier. En attendant l'heure d'ouverture de la grande surface, un peu plus tard, j'ai pris la miniature dans ma main pour la regarder de près, et là, il s'est passé un truc bizarre...
Elle s'est arrêtée ! Elle était bien à l'heure, mais l'aiguille des secondes s'est soudain arrêtée. Elle semblait faire du sur place (comme moi ?), hésitant à avancer.
J'étais sonnée !
Revenue chez moi, je me suis rendu compte qu'elle remarchait, mais n'était bien sûr plus à l'heure, n'ayant pas rattrapé son retard. Mon compagnon l'a un peu "secouée" a-t-il dit, et remise à l'heure.
Depuis, elle fonctionne normalement.
Je suppose que le trophée a une signification, cela s'apparente à un diplôme, puisque c'est remis lors d'une victoire. Je suppose encore que ladite victoire ne sera pas selon la définition que lui accorde ce monde mais selon celle de ces chers Anges:
"La seule vraie victoire, c'est d'être heureux d'être soi".
Autre signe ? Ce matin la pendulette de mon compagnon s'était remise en marche. Je l'ai vue à la bonne heure (A la bonne heure !!!), par "hasard". Il était 11h36, et elle n'a pas bougé depuis.
Autre signe d'encouragement, probablement. Hier, j'ai acheté une revue:
"Inexploré" n° 22, éditée par l'INREES.
J'avais adhéré à cette association, la première année, mais j'ai arrêté car je trouvais qu'elle ne s'adressait pas aux anonymes, dont les témoignages, à mon avis, sont souvent beaucoup plus intéressants et "vrais", mais faisait trop la promotion de gens connus. D'abord parce que leurs histoires aussi sont connues, la plupart du temps, et puis parce que je trouve insupportable qu'on accorde davantage foi à ce que dit quelqu'un de médiatique, quel que soit son parcours, et qu'on méprise les anonymes. Même si j'admets que le fait que les langues se délient chez les "stars", cela peut donner le courage de parler aux autres.
Mais j'avais aussi acheté le précédent numéro, qui m'a paru être plus ouvert, moins s'adresser à quelques uns.
Dans celui-ci: pages 20 et 21, rubrique "Rencontre", 5 questions sont posées à "Lorna Byrne, auteure de best-sellers mondiaux".
Certes, elle n'a rien d'anonyme, même si je n'en avais jamais entendu parler, pour ma part, mais son parcours m'a semblé faire écho au mien et répondre à mes soucis du moment.
Elle communique depuis l'enfance avec les Anges (que de plus elle voit).
Elle a attendu 50 ans pour partager son histoire.
Elle aussi s'est tue sur ce qu'elle vivait, enfant, pour ne pas être enfermée, et les qualificatifs ne lui ont pas manqué, sur sa santé mentale.
Elle aussi a eu des épreuves et a élevé ses enfants seule.
Contrairement à moi, elle a accepté ce vécu dès l'enfance.
Mais ce qui m'a surtout "parlé", c'est le dernier paragraphe, où la journaliste s'enquiert de savoir si Lorna a demandé aux Anges pourquoi elle, elle peut les voir:
"Souvent ! Je suis une femme ordinaire. Si j'avais été diplômée d'une grande université, j'aurais été plus écoutée. Alors pourquoi moi ?
"Pourquoi pas toi m'a-t-il été répondu" (...)
Avec le recul, je me dis qu'une des raisons pour lesquelles on m'a autorisée à voir les anges est sans doute d'en témoigner, afin d'aider à comprendre à quoi ressembleraient nos vies si nous pouvions tous les voir et leur parler."
Je la rejoins totalement. Effectivement, avec Eux, on apprend l'humilité, le respect de tous, tout et de la Nature, la tolérance, la compassion, la compréhension, l'écoute, le non jugement...
Et le courage de continuer la route, même si elle est dure et difficile parfois.
Pour m'y aider, ce matin de lundi, sur la route aller et retour, j'ai entendu Joe 3 fois:
"Souviens-toi"
"La femme qu'on attendait"
"Les yeux d'Emilie" Pour tourner son regard vers la Lumière et l'Amour, plutôt que de fuir l'ombre ?????
On va essayer
Bonne fin de journée à tous et toutes !